Édition AN, KK 1337
Censier de la « Marchandise de l’eau »,
février 1293 (n. st.)
[titre de Le Roux de Lincy : État des rentes et revenus du parloir aux
bourgeois au mois de février 1292]
[note de Lamouroux : Cet état est extrait du Livre des Sentences (Archives
nationales, KK 1337, autrefois K 1158),
d’après Leroux de Lincy, collationné sur l’original
conservé aux Archives]
sous la
direction de Valentine Weiss
Introduction par Valentine
Weiss
Transcription par Valentine
Weiss et Sandrine Bula, 2023
Collation avec les éditions
antérieures par Valentine Weiss et Sandrine Bula
Revue par Sandrine Bula et
Caroline Heid Guillaume
Identification des noms par
Marc Nortier et Valentine Weiss
Base de données par Valentine
Weiss
Cartographie et identification
des lieux par Annick Pegeon et Valentine Weiss
Index par Valentine Weiss
Programmation informatique par
Gustavo Dantas
Avec la collaboration des
chercheurs bénévoles du Centre de topographie parisienne (Christine Daguzan, Renée Davray, Marie
Delannoy, Maryse Goldemberg, Geneviève Madore, Marc Nortier, Christine
Porte, Josette Sans)
et de Rolande Pinot-Lamarca
2023
[N°] |
[Texte] |
[£] |
[s.] |
[d.] |
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/65 r°/
Ce
fu fet l’an de grace mil
deus cenz quatre vinz et douze,
ou mois de fevrier |
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Ce
sunt les rantes de la marchaandise de l’iaue de Paris |
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La rue de Petit Pont juques a Seint Estienne des Grés [Cet intitulé englobe la rue de Petit Pont
et la rue Saint Jacques jusqu’à l’église Saint-Étienne-des-Grés ;
F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne
langue française…,
t. IV, p. 343 (gré, grei, grey : l’église de Saint-Étienne-des-Grés fut nommée ainsi parce qu’elle
était élevée de plusieurs degrés (dans les anciens titres latins, elle est
appelée Sanctus Stephanus a Gressibus] |
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Premierement la meson
Nicolas Choe [Ajout dans
l’interligne du dessus ; peut-être de la même famille que Pierre Choe, boucher ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 156 ; voir aussi art. 90], XXV s. a II termes,
a Noel et a la Saint Jehan |
25 |
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La meson
Bernart Filot [Voir aussi art. 91], qui est empres, VI £
a IIII termes |
6 |
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La meson
Agnes La Ciriere [Voir aussi art. 93], CX s. a IIII termes |
110 |
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La meson
Robert Loneel [Alias Le Neel ; voir aussi art. 89], devant Saint Julian, LX s. [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
LX £] a IIII termes |
60 |
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La meson Hemon des Muriaus, devant Saint Mathelin, qui joint a la meson
de la Mule [Nombreuses mentions de cette maison ; voir BnF, Mss, Fr. 11773,
fol. 2 r°, art. 8 et fol. 12 r°, art. 61 et
62 ; plan de Berty ; A. Vidier,
L. Le Grand et P. Dupieux, Comptes
du domaine de la ville..., col. 29 et J. Monicat, Comptes
du domaine de la ville..., col. 3, note et col. 391 ;
Inventaire sommaire des Archives
hospitalières antérieures à 1790,
t. I, p. 22 ; voir aussi A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 237 : côté oriental de la
rue Saint-Jacques, au sud de la rue des Noyers, « taberne méritoire » fréquentée par la littérature de
ce temps, concurremment avec la Pomme de pin, le Castel ou Chasteau, la Magdalene et
autres cabarets d’étudiants ; nommément désignée et localisée dans Pantagruel (liv. II, p. 117,
éd. Garnier.) et dans l’interrogatoire subi devant l’official de Paris par le
clerc maître Guy, magister Guido clericus, à propos du vol commis au collège de
Navarre par Villon et ses compagnons de débauche : « In taberna ad intersignum Mule, ante Sanctum Mathurinum » (Etude
biographique sur François Villon, par Aug. Longnon,
p. 58, 59) ; voir aussi art. 98], VII £
a IIII termes |
7 |
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La meson
Robert Le Fanier [Il s’agit probablement de Robert L’Englois, fanier, cité dans « le Travaill
jusques a Saint Mathelin », qui désigne la partie inférieure de la rue
Saint-Jacques depuis le coin de la rue des Mathurins jusqu’au carrefour
Saint-Séverin ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 69b, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 156 et note 11, p. 317 ; voir aussi
art. 98], qui fu Chanterel, qui joint a la meson Hemon
des Muriaus, IX £
a IIII termes |
9 |
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La meson
Jaques Le Potier, empres, L s. a II termes, a
Noel et a la Saint Jehan |
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50 |
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La meson
au moines de Fretmont [Froidmont,
abbaye cistercienne, dioc. Beauvais, Oise ;
voir H. Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., t. III, p. 261 (Fremont, « rue St Jaques
devant St Benoist », 1383) ; A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 75 (Frémont) ; voir
aussi AN, S 6213, n° 180, éd. par dom
P. Glorieux. Aux
origines de la Sorbonne, t. II, p. 464 (Fromont, « rue Saint Jacques ») ; Dom L.-H. Cottineau, Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés, t. I, col. 1224 (Froidmont) ;
« Maciot et Perrot, de la meson
de Fremont », sont cités en 1292 « grant
rue Saint Benoict, ou renc
par devers Saint Ylaire » qui désigne la
partie supérieure de la rue Saint-Jacques, voisine de l’église Saint-Benoît,
ainsi dénommée « grant rue Saint Benoît »
jusqu’en 1416 ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 71d, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 162 et note 8, p. 329 ; voir aussi
art. 99] delez le cemetiere
Saint Benoast, VI £
a IIII termes |
6 |
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La meson
empres, XL s.
por ce qui fu amorti au Serbonais [Voir AN,
S 6213, n° 180, éd. par dom P. Glorieux. Aux origines de la
Sorbonne, t. II, p. 464
(« rue Saint Jacques »)] |
40 |
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La meson
qui fu mestre Guerin de Gisiers [« Garinus de Gisiers, archidiaconus Baiocensis, anno Domini Mo CCo XXXVo » ;
voir L. Brièle et E. Coyecque, Archives
de l’Hôtel-Dieu de Paris (1157-1300),
p. 480 ; Garin de Giset, archidiacre de
Bayeux, qui a fait bâtir le manoir, appelé en 1404 de la Longue Allée, le
donne en 1235 aux religieux de l’abbaye de Saint-Père de Chartres ; voir
A. Berty
et H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 75 (Frémont) ; V. Weiss,
notice dans V. Weiss (dir.), La
Demeure médiévale à Paris : répertoire sélectif des principaux hôtels,
p. 142], XVI £ a IIII termes, et nous revendra la meson empres le deces mestre Gefroi [Lamouroux a lu Gefroy] de Salienay |
16 |
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La meson
Marte qui joint empres, qui fu a l’evesque de Senliz, XL s. a
IIII termes |
40 |
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La meson
Courat Le Barbier, XL s. a
IIII termes |
40 |
|
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|
La meson
empres, qui fu mestre Guillaume de Senz, XL s.
a IIII termes |
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40 |
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Item la meson qui fu Guillaume L’Escuelier [Guillaume L’Escuelier
qui paie 58 s. est indiqué en 1292 « sus Petit Pont » ;
voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 66b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 150 ; voir aussi art. 86 et 87 ; dans le même manuscrit, un Godart Lescuelier est cité lors d’une production de témoin du
9 février 1296 ; Jeanne Lescueliere,
veuve de « Guillaume Lescuelier, de Petit
Pont », et « Johanne de Londres et Byatris
sa demoiselle, suers, filles jadis feu
Guillaume » sont citées dans une sentence de succession de 1297 : la
veuve argue « que le fruit de la moitié d’une meson
assise en nostre terre et en nostre
seingnorie, de laquele veue estoit fete,
estoit sien et apartenoit
a icele Johanne Lescueliere,
a tenir de droit tout le cors de sa vie, par reson de don que Godart Lesceulier, Ermenjart sa fame, Johan Lescuelier, Jorrete sa fame et Henriet, fuilz d’icelle Johanne Lescueliere,
de la volenté et de l’actorité
Jehan Quenabre, parcheminnier,
son curateur, qui li diz fruiz
estoit quant li dons fu fes,
et qui fere le pooient,
comme seingnieurs d’usfruit,
avoient fet a la dite Johanne Lescueliere
pour cortoisies et pour les bons services que elle
leur avoit fet »,
que les sœurs possèdent l’autre moitié dont elle a l’usufruit, mais la
sentence tient pour nuls les don et usufruit faits et déboute la veuve ;
un Jehan Lescuelier se voit confisquer sa
marchandise de bûches lors d’une sentence de novembre 1303, est encore cité
pour vente de marchandise le 30 novembre 1304 et se voit de nouveau
confisquer ses bûches le 23 juillet 1305 ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire
de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 135,
158, 163, 168], assise ou carrefour St Sevrin [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], XLVIII s.
qui fu la marcheandise, dont
nous avons leittres du Chastelet [Cet article, intercalé, est d’une écriture postérieure ; de la
première moitié du xive siècle,
cependant] |
48 |
|
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|
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La porte d’Enfer en
descendant au palais de Termes, et du palais tout contreval
juques au bout de la rue de la Serpent |
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|
Les
moines de Bles [Blés, ancien nom de Blois ; intéressante
allusion à l’hôtel de Bourg-Moyen ; A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 180 (hôtel de Bourg-Moyen, rue de la
Harpe), n’ont pas relevé cette mention ; voir dom L.-H. Cottineau,
Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés, t. I, col. 398 : Blois,
« Bourg-moyen », abbaye d’Augustins ; voir aussi V. Weiss, notice dans V. Weiss (dir.), La Demeure médiévale à Paris : répertoire
sélectif des principaux hôtels, p. 37] por leur meson qui joint a
la porte d’Enfer, LX s. a II termes, a Noel et a la Saint Jehan [Lamouroux a lu
Jean], et XII d. de fonz
de terre |
60 |
12 fdt |
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Les Serbonnas
por ce que il tiennent de
nous, IIII £ a IIII termes |
4 |
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Suz la messon
Roul de La Pontiere [Sic pour
« Raoul de La Paneveire » que l’on
retrouve dans cette même rue en 1300 ; voir AN, KK 283 (1300),
fol. 291b], en la rue de la Harpe, devant la messon Hemon Le Pasteer, LXX s., que feu Roul de Pacy, jadiz [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
jadis] clerc du Palouer [A propos de
Raoul de Pacy, voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 30 ;
K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 28 ; AN, KK 283
(1299), fol. 159d et 1300, fol. 238c ; A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris,
2e partie, p. 106 ; B. Bove, Dominer la ville, p. 645], nous lessa [Cet article a été écrit à la marge du bas du feuillet et
postérieurement à 1305, puisque cette année-là Raoul de Pacy
était encore clerc du Parloir] /65 v°/ |
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70 |
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|
Li [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
Le] sire de Herecourt [Lamouroux a lu Herecour ; intéressante
mention de l’hôtel d’Harcourt ; A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 307, n’ont pas relevé cette indication ; dans le même manuscrit, messire Raoul
d’Harcourt obtient le 5 août 1305 l’autorisation
du Parloir de faire venir par eau 12 000 ardoises pour couvrir sa
maison ; voir AN, KK 1337A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 157 ; voir
aussi V. Weiss, notice dans V. Weiss (dir.), La Demeure médiévale à Paris : répertoire
sélectif des principaux hôtels, p. 82-83. — Le collège d’Harcourt, situé rue de la Harpe, a été fondé dès
1280 par Raoul d’Harcourt, chanoine de Paris, et agrandi par son frère Robert
d’Harcourt, évêque de Coutances ; voir A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. V, p. 419], VI d. et ob. a la Seint Remi |
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6 d. ob. |
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Guillaume de Herefort [« Guillaume
Harefort » qui paie 24 s. est cité en
1292 « de la porte Gibert jusques a la Panevere »
qui désigne la rue de la Harpe jusqu’au carrefour formé par la jonction avec
les rues Macon, Saint-Séverin et de la Bouclerie ; voir
BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68d, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 155 et note 9,
p. 316-317 ; tavernier dans cette même rue en 1300 ; voir AN, KK 283
(1300), fol. 291a] por ses [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
les] mesons du palais, XIII £ a IIII termes |
13 |
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|
Mestre Pierre Le Blanc [Dans le
même manuscrit, « mestre Pierre Leblanc, chanoine jadis d’Amiens,
clerc » est cité comme ancien propriétaire lors de l’entrée en
possession d’une maison « assise au Palais de Termes », du
22 mai 1299, en faveur de « mestre Jehan Leblanc, clerc » ;
les mêmes et « Geffroi, vallet
de son mestre Pierre le Blanc » sont cités de nouveau le
18 décembre suivant, et les biens contestés à Jehan Le Blanc sont remis
le 27 janvier 1300 (n. st.) entre les mains du Parloir ; voir
A. Le
Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 145 et 147-148 ; voir aussi art. 134] por
ses mesons, VII £
a IIII termes |
7 |
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La meson
Robert Le Picart, qui fet
le coing de la rue au Fein, XXXVI s. [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
XXXVI £] a IIII termes |
36 |
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La meson
Looys Chançon, XIIII s. a IIII termes |
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14 |
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La meson
Raoul Briesche
[« Raoul Brieche » qui paie 12 s.
est cité en 1292 « de la porte Gibert jusques a la Panevere »
qui désigne la rue de la Harpe jusqu’au carrefour formé par la jonction avec
les rues Macon, Saint-Séverin et de la Bouclerie ; voir
BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68d, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 155 et note 9,
p. 316-317 ; dans le même manuscrit, Raoul Briesche,
décédé, est cité le 19 janvier 1299 comme ancien propriétaire de cette
maison « en la rue de la Harpe » dont Perrenelle,
veuve de « Robert de Seint Denis », se
dessaisit en faveur de « Rogier de Baigneux » ;
voir A. Le
Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 148 ; voir aussi art. 24 et 223], et l’autre aprés qui est appelee la meson du Figuier, L s. a IIII termes |
50 |
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|
La meson
qui tient a la meson qui fu Gefroi de Portemue, au desouz de la meson Raoul Briesche [Voir
art. 23], laquele meson fu
Daniel Le Vinetier, XL s. a IIII termes |
40 |
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La rue au Fein, deles le pales |
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Les freres
de Montrouge [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Mont rouje ;
cette indication donne à croire que les guillemites eurent une première
maison parisienne dans cette rue, avant leur prise de possession des
Blancs-Manteaux en 1297 ; voir aussi art. 151], XXIIII s. a IIII termes |
24 |
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La rue Erembourc [Lamouroux a lu Erembourg] de Brye |
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Phelippe de Vitri [Dans le
même manuscrit, un « Estienne de
Vitri » est cité lors d’une menace de
déshérence, faute d’acquittement de dettes envers lui, du 10 novembre
1298, concernant une maison dans cette même rue, et cité de nouveau le
7 janvier 1301 pour une garantie qu’il donne sur cette maison ;
voir A. Le
Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 141 et 150 ; voir
aussi art. 152] por sa meson qui
fu mestre Lorans de Guesmies, L s. a IIII termes |
50 |
|
||
|
|
La rue Renaut le Herpeur [Voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. V,
p. 269-270 : « dans
un censier de la Ville, daté de l’an 1292 », on trouve, « comme se continuant en ligne directe,
« la rue Regnault le Harpeur, la plastrière du coing de la
Bouclerie et l’abruvoer de Mascon ».
Cette plâtrière était située à l’angle de la Bouclerie orientale et de la
Bouclerie occidentale. Donc cette dernière portait seule alors le nom de
Bouclerie. Quand l’autre le reçut, on y a ajouté l’épithète de petite,
qui impliquait nécessairement une idée d’infériorité et de
postériorité »] |
|
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|
La platriere [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
Platriere ; cette plâtrière n’existait plus
mais n’avait pas disparu des mémoires en 1457 ; J. Monicat,
Comptes du domaine de la ville..., col. 6
et 124] du coing de la Bouclerie [La
Bouclerie a aussi porté les noms de rue Regnault le Herpeur
ou de l’Abreuvoir Mascon ; voir A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 14], XXIIII s. a IIII termes |
24 |
|
||
|
Fillon La Juive
[« Fillon, la fille de Corbueill », qui
paie 70 s., est citée en 1292 parmi les « Juis
de la ville de Paris », sans plus de précision ; voir BnF, Mss,
Fr. 6220, fol. 78b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 178] por
sa meson, XX s.
a IIII termes |
20 |
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|
L’abuvroer
de Macons |
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|
La meson
qui fu Loranz Raguanel,
qui joint a la meson Gautier de Princes [Gautier de
Princes qui paie 18 s. est indiqué en 1292 au « commencement de la
rue de la Serpent » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68b,
éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 154 ; voir aussi art. 62], qui fu Pierre Bigot, CX s. a
IIII termes |
110 |
|
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|
|
La rue
Pierre Sarrazin, vers les Cordeles [Voir BnF, Mss, Fr. 6736,
fol. 43b, éd. par J.-A. Buchon,
Chronique
métrique de Godefroy de Paris, suivie de la taille de Paris, en 1313,
p. 177 (« vers les Cordeles en la rue
Pierre Saradin ») ; A. Le Roux de Lincy
et L.-M. Tisserand, Paris
et ses historiens…, p. 176 (rue des Cordeles ou des
Cordelles) ; A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. V,
p. 315 : la rue des Cordeliers s’est appelée rue des Cordeles (Dit de Guillot de 1300), des
Cordelles (Guillebert de Metz en 1407), vicus Cordigerorum ;
auj. partie occidentale de la rue de l’École-de-Médecine, la partie orientale
portant en 1313 le nom de rue Saint Cosme ; voir aussi F. Godefroy, Dictionnaire
de l’ancienne langue française…, t. VIII, p. 80 (resage : devant les Cordeles)], en descendant au cheves St Andri des Arz [S. peut être transcrit indifféremment
Saint ou Seint] /66 r°/ |
|
|
|
|
Le chancelier de Paris [A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. V, p. 529 : en 1303, maison « qui fut jadis à
Pierre le Mangeur, que l’en dit le cardinal de Rode, tenant d’un costé… et aboutissant au conte de Forez », Pierre Le
Mangeur ayant été au xiie siècle
chancelier de l’Université] por
sa meson qui fu Guillaume Pinart [Il est peu
probable que ce soit le plâtrier de ce nom habitant ce quartier en 1253 ;
voir AN, MM 128, fol. 121 r°], C s. a IIII termes |
100 |
|
||
|
La granche
Jehan Dupuis, XV s. a IIII termes |
|
15 |
|
|
|
La meson
Balle Hart [« Baille Hart, le recouvreeur »,
qui paie 20 s., est cité en 1292 au « commencement de la rue de la
Serpent » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220,
fol. 68a, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 153], XV s. a IIII termes |
|
15 |
|
|
|
La meson
Jehan de Seint Benoast, empres la meson au chancelier, XXX s. a
IIII termes |
30 |
|
||
|
La grant
meson misire Oudart de Chambli [Clerc de
la Chambre aux deniers du roi de 1285 à 1292 ; voir H. Jassemin, La Chambre des comptes de Paris au xve siècle,
p. 333 ; E. Lalou et B. Suc,
Ordonnances de l’hôtel du roi, [En
ligne] http://www.cn-telma.fr/ordonnances/ordonnance2/ ligne 109
et http://www.cn-telma.fr/ordonnances/ordonnance 3/ ligne 4], qui fu Guillaume Le Neir, X s.
a IIII termes |
|
10 |
|
|
|
Les petites mesons dudit misire Oudart, qui sunt empres, qui furent Mile Dumesnil,
X s., a
Nouel et a la Seint Jehan |
|
10 |
|
|
|
La grant
meson de pierre qui fet
le coing de la rue au Poitevins,
qui fu Thibaut Le Breton, XVI s. a Noel et a la Seint
Jehan [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont oublié cette ligne] |
|
16 |
|
|
|
La dame de Maci, VI s.
a IIII termes et II s. de fonz de terre |
|
6 2 fdt |
|
|
|
La meson
Richart [Lamouroux a lu Richard] Macon, qui joint au
petites mesons misire Oudart de Chambli, IIII s. VI d. |
|
4 |
6 |
|
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|
La rue aus
Porees |
|
|
|
|
Mestre Gautier Le Fisician por l’amortissement de
sa meson de la rue au Porees,
LX s. a
IIII termes |
60 |
|
||
|
Mestre Renaut de Sessons, XXIIII s.
a IIII termes |
24 |
|
||
|
|
La rue Sainte Gennevieve ou Mont |
|
|
|
|
Mestre Gautier [Lamouroux a lu Gauthier] Le Fisician
por sa meson de la rue Seinte Gennevieve [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
Sainte], qui jont [Sic pour
joint] au potier, XL s. a IIII termes |
40 |
|
||
|
|
Grant Pont, la rue Seint [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
Sainte] Jaques de la Boucherie |
|
|
|
|
Jehan de La Miniere [Cordonnier
mentionné dans plusieurs rôles de la taille : « Jehan de La Miniere, cordoanier », qui
paie 30 s., est cité en 1292 « en la rue des Arsis » ;
voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 44b, éd. par
H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 99 ; voir aussi K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 147 ; idem
dans K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 134 (sans
métier) ; AN, KK 283 (1299), fol. 195c ; mort avant 1300 ;
voir AN, KK 283 (1300), fol. 271c] por
sa meson ou il demeure, et por
ses mesons de la Boucherie, XIII £ a IIII termes |
13 |
|
|
|
|
Item por
le fonz de terre de sa meson
ou il demeure, et de l’autre empres, XXXVI s. a
Noel et a la Seint Jehan [Cet
article et le précédent sont à longue ligne] /66 v°/ |
|
36 fdt |
|
|
|
La meson
du coing de la Boucherie, XXV s. a Noel et a la Seint Jehan |
25 |
|
||
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Le prestre
de Seint Liefroi por sa meson et les mesons de la Boucherie, LXX s. a IIII termes |
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L’Avennerie [C’est en
1300 que semble commencer la confusion phonétique entre l’Avennerie
et La Vennerie ; la présence ancienne des
aveniers dans cette rue ne fait aucun doute ; voir les rôles de la
taille] |
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La meson
du coing de l’Avannerie,
qui fu Jehan Boucel [Plusieurs
homonymes que l’on ne peut distinguer ici], XVI s. a Noel et a la Sein [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
Seint] Jehan |
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La meson
Garnier de Seint Cloot [Un épicier
de ce nom se retrouve de 1296 à 1300 en « la rue des Petits Solers et la
Tabletterie » ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 79 (Garnier l’espicier) ;
K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 69 ; AN, KK 283
(1300), fol. 250d ; dans le même manuscrit, il est cité lors d’une sentence du
4 mai 1296 pour son intervention en faveur d’un jaugeur de vin ;
voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris,
2e partie, p. 131], XLIIII s. [Lamouroux a lu
LXIII s.] a Noel et a la Seint Jehan, c’est a savoir VIII s.
de fonz de terre et XXXVI s. de crois de cens [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu crois, de cens] |
36 8 fdt |
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Greve |
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La place de Greve qui fu
mestre Guillaume de Londres [Place achetée vers 1141-1142 au roi
Louis VII moyennant 70 £ ; voir R. de Lasteyrie, Cartulaire général de Paris,
p. 277-278, n° 289 ; Charpentier juré, connu de 1295 à 1300 ; voir
K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 171 ; AN,
KK 283 (1300), fol. 277c ; J. Jezierski, Une source de la
topographie parisienne du Moyen Âge…, p. 409], VI £ XVIII d. a [Lamouroux a oublié ce mot] IIII termes |
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La Mortelerie |
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La meson
Michel Belone [Dans le
même manuscrit, un « Michiel Beloue » ou Belone est cité lors d’une sentence de succession du
6 juillet 1290, son demi-frère Pierre et lui
réclamant et obtenant la succession de leur mère Marie, remariée à « Robert
Beloue », pour compenser l’absence de
succession de leur père, leur demi-sœur ayant été mariée du vivant de ses
parents (Robert et Marie) ; le 2 juillet 1302, le Parloir
restitue à Jehannot Chartain,
« demeurant en la Mortelerie », un chauderon pris en gage « en sa meson
por la finance de son celier » ;
voir A. Le
Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 106 et 155 ; voir aussi art. 210], L s. a III termes ;
ces L s. eumes nous de Chartreuse por ce que il tienent amorti de
nous |
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La rue Andri
Malet |
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Mestre Phelippe d’Yssi [Peut-être
est-ce « mestre Phelippe d’Ici, maçon » en 1296, mais il
habite alors dans la paroisse Saint-Laurent ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 87] por sa meson [por sa meson est répété] qui fu mestre Robert de Miauz, VI £ a IIII termes, et prent Seint Merri jacun
an XL s. por l’amortissement
des VI £ |
6 |
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[Somme totale des rantes :] VIIIxx I £ VI s. VI d. [Cette
somme, oubliée par Le Roux de Lincy et Lamouroux, est d’une écriture nettement postérieure,
probablement du xvie siècle.
Sans compter les fonds de terre, nous trouvons 167 £ 6 d. ob. ; si on exclut les articles ajoutés
postérieurement, nous arrivons à 161 £ 2 s. 6 d. ob. ; il n’y a plus que 4 s. d’écart. Le total
des fonds de terre est de 2 £ 7 s. Le total des rentes ajoutés
postérieurement est de 5 £ 18 s.] |
161 |
6 |
6 |
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Ce
sunt les chief cens [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
cenz] et les fonz de
terre de la marchaandise de l’iaue
de Paris |
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L’Avennerie |
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La meson qui fu Phelippe Villain, VI d. a la Seint Remi |
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La meson qui fu feu Nicolas Gibouin, qui est Jaques Moriau
[Probablement le Jaques Morel de 1292 ; voir BnF, Mss, Fr. 6220,
fol. 51b, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 115 ; dans le même manuscrit, un Jaques Moriau, bourgeois hansé, est assigné à comparaître
les 14 et 30 août 1297 devant le Parloir aux bourgeois pour une
infraction aux privilèges de la Marchandise de l’eau et, après confiscation
de vins de Bourgogne descendus à Rouen, il est définitivement expulsé de la
hanse le 29 février 1298 (n. st.) ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris,
2e partie, p. 135-136 et 137 ; voir aussi
art. 54], joinant a la meson Gilebert Le Poulalier [Voir
art. 54] et a la meson Climent de Courbeul, III d. ob., et est a
present Jehan de Fontenay [Ces
mots sont d’une écriture plus moderne, du commencement du xive siècle] /67 r°/ |
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3 d.
ob. |
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La meson qui fu Robert Galeran,
qui est Climent de Corbeul, III d., et est a
présent Jehan des Loges, notaire du Chastelet [Ces
mots sont d’une écriture
plus moderne] |
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3 |
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La meson qui fu Guillaume Luilier, qui est Gilebert Le Poulalier [On le
retrouve dans cette même rue de 1292 à 1300 ; voir BnF, Mss,
Fr. 6220, fol. 51b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 115 ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 155 ; AN,
KK 283 (1300), fol. 276d ; dans le même manuscrit, « Gilebert Le Poulalier »
est cité lors d’une sentence du 13 novembre 1299 et doit faire « une chambre aisiees » et « estouper
un huis qui est en ladite meson par derrieres », travaux qu’il a promis à son
locataire Henri Lalemant ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 146-147] voir aussi
art. 52], qui joint a la meson Jaques Moriau [Voir
art. 52] et a la meson
Pierre Brasart [Tierri Brasart, dans cette même rue en 1296 et suiv. ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 156], III d. |
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Summa : XV d. ob. [Somme exacte] Et est a savoir que nous avons en ces IIII mesons, et es autres de l’Avennerie,
qui sunt en nostre terre,
la coustume du blé et de l’avene
que l’en [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
l’on ; dans le même manuscrit, la coutume du blé appartenant
à la Marchandise de l’eau est adjugée à « Jehan
Le Cervoisier,
demeurant en la Vannerie » le 10 juillet 1312 ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire
de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 172] i vent par an |
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15 d.
ob. |
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La rue Seint Jaques de la Boucherie |
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La meson qui fu Adan
Le Flamanc, qui joint a la meson Symon Paien [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Payen], sicomme ele se comporte en toutes manieres,
juques a la Boucherie, XVI d. |
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La meson Symon Paien [Lamouroux
a lu Payen ; un « Simon Paien »
qui paie 48 s. est cité en 1292 « rue des Arsis », dans la 2e quête
de Saint-Jacques-de-la-Boucherie, donc côté ouest ; voir BnF, Mss,
Fr. 6220, fol. 44b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 100], VI d. |
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Summa [Cette somme ne concerne que les deux articles
précédents] : XXII d. |
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Li roys por ce qui
il tient de nous du Parlouer, XX s. a
la Chandeleur |
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La rue aus
Escrivains, outre Petit Pont |
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Le Temple de Paris por la censive qui fu Thibaut de Ville Evrat [Citée par ailleurs dans les archives du Temple], c’est a savoir [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu assavoir] por la meson Guillaume Passer mer [Ajout dans l’interligne du dessus ; « Guillaume Passemer » qui paie 8 s. est cité en 1292 « rue aus Escrivains » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 69c, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 157 ; ce parcheminier est connu dans cette rue jusqu’en 1300 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 229 ; AN, KK 283 (1300), fol. 291c], et por ce que il ont en la rue aus Escrivens, VI d. ob. |