Édition AN, KK 1337
Censier de la « Marchandise de l’eau »,
février 1293 (n. st.)
[titre de Le Roux de Lincy :
État des rentes et revenus du parloir aux bourgeois au mois de février 1292]
[Lamouroux : Cet état est extrait du Livre des Sentences (Archives
nationales, KK 1337, autrefois K 1158),
d’après Leroux de Lincy, collationné sur l’original conservé aux Archives]
sous la
direction de Valentine Weiss
Introduction par Valentine
Weiss
Transcription par Valentine
Weiss et Sandrine Bula, 2023
Collation avec les éditions
antérieures par Valentine Weiss et Sandrine Bula
Revue par Sandrine Bula et
Caroline Heid Guillaume
Identification des noms par
Marc Nortier et Valentine Weiss
Base de données par Valentine
Weiss
Cartographie et identification
des lieux par Annick Pegeon et Valentine Weiss
Index par Valentine Weiss
Programmation informatique par
Gustavo Dantas
Avec la collaboration des
chercheurs bénévoles du Centre de topographie parisienne (Christine Daguzan,
Renée Davray, Marie Delannoy, Maryse Goldemberg, Geneviève Madore, Marc
Nortier, Christine Porte, Josette Sans)
et de Rolande Pinot-Lamarca
2023
[N°] |
[Texte] |
[£] |
[s.] |
[d.] |
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/65 r°/
Ce
fu fet l’an de grace mil deus cenz quatre vinz et douze, ou mois de fevrier |
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Ce
sunt les rantes de la marchaandise de l’iaue de Paris |
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La rue de Petit Pont juques a Seint Estienne des Grés [Cet intitulé englobe la rue de Petit Pont
et la rue Saint Jacques jusqu’à l’église Saint-Étienne-des-Grés ;
F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne
langue française…,
t. IV, p. 343 : Gré, grei, grey : l’église de
Saint-Étienne-des-Grés fut nommée ainsi parce qu’elle était élevée de plusieurs
degrés ; dans les anciens titres latins, elle est appelée Sanctus
Stephanus a Gressibus] |
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Premierement la meson
Nicolas Choe [Ajout dans l’interligne du dessus ;
peut-être de la même famille que Pierre Choe, boucher ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille
de Paris, l’an 1296, p. 156 ; voir aussi art. 90], XXV s. a II termes,
a Noel et a la Saint Jehan |
25 |
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La meson Bernart Filot [Voir aussi art. 91], qui est empres, VI £ a IIII termes |
6 |
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La meson Agnes La Ciriere [Voir aussi art. 93], CX s. a IIII termes |
110 |
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La meson Robert Loneel [Alias Le Neel ; voir aussi art. 89], devant Saint Julian, LX s. [Le Roux
de Lincy et Lamouroux ont lu LX £] a IIII termes |
60 |
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La meson
Hemon des Muriaus, devant Saint Mathelin, qui joint a
la meson de la Mule [Nombreuses mentions de cette maison ; voir BnF, Mss, Fr. 11773,
fol. 2 r°, art. 8 et fol. 12 r°, art. 61 et
62 ; plan de Berty ; A. Vidier, L. Le Grand et P. Dupieux, Comptes du domaine de la
ville..., col. 29 et J. Monicat,
Comptes du domaine de la ville..., col. 3, note et col. 391 ;
Inventaire sommaire des Archives
hospitalières antérieures à 1790,
t. I, p. 22 ; voir aussi A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 237 : côté oriental de la rue Saint-Jacques, au
sud de la rue des Noyers, « taberne
méritoire » fréquentée par la littérature de ce temps, concurremment
avec la Pomme de pin, le Castel ou Chasteau, la Magdalene et autres cabarets
d’étudiants ; nommément désignée et localisée dans Pantagruel (liv. II, p. 117, éd. Garnier.) et dans l’interrogatoire
subi devant l’official de Paris par le clerc maître Guy, magister Guido clericus, à propos du vol commis au collège de
Navarre par Villon et ses compagnons de débauche : « In taberna ad intersignum Mule, ante Sanctum
Mathurinum » (Etude biographique sur François Villon,
par Aug. Longnon, p. 58, 59) ; voir aussi art. 98], VII £
a IIII termes |
7 |
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La meson Robert Le Fanier [Il s’agit probablement
de Robert L’Englois, fanier, cité dans « le Travaill jusques a Saint
Mathelin », qui désigne la partie inférieure de la rue Saint-Jacques
depuis le coin de la rue des Mathurins jusqu’au carrefour Saint-Séverin ;
voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 69b, éd. par
H. Géraud, Paris sous Philippe le Bel, 1837, p. 156
et note 11, p. 317 ; voir aussi art. 98], qui fu Chanterel, qui
joint a la meson Hemon des Muriaus, IX £
a IIII termes |
9 |
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La meson Jaques Le Potier,
empres, L s. a II termes, a
Noel et a la Saint Jehan |
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50 |
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La meson au moines de Fretmont [Froidmont (Oise),
dioc. Beauvais, abbaye cistercienne ; voir H. Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., t. III, p. 261 (Fremont, « rue St Jaques
devant St Benoist », 1383) ; A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 75 (Frémont) ; voir aussi AN,
S 6213, n° 180, éd. par dom P. Glorieux. Aux origines de la
Sorbonne, t. II, p. 464
(Fromont, « rue Saint Jacques ») ;
Dom L.-H. Cottineau, Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés, t. I, col. 1224 (Froidmont) ;
« Maciot et Perrot, de la meson de Fremont », sont cités en 1292
« grant rue Saint Benoict, ou renc par devers Saint Ylaire » qui
désigne la partie supérieure de la rue Saint-Jacques, voisine de l’église
Saint-Benoît, ainsi dénommée « grant rue Saint Benoît » jusqu’en
1416 ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 71d, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe le Bel, 1837,
p. 162 et note 8, p. 329 ; voir aussi
art. 99] delez le cemetiere Saint Benoast, VI £
a IIII termes |
6 |
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La meson empres, XL s. por ce qui fu amorti au Serbonais [Voir AN,
S 6213, n° 180, éd. par dom P. Glorieux. Aux origines de la
Sorbonne, t. II, p. 464
(« rue Saint Jacques »)] |
40 |
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La meson qui fu mestre
Guerin de Gisiers [« Garinus de Gisiers, archidiaconus
Baiocensis, anno Domini Mo CCo XXXVo » ;
voir L. Brièle et E. Coyecque,
Archives de l’Hôtel-Dieu de Paris (1157-1300),
p. 480 ; Garin de Giset, archidiacre de Bayeux, qui a fait bâtir le
manoir, appelé en 1404 de la Longue Allée, le donne en 1235 aux religieux de
l’abbaye de Saint-Père de Chartres ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 225 (maison de la Longue Allée) ; R. Merlet, Inventaire sommaire des
archives départementales antérieures à 1790. Eure-et-Loir : archives
ecclésiastiques. Série H. T. VIII, p. 68, indique que ce
personnage est en réalité Guérin de Juziers, donateur d’une maison parisienne
au prieuré de Juziers ; V. Weiss,
notice dans V. Weiss (dir.), La Demeure médiévale à
Paris : répertoire sélectif des principaux hôtels, p. 142], XVI £ a IIII termes, et nous revendra la meson empres
le deces mestre Gefroi [Lamouroux a lu Gefroy] de Salienay |
16 |
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La meson Marte qui joint empres,
qui fu a l’evesque de Senliz, XL s.
a IIII termes |
40 |
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La meson Courat
Le Barbier, XL s. a IIII termes |
40 |
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La meson empres, qui fu
mestre Guillaume de Senz, XL s.
a IIII termes |
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40 |
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Item la
meson qui fu Guillaume L’Escuelier [Guillaume L’Escuelier qui paie 58 s. est
indiqué en 1292 « sus Petit Pont » ; voir BnF, Mss,
Fr. 6220, fol. 66b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe
le Bel, 1837, p. 150 ; voir aussi art. 86 et 87 ; dans le même manuscrit, un Godart Lescuelier est cité lors d’une
production de témoin du 9 février 1296 ; Jeanne Lescueliere, veuve
de « Guillaume Lescuelier, de Petit Pont », et « Johanne de
Londres et Byatris sa demoiselle, suers, filles jadis feu Guillaume »
sont citées dans une sentence de succession de 1297 : la veuve argue
« que le fruit de la moitié d’une meson assise en nostre terre et en
nostre seingnorie, de laquele veue estoit fete, estoit sien et apartenoit a
icele Johanne Lescueliere, a tenir de droit tout le cors de sa vie, par reson
de don que Godart Lesceulier, Ermenjart sa fame, Johan Lescuelier, Jorrete sa
fame et Henriet, fuilz d’icelle Johanne Lescueliere, de la volenté et de l’actorité
Jehan Quenabre, parcheminnier, son curateur, qui li diz fruiz estoit quant li
dons fu fes, et qui fere le pooient, comme seingnieurs d’usfruit, avoient fet
a la dite Johanne Lescueliere pour cortoisies et pour les bons services que
elle leur avoit fet », que les sœurs possèdent l’autre moitié dont elle
a l’usufruit, mais la sentence tient pour nuls les don et usufruit faits et
déboute la veuve ; un Jehan Lescuelier se voit confisquer sa marchandise
de bûches lors d’une sentence de novembre 1303, est encore cité pour vente de
marchandise le 30 novembre 1304 et se voit de nouveau confisquer ses
bûches le 23 juillet 1305 ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire
de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 135,
158, 163, 168], assise ou carrefour St Sevrin [S. peut être
transcrit indifféremment Saint ou Seint], XLVIII s.
qui fu la marcheandise, dont nous avons leittres du
Chastelet [Le Roux de Lincy : Cet article, intercalé, est d’une écriture postérieure ; de la
première moitié du xive siècle,
cependant] |
48 |
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La porte d’Enfer en
descendant au palais de Termes, et du palais tout contreval juques au bout de
la rue de la Serpent |
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Les
moines de Bles [Blés, ancien nom de Blois ; intéressante allusion à l’hôtel de
Bourg-Moyen ; A. Berty
et H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 180 (hôtel de Bourg-Moyen,
rue de la Harpe), n’ont pas relevé cette mention ; voir dom L.-H. Cottineau,
Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés, t. I, col. 398 : Blois,
« Bourg-moyen », abbaye d’Augustins ; voir aussi V. Weiss, notice dans V. Weiss (dir.),
La Demeure médiévale à Paris : répertoire sélectif des principaux
hôtels, p. 37] por leur
meson qui joint a la porte d’Enfer, LX s. a II termes, a Noel et a la Saint Jehan [Lamouroux a lu Jean], et XII d.
de fonz de terre |
60 |
12 fdt |
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Les Serbonnas por ce que il tiennent de nous, IIII £
a IIII termes |
4 |
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Suz la messon Roul de La
Pontiere [Sic pour
« Raoul de La Paneveire » que l’on retrouve dans cette même rue
en 1300 ; voir AN, KK 283 (1300), fol. 291b], en la rue de la Harpe,
devant la messon Hemon Le Pasteer, LXX s., que feu Roul de Pacy, jadiz [Le Roux
de Lincy et Lamouroux ont lu jadis] clerc du Palouer [A propos de
Raoul de Pacy, voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 30 ;
K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 28 ; AN, KK 283
(1299), fol. 159d et 1300, fol. 238c ; A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris,
2e partie, p. 106 ; B. Bove, Dominer la
ville, p. 645], nous lessa [Le Roux de Lincy : Cet article a été
écrit à la marge du bas du feuillet et postérieurement à 1305, puisque cette
année-là Raoul de Pacy était encore clerc du Parloir] /65 v°/ |
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70 |
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Li [Le Roux
de Lincy et Lamouroux ont lu Le]
sire de Herecourt [Lamouroux
a lu Herecour ; intéressante mention de l’hôtel d’Harcourt ;
A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 307, n’ont pas relevé cette indication ; dans le même manuscrit, messire Raoul
d’Harcourt obtient le 5 août 1305 l’autorisation
du Parloir de faire venir par eau 12 000 ardoises pour couvrir sa
maison ; voir AN, KK 1337, fol. 55 v°; A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 157 ; voir aussi V. Weiss,
notice dans V. Weiss (dir.), La Demeure médiévale à
Paris : répertoire sélectif des principaux hôtels, p. 82-83. — Le collège d’Harcourt, situé rue de la Harpe, a été fondé dès
1280 par Raoul d’Harcourt, chanoine de Paris, et agrandi par son frère Robert
d’Harcourt, évêque de Coutances ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. V, p. 419], VI d. et ob. a la Seint Remi |
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6 d. ob. |
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Guillaume de Herefort [« Guillaume
Harefort » qui paie 24 s. est cité en 1292 « de la porte
Gibert jusques a la Panevere » qui désigne la rue de la Harpe jusqu’au
carrefour formé par la jonction avec les rues Macon, Saint-Séverin et de
la Bouclerie ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68d, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe le Bel, 1837,
p. 155 et note 9, p. 316-317 ; tavernier dans cette même
rue en 1300 ; voir AN, KK 283 (1300), fol. 291a] por ses [Le Roux
de Lincy et Lamouroux ont lu les] mesons du palais, XIII £ a IIII termes |
13 |
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Mestre Pierre Le Blanc [Dans le
même manuscrit, « mestre Pierre Leblanc, chanoine jadis d’Amiens,
clerc » est cité comme ancien propriétaire lors de l’entrée en
possession d’une maison « assise au Palais de Termes », du
22 mai 1299, en faveur de « mestre Jehan Leblanc, clerc » ;
les mêmes et « Geffroi, vallet de son mestre Pierre le Blanc » sont
cités de nouveau le 18 décembre suivant, et les biens contestés à Jehan
Le Blanc sont remis le 27 janvier 1300 (n. st.) entre les mains du
Parloir ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 145 et 147-148 ; voir aussi art. 134 ;
ce personnage est par ailleurs cité comme ancien propriétaire dans la recette
des cens de l’abbaye de Longchamp de 1298 ; voir AN, L 1026,
n° 8, art. 43] por ses mesons, VII £ a IIII termes |
7 |
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La meson Robert Le Picart,
qui fet le coing de la rue au Fein, XXXVI s. [Le Roux
de Lincy et Lamouroux ont lu XXXVI £] a IIII termes |
36 |
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La meson Looys Chançon, XIIII s. a IIII termes |
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14 |
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La meson Raoul Briesche [« Raoul
Brieche » qui paie 12 s. est cité en 1292 « de la porte Gibert
jusques a la Panevere » qui désigne la rue de la Harpe jusqu’au
carrefour formé par la jonction avec les rues Macon, Saint-Séverin et de
la Bouclerie ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68d, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe le Bel, 1837, p. 155 et note 9,
p. 316-317 ; dans le même manuscrit, Raoul Briesche, décédé, est
cité le 19 janvier 1299 comme ancien propriétaire de cette maison
« en la rue de la Harpe » dont Perrenelle, veuve de « Robert
de Seint Denis », se dessaisit en faveur de « Rogier de
Baigneux » ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 148 ; voir aussi art. 24 et 223], et l’autre aprés qui est
appelee la meson du Figuier, L s. a IIII termes |
50 |
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La meson qui tient a la meson qui fu Gefroi de Portemue, au desouz de la
meson Raoul Briesche [Voir art. 23], laquele meson fu Daniel Le
Vinetier, XL s. a
IIII termes |
40 |
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La rue au Fein, deles le
pales |
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Les freres de Montrouge [Le Roux
de Lincy et Lamouroux ont lu Mont rouje ; cette indication donne à
croire que les guillemites eurent une première maison parisienne dans cette
rue, avant leur prise de possession des Blancs-Manteaux en 1297 ; voir aussi
art. 151], XXIIII s. a
IIII termes |
24 |
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La rue Erembourc [Lamouroux
a lu Erembourg] de Brye |
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Phelippe de Vitri [Dans le
même manuscrit, un « Estienne de
Vitri » est cité lors d’une menace de déshérence, faute d’acquittement
de dettes envers lui, du 10 novembre 1298, concernant une maison dans
cette même rue, et cité de nouveau le 7 janvier 1301 pour une garantie
qu’il donne sur cette maison ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 141 et 150 ; voir
aussi art. 152] por sa meson qui fu mestre Lorans de Guesmies, L s. a IIII termes |
50 |
|
||
|
|
La rue Renaut le Herpeur [Voir A. Berty et H. Legrand,
Topographie historique du Vieux Paris, t. V, p. 269-270 : « dans
un censier de la Ville, daté de l’an 1292 », on trouve, « comme se continuant en ligne directe,
« la rue Regnault le Harpeur, la plastrière du
coing de la Bouclerie et l’abruvoer de Mascon ». Cette plâtrière était
située à l’angle de la Bouclerie orientale et de la Bouclerie occidentale.
Donc cette dernière portait seule alors le nom de Bouclerie. Quand l’autre le
reçut, on y a ajouté l’épithète de petite, qui impliquait
nécessairement une idée d’infériorité et de postériorité »] |
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La platriere [Le Roux
de Lincy et Lamouroux ont lu Platriere ; cette plâtrière n’existait
plus, mais n’avait pas disparu des mémoires en 1457 ; J. Monicat,
Comptes du domaine de la ville..., col. 6
et 124] du coing de la Bouclerie [La
Bouclerie a aussi porté les noms de rue Regnault le Herpeur ou de l’Abreuvoir
Mascon ; voir A. Berty
et H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 14], XXIIII s. a IIII termes |
24 |
|
||
|
Fillon La Juive [« Fillon,
la fille de Corbueill », qui paie 70 s., est citée en 1292 parmi
les « Juis de la ville de Paris », sans plus de précision ; voir
BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 78b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe le Bel, 1837, p. 178] por sa meson, XX s. a IIII termes |
20 |
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L’abuvroer de Macons |
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La meson qui fu Loranz
Raguanel, qui joint a la meson Gautier de Princes [Gautier de
Princes qui paie 18 s. est indiqué en 1292 au « commencement de la rue
de la Serpent » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68b, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe le Bel, 1837,
p. 154 ; voir aussi art. 62], qui fu Pierre Bigot, CX s. a IIII termes |
110 |
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|
La rue
Pierre Sarrazin, vers les Cordeles [Voir BnF, Mss, Fr. 6736,
fol. 43b, éd. par J.-A. Buchon,
Chronique
métrique de Godefroy de Paris, suivie de la taille de Paris, en 1313,
p. 177 (« vers les Cordeles en la rue Pierre Saradin ») ;
A. Le Roux de Lincy et
L.-M. Tisserand, Paris
et ses historiens…, p. 176 (rue des Cordeles ou des Cordelles) ; A. Berty
et H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. V,
p. 315 : la rue des Cordeliers s’est appelée rue des
Cordeles (Dit de Guillot de 1300), des Cordelles
(Guillebert de Metz en 1407), vicus Cordigerorum ; auj. partie
occidentale de la rue de l’École-de-Médecine, la partie orientale portant en
1313 le nom de rue Saint Cosme ; voir aussi F. Godefroy, Dictionnaire
de l’ancienne langue française…, t. VIII, p. 80 : Resage :
devant les Cordeles], en descendant au cheves St Andri
des Arz [S. peut être transcrit indifféremment
Saint ou Seint] /66 r°/ |
|
|
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Le chancelier de Paris [A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. V, p. 529 : en 1303, maison « qui fut jadis à
Pierre le Mangeur, que l’en dit le cardinal de Rode, tenant d’un costé… et
aboutissant au conte de Forez », Pierre Le
Mangeur ayant été au xiie siècle
chancelier de l’Université] por sa meson qui fu
Guillaume Pinart [Il est peu probable que ce soit le plâtrier de
ce nom habitant ce quartier en 1253 ; voir AN, MM 128, fol. 121 r°], C s. a IIII termes |
100 |
|
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La granche Jehan Dupuis, XV s. a IIII termes |
|
15 |
|
|
|
La meson Balle Hart [« Baille
Hart, le recouvreeur », qui paie 20 s., est cité en 1292 au
« commencement de la rue de la Serpent » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68a, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe le Bel, 1837,
p. 153], XV s. a
IIII termes |
|
15 |
|
|
|
La meson Jehan de Seint
Benoast, empres la meson au chancelier, XXX s.
a IIII termes |
30 |
|
||
|
La grant meson misire
Oudart de Chambli [Clerc de la Chambre aux deniers du roi de 1285
à 1292 ; voir H. Jassemin, La Chambre des comptes de Paris au xve siècle,
p. 333 ; E. Lalou
et B. Suc, Ordonnances de l’hôtel du roi, [En
ligne] http://www.cn-telma.fr/ordonnances/ordonnance2/ ligne 109
et http://www.cn-telma.fr/ordonnances/ordonnance 3/ ligne 4], qui fu Guillaume Le
Neir, X s. a
IIII termes |
|
10 |
|
|
|
Les petites mesons dudit
misire Oudart, qui sunt empres, qui furent Mile Dumesnil, X s., a
Nouel et a la Seint Jehan |
|
10 |
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La grant meson de pierre
qui fet le coing de la rue au Poitevins, qui fu
Thibaut Le Breton, XVI s. a Noel et a la Seint Jehan [Le Roux
de Lincy et Lamouroux ont oublié cette ligne] |
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16 |
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|
La dame de Maci, VI s. a IIII termes et II s. de fonz de terre |
|
6 2 fdt |
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|
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La meson Richart [Lamouroux
a lu Richard] Macon, qui joint au petites mesons misire Oudart de Chambli, IIII s. VI d. |
|
4 |
6 |
|
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|
La rue aus Porees |
|
|
|
|
Mestre Gautier Le Fisician
por l’amortissement de sa meson de la rue au Porees, LX s. a IIII termes |
60 |
|
||
|
Mestre Renaut de Sessons, XXIIII s. a IIII termes |
24 |
|
||
|
|
La rue Sainte Gennevieve
ou Mont |
|
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|
Mestre Gautier [Lamouroux
a lu Gauthier] Le Fisician por sa meson de la rue Seinte Gennevieve [Le Roux
de Lincy et Lamouroux ont lu Sainte], qui jont [Sic
pour joint] au potier, XL s. a
IIII termes |
40 |
|
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|
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Grant Pont, la rue Seint [Le Roux
de Lincy et Lamouroux ont lu Sainte] Jaques de la Boucherie |
|
|
|
|
Jehan de La Miniere [Cordonnier
mentionné dans plusieurs rôles de la taille : « Jehan de La
Miniere, cordoanier », qui paie 30 s., est cité en 1292 « en
la rue des Arsis » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 44b,
éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe le Bel, 1837,
p. 99 ; voir aussi K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 147 ; idem
dans K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 134 (sans
métier) ; AN, KK 283 (1299), fol. 195c ; mort avant 1300 ;
voir AN, KK 283 (1300), fol. 271c] por sa meson ou il
demeure, et por ses mesons de la Boucherie, XIII £
a IIII termes |
13 |
|
|
|
|
Item por le fonz de terre
de sa meson ou il demeure, et de l’autre empres, XXXVI s. a Noel et a la Seint
Jehan [Cet article et le précédent sont à longue
ligne] /66 v°/ |
|
36 fdt |
|
|
|
La meson du coing de la
Boucherie, XXV s. a Noel et a la Seint Jehan |
25 |
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|
Le prestre de Seint
Liefroi por sa meson et les mesons de la Boucherie, LXX s. a IIII termes |
70 |
|
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|
L’Avennerie [C’est en
1300 que semble commencer la confusion phonétique entre l’Avennerie et La
Vennerie ; la présence ancienne des aveniers dans cette rue ne fait
aucun doute ; voir les rôles de la taille] |
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|
La meson du coing de l’Avannerie,
qui fu Jehan Boucel [Plusieurs homonymes que l’on ne peut distinguer
ici], XVI s. a Noel et a la Sein [Le Roux
de Lincy et Lamouroux ont lu Seint] Jehan |
16 |
|
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|
La meson Garnier de Seint Cloot [Un épicier
de ce nom se retrouve de 1296 à 1300 en « la rue des Petits Solers et la
Tabletterie » ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 79 (Garnier l’espicier) ;
K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 69 ; AN, KK 283
(1300), fol. 250d ; dans le même manuscrit, il est cité lors d’une sentence du
4 mai 1296 pour son intervention en faveur d’un jaugeur de vin ;
voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris,
2e partie, p. 131], XLIIII s. [Lamouroux a lu LXIII s.] a Noel et a la Seint
Jehan, c’est a savoir VIII s.
de fonz de terre et XXXVI s. de crois de cens [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu
crois, de cens] |
36 8 fdt |
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Greve |
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La place de Greve qui fu
mestre Guillaume de Londres [Place achetée vers 1141-1142 au roi
Louis VII moyennant 70 £ ; voir R. de Lasteyrie,
Cartulaire général de Paris, p. 277-278, n° 289 ; Charpentier juré, connu de 1295 à 1300 ; voir
K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 171 ; AN,
KK 283 (1300), fol. 277c ; J. Jezierski, Une source de la topographie parisienne du
Moyen Âge…, p. 409 ; ce personnage est par ailleurs cité comme propriétaire de maisons dans la
recette des cens de l’abbaye de Longchamp de 1298, pour des rentes à Paris, ;
voir AN, L 1026, n° 8, art. 14, 56 et 83], VI £ XVIII d. a [Lamouroux a oublié ce mot] IIII termes |
6 |
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18 |
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La Mortelerie |
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|
La meson Michel Belone [Dans le
même manuscrit, un « Michiel
Beloue » ou Belone est cité lors d’une sentence de succession du
6 juillet 1290, son demi-frère Pierre et lui
réclamant et obtenant la succession de leur mère Marie, remariée à « Robert
Beloue », pour compenser l’absence de succession de leur père, leur
demi-sœur ayant été mariée du vivant de ses parents (Robert et Marie) ;
le 2 juillet 1302, le Parloir restitue à Jehannot Chartain,
« demeurant en la Mortelerie », un chauderon pris en gage « en
sa meson por la finance de son celier » ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 106 et 155 ; voir aussi art. 210], L s. a III termes ;
ces L s. eumes nous de Chartreuse por ce que il tienent amorti de nous |
50 |
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La rue Andri Malet |
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Mestre Phelippe d’Yssi [Peut-être
est-ce « mestre Phelippe d’Ici,
maçon » en 1296, mais il habite alors dans la paroisse
Saint-Laurent ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 87] por sa meson [por sa meson est répété] qui fu mestre Robert de Miauz, VI £ a IIII termes, et prent Seint Merri jacun an XL s. por l’amortissement des VI £ |
6 |
|
|
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|
|
[Somme totale des rantes :] VIIIxx I £ VI s.
VI d. [Cette somme, oubliée par Le Roux de Lincy
et Lamouroux, est d’une écriture nettement postérieure, probablement du xvie siècle. Sans
compter les fonds de terre, nous trouvons 167 £ 6 d. ob. ;
si on exclut les articles ajoutés postérieurement, nous arrivons à 161 £
2 s. 6 d. ob. ; il n’y a plus que 4 s. d’écart. Le
total des fonds de terre est de 2 £ 7 s. Le total des rentes
ajoutés postérieurement est de 5 £ 18 s.] |
161 |
6 |
6 |
|
|
Ce
sunt les chief cens [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu
cenz]
et les fonz de terre de la marchaandise de l’iaue de Paris |
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L’Avennerie |
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La meson qui fu Phelippe Villain, VI d. a la Seint Remi |
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6 |
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La meson qui fu feu Nicolas Gibouin, qui est Jaques Moriau [Probablement
le Jaques Morel de 1292 ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 51b,
éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe le Bel, 1837,
p. 115 ; dans le même manuscrit, un Jaques Moriau, bourgeois hansé, est assigné
à comparaître les 14 et 30 août 1297 devant le Parloir aux bourgeois
pour une infraction aux privilèges de la Marchandise de l’eau et, après
confiscation de vins de Bourgogne descendus à Rouen, il est définitivement expulsé
de la hanse le 29 février 1298 (n. st.) ; voir A. Le Roux de
Lincy, Histoire
de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 135-136
et 137 ; voir aussi art. 54], joinant a la meson Gilebert Le Poulalier [Voir
art. 54] et a la meson Climent de Courbeul, III d. ob., et est a present Jehan de Fontenay [Le Roux de Lincy : Ces mots sont d’une écriture plus
moderne,
du commencement du xive siècle] /67 r°/ |
|
|
3 d.
ob. |
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|
La meson qui fu Robert Galeran, qui est Climent de Corbeul, III d., et est a présent Jehan
des Loges, notaire du Chastelet [Le Roux de Lincy : Ces mots sont
d’une
écriture plus moderne] |
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|
3 |
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|
La meson qui fu Guillaume Luilier, qui est Gilebert Le Poulalier [On le
retrouve dans cette même rue de 1292 à 1300 ; voir BnF, Mss,
Fr. 6220, fol. 51b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe le Bel, 1837, p. 115 ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille
de Paris, l’an 1297, p. 155 ; AN, KK 283 (1300), fol. 276d ; dans le même manuscrit, « Gilebert
Le Poulalier » est cité lors d’une sentence du 13 novembre 1299
et doit faire « une chambre aisiees » et
« estouper un huis qui est en ladite meson par derrieres »,
travaux qu’il a promis à son locataire Henri Lalemant ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 146-147] voir aussi
art. 52], qui joint a la meson Jaques Moriau [Voir
art. 52] et a la meson Pierre Brasart [Tierri
Brasart, dans cette même rue en 1296 et suiv. ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille
de Paris, l’an 1296, p. 156], III d. |
|
|
3 |
|
|
|
Summa : XV d. ob. [Somme exacte] Et est a savoir
que nous avons en ces IIII mesons, et es autres de l’Avennerie, qui sunt
en nostre terre, la coustume du blé et de l’avene que l’en [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu l’on ; dans le même manuscrit, la coutume du blé appartenant
à la Marchandise de l’eau est adjugée à « Jehan
Le Cervoisier, demeurant en la Vannerie » le 10 juillet
1312 ; voir A. Le Roux de
Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris,
2e partie, p. 172] i vent par an |
|
15 d.
ob. |
|
|
|
La rue Seint Jaques de la Boucherie |
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|
|
|
La meson qui fu Adan Le Flamanc, qui joint a
la meson Symon Paien [Le Roux de Lincy
et Lamouroux ont lu Payen], sicomme ele se comporte en toutes manieres, juques a la Boucherie, XVI d. |
|
16 |
||
|
La meson Symon Paien [Lamouroux a lu Payen ; un « Simon
Paien » qui paie 48 s. est cité en 1292 « rue des Arsis »,
dans la 2e quête de Saint-Jacques-de-la-Boucherie, donc côté
ouest ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 44b, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe le Bel, 1837,
p. 100], VI d. |
|
|
6 |
|
|
|
Summa [Cette somme ne concerne que les deux articles précédents] : XXII d. |
|
22 |
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|
Li roys por ce qui il tient de nous du Parlouer, XX s. a
la Chandeleur |
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20 |
|
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|
La rue aus Escrivains,
outre Petit Pont |
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Le Temple de Paris por la censive qui fu Thibaut de Ville Evrat [Citée par
ailleurs dans les archives du Temple], c’est a savoir [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu assavoir] por la meson Guillaume Passer mer [Ajout dans l’interligne du dessus ; « Guillaume Passemer » qui paie
8 s. est cité en 1292 « rue aus Escrivains » ; voir BnF,
Mss, Fr. 6220, fol. 69c, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe le Bel, 1837, p. 157 ; ce
parcheminier est connu dans cette rue jusqu’en 1300 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille
de Paris, l’an 1296, p. 229 ; AN, KK 283 (1300),
fol. 291c], et por ce que il ont en la rue aus
Escrivens, VI d. ob. |
|
|
6 d.
ob. |
|
|
|
La rue Sainte [Lamouroux a lu Seinte] Gennevieve ou Mont |
|
|
|
|
Seinte Gennevieve por IIII mesons qui tienent de nous en la dite rue, II s. IX d. ob. [Dans le même manuscrit, « Marguerite La Parisianne »
est citée le 15 novembre 1297 et doit garnir sous quinzaine, « en
la grant rue Seinte Genevieve, en nostre censive, (…) la meson de la
Serpent », afin que Nicolas du Pin, tanneur, puisse percevoir les sommes
qu’elle lui doit ; elle est de nouveau citée pour la saisine de cette
maison le 18 novembre 1299 ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 105 et 147], c’est a savoir por les dites IIII mesons qui joinent a la meson Dreue [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Dreve] Le Panetier, II s., et por la vigne de la fosse monseigneur Symon de Seint Denise, IX d. et ob. Item VI oes toutes blanches le jor de la feste Nostre Dame en septembre por le
fié de Roeni [Rosny, auj.
Rosny-sous-Bois, dép. Seine-Saint-Denis, arr. Le Raincy ; à propos de
Symon de Saint-Denis et des hommes de Rosny, voir A. Luchaire, Histoire des institutions monarchiques de la France sous les premiers
Capétiens (987-1180), t. II, 1883, p. 322-323] |
|
2 |
9 d.
ob. |
|
|
|
La porte Gibart |
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|
|
La meson a l’evesque d’Auceure [L’hôtel des évêques d’Auxerre figure sur le plan de Berty ; après la
mort de Guillaume III de Grez († 29 janvier 1294 n. st.),
l’évêché reste vacant jusqu’à l’élection de Pierre de Mornay ; voir Abbé
J. Lebeuf, Mémoires
concernant l’histoire civile et ecclésiastique d’Auxerre…, t. II,
1743, p. 415 et. I, 1848, p. 470 ; V. Weiss,
notice dans V. Weiss (dir.), La Demeure médiévale à
Paris : répertoire sélectif des principaux hôtels, p. 25], qui fu Jaques Brichart, IX d. /67 v°/ |
|
|
9 |
|
|
|
[La
rue au Deus Portes] |
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|
|
Les escoliers de Suesse
pour leur meson de la rue de la Serpent, VI d.,
et pour leur granche, I denier [Le Roux
de Lincy et Lamouroux n’ont pas transcrit cet article ajouté en haut de la
page et assez effacé ; voir également l’article, ajouté lui aussi,
au bas du fol. 69 v°, art. 138 ; ce collège est situé sur
le côté septentrional de la rue des Deux Portes, vers la rue Serpente] |
|
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7 |
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|
La rue Renaut le Herpeur,
outre Petit Pont |
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|
Gautier de Princes [Voir
art. 29] por sa meson ou il demeure, qui fet le
coing de la dite rue et aboutit en la rue Seint
Germain des Prez, XXXII d., et por ses estables, XII d., et por sa granche qui fu
Guiot de Lay, joinant a la granche dame Agnes d’Acre [Une dame de
ce nom réside devant le palais de la Cité, « place Saint Michiel »,
partie méridionale de la rue de la Barillerie, en la paroisse
Saint-Barthélemy, de 1292 à 1300 ; voir BnF, Mss, Fr. 6220,
fol. 60b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe le Bel, 1837, 1837, p. 135 ; AN, KK 283
(1300), fol. 283c ; voir aussi art. 75 ; dans le même
manuscrit, « maistre Jehan d’Acre » livre du vin à la Ville le
24 décembre 1280 ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 105], II s. Summa
que il doit : V s. VIII d. |
|
5 |
8 |
|
|
La maison Nicolas de Corbeul [Peletier
décédé avant 1298 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 230 ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille
de Paris, l’an 1297, p. 212], qui fu Guillaume Nourrice, et qui fu Estrangle Gatiau, qui joint a la
meson qui fu Osanne, qui est estables a present, XII d. |
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12 |
||
|
Pierre Marcel por sa meson qui fu Jehan de Tormi, I d. |
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|
1 |
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|
Morise L’Espicier [Ce personnage est par
ailleurs cité dans la recette des cens de l’abbaye de Longchamp de 1298, pour
des rentes à Paris ; voir AN, L 1026, n° 8, art. 20, 69
et 94] por sa meson qui fu Paquier Le Coutelier, II s. |
|
2 |
|
|
|
Gefroi, le taillieur
[Lamouroux a lu Tailleur] de pierre [Gefroi Le
Breton, tailleeur de pierre, est indiqué en 1292 au « commencement de la
rue de la Serpent » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68b,
éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe le Bel, 1837,
p. 154 ; voir aussi art. 81], por sa meson qui fu Guillaume Le Pataar [Dans le
même manuscrit, un « Henri Le Pataar » est cité pour une donation
entre vifs du 11 janvier 1300 en faveur de son neveu Colin et de ses
héritiers, concernant sa maison « en la rue de la Viez
Plastriere », autre nom de la rue Serpente, entre la maison
d’Henri Le Charpentier et celle du « tresorier de Biauvez », en la
censive du Parloir ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 150], qui fet le coing de la rue Renaut le Herpeur, IIII s. |
|
4 |
|
|
|
Emenyart La Barbiere [Dame
Emengart La Barbiere est indiquée en 1292 au « commencement de la rue de
la Serpent » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68b, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe le Bel, 1837,
p. 154 ; voir aussi art. 80] por sa meson qui fu Thibaut Morise, IIII s. |
|
4 |
|
|
|
Jehan Le Juif por sa meson qui joint a la
meson Fillon La Juive, II s. |
|
2 |
|
|
|
Hue L’Estuveur por sa granche qui joint empres la meson Jehan Le Juif, II s. |
|
2 |
|
|
|
|
La rue Renaut le Herpeur |
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|
|
Phelippe Le Fanier por sa meson qui fu Phelippe de Lorrez, et puis
Richart L’Enlumineur, IIII s. |
|
4 |
|
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|
Henri Le Forbeur por sa meson qui fu Nicolas Huidelon, qui joint a la meson [Lamouroux a lu maison] Phelippe Le Fanier, XXVIII d. |
|
28 |
||
|
Phelippe Boucel [Le Roux de Lincy
et Lamouroux ont lu Boncel] por- sa meson qui joint a la
meson Henri Le Forbeur et a la place qui fu Raoul de Paci [Plusieurs
homonymes que l’on ne peut distinguer ici], XXVIII d. |
|
|
28 |
|
|
{Les hoirs feu Jehan de Paci} [Mots biffés]
Eude Le Barbier [Ajout dans
l’interligne du dessus ; probablement
« Heude Le Barbier » qui habite rue Saint-Séverin en 1297 ;
voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille
de Paris, l’an 1297, p. 205] por {leur} sa [Leur, biffé, est remplacé dans l’interligne du dessus par sa] place [Le Roux de Lincy : Ces
mots sont effacés dans le manuscrit et remplacés par les suivants :
Eudes le barbier por sa place qui fu Jehan
de Paci le drapier...
d’icelui Eudes], qui fu Jehan de Paci, le drapier [Ajout dans l’interligne du dessus], qui joint a la meson feu Phelippe Boucel et a la meson qui fu Daniel
Le Pescheur, et puis Richart Gruel [Bourgeois de Paris
mentionné en 1277 ; voir Ch. Fierville, Histoire généalogique
de la maison et de la baronnie de Tournebu…, p. 31, note 4.
Il meurt avant novembre 1306 ; voir A. Terroine et L. Fossier,
Chartes et documents de l’abbaye de Saint-Magloire, t. II, p. 191 ;
ce personnage est par ailleurs cité dans la recette des cens de l’abbaye de
Lonchamp de 1298, pour le « fié de Paris » à la Saint-Remi ;
voir AN, L 1026, n° 8, art. 38], XX d. |
|
20 |
||
|
Robert Aucigne por sa meson qui fet le coing de la Bouclerie [Le h de Boucherie a été gratté en l à juste titre], qui fu Daniel Le Pescheur [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont oublié ces cinq mots], et puis Richart Gruel [Voir note à l’art. 73], XX d. /68 r°/ |
|
|
20 |
|
|
Dame Agnes d’Acre [Voir art. 62] por- sa meson qui fu Auberi de Champigni, ob. a la Seint Remi ;
or est meintenant Nicolas de Miauz, clerc [Le Roux de Lincy : Ces mots, ajoutés à la ligne, sont d’une écriture plus moderne] [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Miaus clerc] |
|
|
ob. |
|
|
|
La grant rue Seint Germain
des Prez |
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|
|
La meson feu Raoul Le Tyais, II d. ob. |
|
|
2 d.
ob. |
|
|
La meson Benoast Morin, I tournois |
|
|
1 t. |
|
|
La meson Crescent [Voir A. Berty
et H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. V, p. 464 : façade postérieure de
la maison du Crescent (1439), sur le côté méridional de la rue de l’Hirondelle,
englobant au xve siècle
la maison de l’Estoille rue Saint André des Ars] empres, I tornois |
|
|
1 t. |
|
|
La meson Esmeraude, ob. |
|
|
ob. |
|
|
La meson Emenyart La Barbiere [Voir
art. 67], qui fu Gautier Le Mercier, VIII d. |
|
|
8 |
|
|
Gefroi, le tailleur de
pierre [Voir
art. 66], por sa meson [Le Roux de Lincy
et Lamouroux ont oublié ces trois mots] qui fu Noel Le Regratier, VI d. |
|
|
6 |
|
|
|
Summa : XVIII d. ob. [Pour simplifier ses totaux, le comptable a
converti les 2 deniers tournois en 1 denier et obole parisis. Nous
ferons de même dans nos comptes] |
|
18 d.
ob. |
|
|
|
La rue Seint Andriu des
Arz |
|
|
|
|
La meson qui fu Guillaume
au Potences, V s. |
|
5 |
|
|
|
La meson au Chauderons [Nom de l’enseigne très probablement], II s. |
|
2 |
|
|
|
La meson mestre Jehan de
Montleheri, qui fet le coing de la rue de la Serpent [La rue Saint André des Ars ne croisait pas
la rue de la Serpent ; le copiste confond probablement avec la
rue Renaut le Harpeur], II s. |
|
2 |
|
|
|
|
Summa : IX s. [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu
XX s.] |
|
9 |
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|
La rue de Petit Pont |
|
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|
|
La Sauçoie [Il s’agit ici de la léproserie pour femmes de La
Saussaye (Val-de-Marne), fondée par Louis VII en 1161, établie sur la
paroisse et commune de Chevilly, près de Villejuif ; le revenu assigné à
cette maison par les rois comprend notamment, à Paris, une rente de 3 £
18 s. en 1163 sur le péage du Petit-Pont ; voir Dom J. Du Breul, Le Théâtre
des antiquitez de Paris, 1612, p. 1214 et suiv ., Dom
M. Félibien, Histoire
de la Ville de Paris...,
t. II, p. 916-917 ; Gallia christiana..., t. VII, 1744,
col. 635-640 ; Abbé J. Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse
de Paris,
t. X, 1757, p. 55-59 (notamment p. 58) et t. IV, 1883,
p. 39 ; L. Le
Grand, Les Maisons-Dieu et léproseries..., dans
Mémoires de la Société de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, 25, 1898, p. 95-98, notamment 96 ;
sur ses propriétés parisiennes, voir BSG, ms. 356, p. 204-205, « De
domo que fuit Godefridi Boucel in vico de Sabulo », septembre 1223,
concédant la moitié de deux maisons rue du Sablon aux sœurs de La
Saussaye (sorores de Salceia) par l’abbaye de Sainte-Geneviève ;
voir aussi, entre autres, AN, S 4876, d. 7 (ordre de Saint-Lazare,
diocèse de Paris, maladrerie et hôpital Notre-Dame de la Saussaye,
[1316-1674]-1676) ; BnF, Mss, Fr. 15765, fol.
263, papiers du président de Harlay relatifs au prieuré de La Saussaye ;
BSG,
ms. 376, fol. 66 et suiv., pièces touchant le couvent et la léproserie
de Notre-Dame de La Saulsaye, au diocèse de
Paris ; et
ms. 701, fol. 13, note historique sur le monastère de La Saussaye,
1161-1581. — Il ne s’agit donc pas ici de la sauçoie « ou Bievre chiet en
Seine » ou d’un
quelconque patronyme; voir à ce propos Dom
M. Félibien, Histoire
de la Ville de Paris...,
t. IV, 1725, p. 516 : fiefs de Sainte-Geneviève, 1296,
« usque ad molendinum de Coupeel, in illa via et post retro usque ad
saliciam et usque ad poncellum quem burgenses Parisiense fecerunt fieri ad
manum sinistram usque ad Sequanam » ; L. Tanon,
Histoire des justices des
anciennes églises et communautés monastiques de Paris…, p. 236 et 353 : « de l’arrivage
du port de Petit Pont, sicomme il se comporte jusques au poncel des Bourjois,
vers la sauçoie ou Bievre chiet en Saine » ; on trouve Jehan de La Sauçoie, tailleur,
en 1296, mais il est rue de la Harpe ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille
de Paris, l’an 1296, p. 222] por [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu pour] leur meson qui
fu Eude de St Merri [S. peut être
transcrit indifféremment Saint ou Seint], pres de la boucherie
de Petit Pont, XII d. |
|
12 |
||
|
Guillaume L’Escuelier [Voir
art. 14] por sa meson qui fet le coing de St Sevrin [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint ; au xve siècle, c’est la
maison de l’Image Saint-Jean, contiguë à la maison des Maillets], I d. |
|
|
1 |
|
|
Jordain Le Chandelier por sa
meson des Malles [Aucune
enseigne des Malles n’étant connue, ce doit être des Maillets, il en existe
au moins deux dans cette rue ; voir H. Sauval, Histoire et
recherches des antiquités...,
t. III, p. 283 et 293, cité par A. Berty et H. Legrand,
Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 164 : maison ou
« hostel des Maillets, au carrefour de Sainct Severin, faisant le coin
de la rue Sainct Julien » (1427-1434) ; il s’agit bien de cette
enseigne, contiguë à l’art. 86], qui fu Jehan des Chanz, joinant a la meson Guillaume L’Escuelier et a la
meson feu Henri Le Flamanc, IIII d. |
|
|
4 |
|
|
Saint [Lamouroux a lu Seint] Julian por les chambres
qui sunt [Le Roux de Lincy
et Lamouroux ont lu sont] delés St Blave [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint ; sic pour St Blaise, petite chapelle située rue
Galande, au sud de Saint-Julien-le-Pauvre ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 164-165], XIII d. |
|
13 |
||
|
La meson qui fu Richart Le
Fevre, qui joint a la meson qui fu Robert Le Neel [Alias Loneel ; voir art. 4 ; Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu Lonee], III d. |
|
|
3 |
|
|
La meson qui fu Nicolas
Choe [Voir art. 1], V poitevines |
|
|
5 poit. |
|
|
La meson Bernart Filot [Voir art. 2] empres, V poitevines |
|
|
5 poit. |
|
|
|
Summa de Petit Pont :
XXXV d. ob. [Somme exacte (la poitevine fait ¼ de
denier)] /68 v°/ |
|
35 d.
ob. |
|
|
|
[VI mesons] |
|
|
|
|
La meson Ysambart Le Queu,
qui fu Guillaume de St Benoast [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], V poitevines |
|
|
5 poit. |
|
|
La meson Agnes La Ciriere [Voir art. 3], qui fu Pierre Jencian [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Jentian ; Sic pour Gencien
(plusieurs homonymes)], V poitevines |
|
|
5 poit. |
|
|
La-meson qui fu Colin d’Issy, devant St Sevrin [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], IIII d. |
|
|
4 |
|
|
Guillaume Le Breton [Un homonyme est par ailleurs cité dans lla recette des cens de
l’abbaye de Longchamp de 1298, pour le « fié de Paris » à la
Saint-Remi ; voir AN, L 1026, n° 8, art. 51] por la meson Henri de St Denis [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], qui joint a icele, IIII d. |
|
|
4 |
|
|
La Frisonne por la meson
qui fu au Frison [Probablement
en face de l’extrémité orientale du côté septentrional de la rue Galande pour
la partie de cette rue comprise dans la 1e quête de la
paroisse Saint-Séverin : « l’autre renc de la rue de Garlande, a
coumencier encontre la meson au Frison, en venant jusques au coing de la rue
Saint Julien » en 1296, « rue de Guerlande, le renc au
Frison » en 1297 ; Raoul Le Frison y est tavernier en 1292, gendre
de Jehan du Bois en 1296 et cité dans les morts du quartier Saint-Séverin en
1297 ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 66d, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe le Bel, 1837, p. 151 ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille
de Paris, l’an 1296, p. 218,
note 3 et K. Michaëlsson, Le Livre de la taille
de Paris, l’an 1297, p. 201, 396, note 1 et 447 ; la
« meson qui fu au Frison correspondrait, sur le plan de Berty, à la
maison de la Bannière de France (1254) qui appartient à la Nation d’Allemagne
et aurait « servi à abriter, en tout ou en partie, le collège de
Dampnemarche, alias de Suesse ou de Dace » ; un peu à l’est,
les « escholes a la Nation de Picardie » ou « Petites Escholes »
appartiennent en 1343 à Guillaume Le Frison ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 151 et 161-162], II d. ob. |
|
|
2 d.
ob. |
|
|
L’arceprestre de Seint
Sevrin [Le presbytère de Saint-Séverin
est situé rue des Prêtres Saint-Séverin en face de l’entrée de l’église] por xii s. de cens que il a, atenant
a la meson a la mirgesse [Le Roux de Lincy
et Lamouroux ont lu margesse ; voir J.-B. de La Curne de Sainte-Palaye, ), Dictionnaire historique de l’ancien langage françois…, t. VII, p. 389 : femme exerçant la médecine], II d. ob. |
|
|
2 d.
ob. |
|
|
|
Summa de ces VI mesons : XV d. ob. [Somme exacte] |
|
15 d. ob. |
|
|
|
La grant rue Saint
Mathelin [Nom de la
rue Saint-Jacques dans le Dit de Guillot de 1300 ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 208] juques a la porte de
Nostre Dame des Chanz [D’après Dulaure, la porte Saint-Jacques,
achevée vers 1212, se nomme à l’origine « porte Notre Dame des
Champs » ; voir A. Bonnardot, Dissertations archéologiques sur les anciennes enceintes de Paris…,
p. 268] |
|
|
|
|
Seint Germain des Prez por la meson a la Mule [Voir art. 5], et por la meson au talemelier qui est empes [Sic pour
empres], ou il
ont XVI s. de crois
de cens [Ces
16 s. n’étant pas pour la Marchandise de l’eau, ils ne sont pas à
additionner], XIII d. et ob. |
|
13 d. ob. |
||
|
Les moinnes de Fretmont [Voir art. 8] por leur meson delez le cemetiere St Benoast [S. peut être
transcrit indifféremment Saint ou Seint], I d. |
|
|
1 |
|
|
La meson empres, III d. |
|
|
3 |
|
|
La meson Henri Platraz, III d. |
|
|
3 |
|
|
Mestre Looys, chanoinne [Le Roux de Lincy
et Lamouroux ont lu chanoine] de St Benoast [S. peut être
transcrit indifféremment Saint ou Seint], por sa meson qui fet le coing, de la rue au Porees [Rue disparue sous la Sorbonne au XIXe
siècle], XII d., et por I cartier
de vigne por sa provende, II d. ob. |
|
14 d. ob. |
||
|
L’evesque de Langres por sa meson [Il ne peut pas s’agir ici de l’hôtel des évêques
de Langres connu au xve siècle
car il n’est pas dans la même censive ; sur cet hôtel, voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 272-274 ; V. Weiss, Cens et
rentes..., p. 174, 646], IIII s. |
|
4 |
|
|
|
Les Serbonnais por leur meson qui fu a l’Ospital, II s. VI d. |
|
2 |
6 |
|
|
Le dean de Herefort [Doyen de Hereford, en
Angleterre] por sa meson, VII s. VI d. |
|
7 |
6 |
|
|
Maheut La Regratiere por sa meson qui fu Phelippe de Riz, qui joint a la meson l’evesque de Langres [Voir art. 103], XVIII d. |
|
18 |
||
|
L’autre meson empres, qui fu Phelippe de Riz, XVIII d. |
|
|
18 |
|
|
Jehanne La Limozine [Lamouroux a lu
Limosine] por sa meson qui fet le
coing de rue Neuve au Jacobins [Voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 204 : le passage des Jacobins est anciennement
qualifié de rue : « rue si comme l’en vait de Sainct
Estienne des Grez à la porte Gibart » en 1281, auj. partie de la rue Cujas ; ce
pourrait être aussi la « rue qui est entre lui [moines de Seint Denis] et
le refretouer as freres Prescheurs » ou la « rue Neuve au
Jacobins » ; Berty et Tisserand ne parlent pas de cette rue ; voir aussi art. 256], II s. VI d. |
|
2 |
6 |
|
|
La meson mestre Michiel, chanoinne de Seint Estiene, qui fu [Lamouroux a lu
fut] mestre Remon, chanoinne /69 r°/ de St Estiene [S. peut être
transcrit indifféremment Saint ou Seint], II s. VI d. de fonz de terre et VII s. VI d. de mainmorte |
|
2 et 7 |
6 6 mainmorte |
|
|
La meson qui fu Noel [Lamouroux a oublié
ce mot], chanoinne de St Estiene [S. peut être
transcrit indifféremment Saint ou Seint], qui est empres, II s. |
|
2 |
|
|
|
Le chevecier de Saint Estiene des Grés [Lamouroux a lu
Seint ; « Le chevecier de Sainct Etienne des
Grez » perçoit en 1421 cens et rente sur la maison du Paon et de l’Escu
de France, « pres la porte Sainct Jaques » ; voir H. Sauval, Histoire et
recherches des antiquités..., t. III, p. 294,
cité par A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 248] por sa meson qui joint a la meson feu
Phelippe de Riz, III s. VI d. |
|
3 |
6 |
|
|
|
Summa : XXXVII s. XI d. [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu
XXXVII s. II d. ; somme
exacte incluant les VII s. VI d. de mainmorte ; voir note
à l’art. 98] |
37 |
11 |
|
|
|
La rue Seint Estiene des
Grés |
|
|
|
|
Le prestre de Seint
Benoast por sa partie de III quartiers
de vigne qui sont en vigneron [Sic pour vigneronnage], qui servent a la lampe [Le revenu de cette vigne sert au luminaire], IIII d. ob. |
|
|
4 d.
ob. |
|
|
Mestre Girart por sa
partie d’icele vigne, IIII d. ob. |
|
|
4 d.
ob. |
|
|
La communeté de Seint
Benoast por la censive de Termes, et por la meson qui fu Anelot de
Villejuive, asise au palais, II d. ob. |
|
|
2 d.
ob. |
|
|
|
Summa : XI d. ob. |
|
|
11 d.
ob. |
|
|
Charrori en la Cité |
|
|
|
|
Estiene Nevelon [Très probablement l’orfèvre connu depuis
1291 ; il travaille sur le Grant Pont de 1292 à 1296, puis sur la rive
droite de 1297 à 1300 ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 14b, éd.
par H. Géraud,
Paris sous Philippe le Bel, 1837,
p. 33 ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 41 ;
K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 29 ; AN,
KK 283 (1300), fol. 236d ; dans le même manuscrit, il est cité lors d’une sentence de succession du 22 août 1291 et
sa femme Alès est veuve de l’orfèvre Andri de Douay ; voir A. Le Roux de
Lincy, Histoire
de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 107] por sa meson de
Chairrauri [Lamouroux a lu
Chairaurri], qui fu Pierre L’Apostoile [ dans le
même manuscrit, un « Simon
L’Apostoille » est cité lors de la même sentence ; voir A. Le Roux de
Lincy, Histoire
de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 107], XI d. |
|
|
11 |
|
|
Mestre Robert Foison [Conseiller au Parlement en 1296 ; voir M. Popoff, Prosopographie des gens du Parlement…, 1996,
p. 563] por sa meson qui fu Jaquete, II d. |
|
|
2 |
|
|
La meson de Marché Palu,
qui fet le coing de la rue aus Oublaiers [Pourcelet noir sur le plan de Berty], VI d. |
|
|
6 |
|
|
L’Ostel Dieu de Paris por leur
granche de Termes [Selon la Déclaration du temporel de l’abbaye
des Vaux de Cernay de 1511, « Les
religieux, abbé et convent de l’abbaye de Nostre Dame des Vaulx de Cernay
possédaient plusieurs maisons, caves, cours et jardins, assis à Paris, ès
rues du Foin et de la Harpe, d’ancienneté nommés la granche du palais des
Thermes » ; voir A. Berty
et H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 137-138 ; voir aussi
art. 140], X d. Item
por les hostises [F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française…, t. IV, p. 505 : Hostise : demeure d’un
hoste] deles Seint Benoast, IX d.
Item por la meson Robert des Estables, IIII s.
Item por la meson mestre Jaques Le Breton, III s.
VI d. ; et por la
vigne qui fu Durant des Chanz de Crochart [Nom d’une vigne que l’on retrouve à l’art. 170], III d., et por le cens Constance de Braye [Voir aussi
art. 232], II d. Item por la
vigne qui fu a la commune [Sic pour communauté], XVIII d., et III s.
VI d. por la mainmorte et
tout ce qui est deu a la Seint Remi. Summe [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Summa] : XIIII s. VI d. |
|
14 |
6 |
|
|
Li Hospitaus por leur vignes de Lorcienes, IIII d. et ob. |
|
|
4 d.
ob. |
|
|
Nostre Dame de Paris por la terre Hue de Gant [Il s’agit là de la plus ancienne mention connue
de cette terre], III s., et por la terre de Garlende, IX d. Le chapistre [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu chapitre] dist [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu dit] que il n’en set rien /69 v°/ |
|
3 |
9 |
|
|
|
C’est le cens d’Ivri |
|
|
|
|
Thomas Langlois por arpent
et demi de vigne, XVIII d. |
|
|
18 |
|
|
Le prestre d’Yvri por I cartier de vigne, III d. |
|
|
3 |
|
|
Ysabiau de Compigne, por
ce que eile tient de nous, IIII d. |
|
|
4 |
|
|
Jehan Le Bouchier por ce que il tient de nous, II d. |
|
|
2 |
|
|
Robert de Braye por I cartier de vigne, III d. |
|
|
3 |
|
|
La fillie feu Hebert Leroy
por I cartier de vigne, III d. |
|
|
3 |
|
|
Huchon L’Orbateur [Un Parisien de ce nom (prénommé Hue plus tard)
habite rue Jehan Le Conte en 1297 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille
de Paris, l’an 1297, p. 128] por I cartier de vigne [Le Roux de Lincy a lu cartiers ; Lamouroux a lu
III cartiers], III d. |
|
|
3 |
|
|
|
Summe [Lamouroux a lu Summa] : III s., et le frecent por nous
Jehan Luseite, de Ivri [Le Roux de Lincy, note 1 : Ces deux lignes sont écrites postérieurement, dans la première moitié
du xive siècle] |
|
3 |
|
|
|
La rue du Palais |
|
|
|
|
La meson misire Robert de
Cortenay [Robert de Courtenay, archevêque de Reims de 1299
à 1324 ; à sa mort en 1324, le palais des Termes passe à son fils Jean
et à son neveu Pierre ; voir A. Du Sommerard, Les Arts au Moyen Age…,
t. I, 1838, p. 147 ; voir aussi A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 324 ; Robert de Courtenay est
également cité dans cette rue en 1457-1458 : « grant maison ou est
en painture la Teste noire (…), qui fut Robert de Courtenay » ;
voir J. Monicat, Comptes du domaine de la
ville..., col. 25 (et note 8) ; voir aussi
A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 319], du palais de Termes,
X d. ob. [Le Roux de Lincy, note 2 : Ces deux lignes sont écrites postérieurement, dans la première moitié
du xive siècle (il faut lire note 1 et non note 2)] [L’écriture est nécessairement antérieure à 1324 ;
cet article ajouté à droite de l’intitulé
de rue et au-dessus du premier article de cette rue n’est pas compté dans la
somme] |
|
|
10 d.
ob. |
|
|
Guillaume Le Picart [« Guillaume
Le Picart » qui paie 10 s. est cité en 1292 « de la porte
Gibert jusques a la Panevere » qui désigne la rue de la Harpe jusqu’au
carrefour formé par la jonction avec les rues Macon, Saint-Séverin et de
la Bouclerie ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68d, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe le Bel, 1837,
p. 155 et note 9, p. 316-317] por ses II mesons, desqueles l’une fu
Adan Le Barbier, et l’autre Henri de Saint [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Seint] Cosme, III d. |
|
|
3 |
|
|
Jehan Le Chandelier [« Jehan
le Chandelier » qui paie 6 s. est cité en 1292 « de la porte
Gibert jusques a la Panevere » qui désigne la rue de la Harpe jusqu’au
carrefour formé par la jonction avec les rues Macon, Saint-Séverin et de
la Bouclerie ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68d, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe le Bel, 1837,
p. 155 et note 9, p. 316-317] por sa meson qui fu Adan Le
Barbier, III ob. |
|
|
3 ob. |
|
|
La meson Gilebert de Seint
Cosme, empres, III ob. |
|
|
3 ob. |
|
|
Hue du Palais por la meson
monseigneur Robert de Cortenai [Voir A. Berty
et H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 334, à propos de l’église
des Mathurins : « l’église primitive occupait l’emplacement d’une maison
appartenant au chapitre de Notre-Dame et donné par lui à Robert Le Comte, son
« homme de corps ». De son côté, l’abbaye de Sainte-Geneviève
avait, à la prière du Roi, permis aux Trinitaires de posséder plusieurs
maisons dans sa censive, « tam in
vico sine capite – la ruelle Coterel – quam in vico quem itur ad Palatium Termorum ». Ces maisons
étaient situées, dit le titre, entre le couvent et la grande maison de Robert
de Courtenay, « inter monasterium
Sancti Maturini et magnam domum domini Roberti de Curtiniaco ». L’emplacement
de cette grande maison fut utilisé pour la reconstruction de l’église » ;
voir aussi art. 128], X d. ob. |
|
|
10 d.
ob. |
|
|
Mestre Mahi d’Ynfer por sa
grant meson ou il demeure, et por la grant meson du coing, ou le barbier
demeure, XX d. ob. |
|
20 d.
ob. |
||
|
La meson qui fu Henri, le concierge [En mars 1219, Philippe Auguste donne à Henri,
concierge de Paris, son chambellan, le palais des Thermes, qui a appartenu à
Simon de Poissy ; voir L. Delisle,
Catalogue des actes de Philippe Auguste…,
p. 416, n° 1888 ; A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 324], qui joint a la meson mestre Pierre Le Blanc [Voir
art. 20], XII d. |
|
12 |
||
|
La meson Tue chien, delez
le cemetiere [Lamouroux a lu
cimetiere] au Juis [Le cimetière
des Juifs de Paris était situé entre la rue de la Harpe et la rue
Hautefeuille, avec son entrée face à la rue du Foin], II d. |
|
|
2 |
|
|
La meson Guillaume Le
Poitevin, qui fet le coing de la rue au Fein, XVI d. |
|
|
16 |
|
|
Les fillies feu Nicolas
Arrode [Voir art. 236] por ce que eiles tienent
de nous, que nous eumes de Seint Victor, XIIII s.
a la Seint Remi, et por leur granche de Termes, qui fu monseigneur Phelippe
de Montleheri, VII s. II d. |
|
21 |
2 |
|
|
|
Summa
du Palais : XXVI s. IX d. [Somme
exacte, sans l’addition] |
26 |
9 |
|
|
|
[La rue au Deus Portes] |
|
|
|
|
Les escoliers de Suesse
por leur granche que il tienent de nous, assise en la rue au Deus Portes, deles
la rue de la Serpent, I denier,
et por leur meson de la rue de la Serpent, VI d. [Le Roux de Lincy,
notes 2 et 4 : Cet article est écrit en marge, au bas de la page ; et d’une écriture
plus moderne que le xiiie siècle ;
ces derniers mots intercalés sont d’une écriture du xive siècle (il faut rattacher notes 2 et 4)] [Voir également l’art. 61, ajouté lui
aussi, en haut du fol. 67 v°] /70 r°/ |
|
|
7 |
|
|
|
La rue au Fein qui ot non Servaude [Le Roux de Lincy, note 3 : Servaude, et mieux Servode. Cette rue
est indiquée dans des actes latins sous le nom de Vicus Servi Dei (il faut lire note 3 et non
note 4)] [Sur l’origine
du nom Servaude, voir A. Berty
et H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 133], devant le palais de Termes |
|
|
|
|
La meson feu Rogier [Lamouroux a lu Roger] Le Plastrier, qui fu
mestre Robert Gancel, XVI d. |
|
|
16 |
|
|
Les moines [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu moinnes] de Sernay [Berty n’a pas eu connaissance de cette mention de
1293 ; selon la Déclaration du temporel de l’abbaye des Vaux de Cernay de 1511, « Les religieux, abbé et convent de l’abbaye de
Nostre Dame des Vaulx de Cernay possédaient plusieurs maisons, caves, cours
et jardins, assis à Paris, ès rues du Foin et de la Harpe, d’ancienneté
nommés la granche du palais des Thermes. La première, où souloit prendre pour
enseigne la Croix d’or, qui comprend plusieurs chambres, grenier, court
devant et jardin au costé, est à présent au domaine d’icelle abbaye des
Vaulx ; et tout le demourant, c’est à sçavoir le Gril, les Singes et le
Mouton rouge, ont esté baillés à titre de ferme et loyer d’argent, jusques à
certain tems » ; voir A. Berty
et H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 137-138 ; voir
aussi art. 118], XX s. por leur
meson ou il demeurent |
|
20 |
|
|
|
La meson feu Estiene
Briesche, qui fu mestre Robart [Sic pour Robert ; Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu
Robert] Gancel, XXII d. |
|
22 |
||
|
La meson qui fu Marie de
Cunies, XII d. |
|
12 |
||
|
La meson qui fu Ogier Le
Prestre, XII d. |
|
12 |
||
|
La meson qui fu Pierre de
Lorcines, et fu Richart L’Enlumineur, XII d. |
|
12 |
||
|
La granche qui fu Thibaut Le
Flamanc, qui est empres, XXXII d. |
|
|
32 |
|
|
Nicolas Le Fanier [Il habite toujours cette même rue en 1296 et 1297 ;
voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 228 ;
K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 210] por sa meson qui fu
Gautier Rouelle et mestre Pierre de Mellan, XVI d. |
|
16 |
||
|
Rogier Le Seelleur por sa
meson qui fu Ysabiau Morise, qui fet le coing de la rue Erembouc de Brye, XXXII d. |
|
|
32 |
|
|
La fame feu Thibaut Morise
por sa granche empres, XVI d. |
|
|
16 |
|
|
Hue Le Convart, fuilz feu
Baudoin Le Convart, por sa granche empres, XXVIII d. |
|
|
28 |
|
|
Pierre Ragis por la meson
Baudouyn des Chanz, XII d. |
|
|
12 |
|
|
Les moinnes de Montrouge [Voir art. 25] por leur meson, XII d. |
|
12 |
||
|
|
Summa du cens de la rue au Fein : XXXVIII s. VI d. |
38 |
6 |
|
|
|
La rue Erembourc de Braye |
|
|
|
|
Raoul Le Cordouanier por sa
meson qui fu Jehan Le Convart, qui joint a la meson
Phelippe de Vitri [Voir art. 26], X d. ob. |
|
|
10 d.
ob. |
|
|
Mestre Jehan Le Mareschal,
du [Le Roux de Lincy
et Lamouroux ont oublié du] carrefour Seint Sevrin [Cet atelier de maréchal-ferrant, souvent
mentionné, se trouvait au coin nord-est du chevet de Saint-Séverin ; voir
BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 69a, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe le Bel, 1837, p. 156 ; K. Michaëlsson, Le livre de la taille de Paris l’an 1296, 1958, p. 226, etc. ;
on trouve toutefois Marguerite La
Mareschale, taverniere, rue Erembourg de Brie en 1297 : ils avaient
donc bien deux maisons ; voir K. Michaëlsson, Le livre de la taille de Paris l’an 1297, p. 210], por ses II mesons [Lamouroux a lu maisons] qui furent feu Guillaume
de Nicole, I d. |
|
|
1 |
|
|
La Rollande por sa meson, I d.
/70 v°/ |
|
|
1 |
|
|
Honoré L’Enlumineur [« Honoré
L’Enlumineur » qui paie 10 s. est cité en 1292 en la « rue
Erembourg de Brie » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 69c,
éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe le Bel, 1837,
p. 156] por sa meson, I d. |
|
|
1 |
|
|
Baudouyn Le Picart por sa
meson, I d. |
|
|
1 |
|
|
La meson qui fu mestre
Guillaume de La Roche [Un
personnage de ce nom est mentionné en 1271 ; voir Abbé J. Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, t. VI,
1755, p. 304], I d. |
|
|
1 |
|
|
La meson qui fu dame
Marguerite des Cordelles, I d. |
|
|
1 |
|
|
|
Summa du cens chief de
la rue Erembouc de Brye :
XVI d. ob. [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont oublié obole] |
|
16 d.
ob. |
|
|
|
La rue au Poitevins, outre Petit Pont |
|
|
|
|
Mestre Svmon Morel por sa
place qui joint a la meson feu Thibaut Le Breton et a
la meson Hue de Trois Pors, talemelier [Ce talemelier est connu de 1296 à 1300 mais sa
maison était proche de la porte Baudoyer ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille
de Paris, l’an 1296, p. 163, note 4], III d. |
|
|
3 |
|
|
Guillaume Le Frison por sa
meson qui joint a la meson feu Thibaut Le Breton, II s. |
|
2 |
|
|
|
|
Summa
du chief cens de la rue au Poitevins : XXVII d. |
|
27 |
|
|
|
Le cens de Nostre Dame des Chanz |
|
|
|
|
Denise de Corcelles por les
vignes des Sablons [Vigne
mentionnée dès 1265 : sita in
Sabulis prope ecclesiam Beate Marie de Campis Parisiensis ; voir B. Guérard, Cartulaire de l’église Notre-Dame de Paris, t. II, p. 436,
n° XLIV] qui furent aus enfanz Girart [Lamouroux a lu Girard] Point l’Asne, XXI d. |
|
21 |
||
|
Guillaume Challes por II arpens de vigne qui sunt ou
clos devant le puis, XXXIII d. |
|
|
33 |
|
|
Herbert, son gendre, por demi
arpent de terre atenant, VI d. |
|
|
6 |
|
|
La fillie Raoul Vitout por
III cartiers de vigne [Lamouroux a lu des vignes] des fosés, qui furent
Thibaut de Jafes, VI d. |
|
|
6 |
|
|
Guillaume, le portier l’evesque,
por I arpent de vigne qui fu Jehan Math, VI d. |
|
|
6 |
|
|
Richart, le [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont oublié le] frere Guillaume, le
portier, por demi arpent de vigne, III d. |
|
|
3 |
|
|
La fame Phelippe Coumin
por III arpens es fossés,
qui furent Unfroi L’Avenier, XVIII d. |
|
|
18 |
|
|
Richart Le Bedel por arpent
et demi de vigne devant la porte aus moines des Chanz [Il s’agit de Notre-Dame-des-Champs], VIII d., et por II arpens et I cartier qui sient [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu tient] devant le puis, qui
furent Guillaume Erveys, XX d. |
|
28 |
||
|
Li roys por V cartiers de vigne des Muriaus [Vigne mentionnée dès 1256 : quarterium vineae situm ad Murellos ;
voir B. Guérard, Cartulaire de l’église Notre-Dame de Paris,
t. II, p. 451, n° LXVI] qui sunt herbergié en
hotises, XV d. perduz |
|
|
15 |
|
|
Nostre Dame des Chanz por sa
terre, II s., et por I arpent de vigne de Crochart, III d. /71 r°/ |
|
2 |
3 |
|
|
Les freres de Chartreuse
por III arpenz et demi de
terre de couture Gautier, que il orent des moinnes [Lamouroux a lu moisnnes] de Nostre Dame des Chanz,
XXI d. |
|
|
21 |
|
|
|
Summa de ce chief
cens : XIIII s. VI d. [Somme
erronée, aurait dû être XV s. IIII d. ou bien XIIII s.
I d. en ne comptant pas les 15 deniers perdus] |
|
14 |
6 |
|
|
C’est le chief
cens des terres et des vignes de St Germain des Prez [S. peut être transcrit indifféremment Saint
ou Seint] |
|
|
|
|
Adan Gambe Liege por I cartier
de vigne qui fu Odierne Peliçon, III oboles,
et por demi cartier, I tornois que les enfans Jehan Le Brun tienent [Le Roux de Lincy : Ces mots sont d’une autre écriture, mais à peu près contemporaine] [Ajout dans l’interligne du dessus] |
|
|
3 ob.
et 1 t. |
|
|
Guillaume Lore por I cartier
de vigne qui fu Landri de St Souplice [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], qui est em Poligni [Voir A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. IV, p. 59 : le chemin Herbu est nommé en
1547 « le chemin creux tirant vers les Polignis » ;
F. Lehoux, Le Bourg de
Saint-Germain-des-Prés..., p. 143 : dans les environs du chemin
Herbu (auj. rue du Regard et Notre-Dame-des-Champs) se trouve le lieu dit les
Poulignis ; lieu-dit situé près du chemin de Vaugirard ;
on retrouve Les Pouligners en 1489
et Les Poulignis en 1490 ; voir
Inventaire
sommaire des Archives hospitalières antérieures à 1790, t. I, p. 145 ; M. Bimbenet-Privat, Écrous de la justice de Saint-Germain-des-Prés au xvie siècle…,
p. 104 ; voir aussi A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de
Paris, 2e partie, p. 173], III oboles |
|
|
3 ob. |
|
|
Gautier Landri por III cartiers ilec, IIII d. ob. |
|
|
4 d.
ob. |
|
|
Thomas Raoul por I cartier de vigne ilec, III oboles |
|
|
3 ob. |
|
|
Climent Roullart por III cartiers de terre en
Poligni, qui furent Symon, le fuilz Estiene [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Estienne] Morel, de Seint Germain, IIII d. ob. |
|
|
4 d.
ob. |
|
|
Pierre Auberi, de Seint
Germain, por demi arpent de vigne em Poligni, III d. |
|
|
3 |
|
|
Mestre Pierre de
Moustereil [Le Roux de Lincy
et Lamouroux ont lu Monstereil] por IIII arpens de
terre, et III cartiers et
I tercel [F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française…,
t. II, p. 710 : T(i)ercel, t(i)erceau : mesure de
vin et droit seigneurial sur les vins et les vignes] en Poligni, XXX d. ob. |
|
30 d.
ob. |
||
|
Jehan, le fuilz au mere de St Germain [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], por demi cartier de
vigne en Poligni, I tournois, et por [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu pour] demi arpent de terre
atenant Robert Cincenelle, III d. |
|
|
3 et
1 t. |
|
|
Eudeline Lacaille por demi
cartier de terre em [Le Roux de Lincy a
lu en] Poligni, I tornois |
|
|
1 t. |
|
|
Robert Cincenelle por I cartier
de vigne qui fu Landri de St Souplice [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], et demi arpent de terre,
III d. ob. |
|
|
3 d.
ob. |
|
|
Daniel Le Breton [Dans le
même manuscrit, un « Daniel le
Breton » est cité lors d’une assignation du 28 mars 1299
(n. st.), concernant une succession, et de nouveau le 27 février 1300
(n. st.) ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 143 et 148-149] por III cartiers de vigne qui furent
Alips La Reine, em Poligni, IIII d. ob., et por I cartier [Lamouroux a lu quartier] de vigne ileques meesme,
I tornois |
|
|
4 d.
ob. et 1 t. |
|
|
Le prestre de St Germain
des Prez [S. peut être
transcrit indifféremment Saint ou Seint] por demi arpent de vigne
em Poligni, III d. |
|
|
3 |
|
|
Perrenelle La Renarde por III cartiers de terre em
Poligni, qui furent Evrart de Chatellon, IIII d. ob. |
|
|
4 d.
ob. |
|
|
|
Summa de Poligni : V s. VIII d. [Corr.
de IX d.] ob. [L’obole n’est
pas franchement biffée et elle est justifiée par les comptes] |
|
5 |
8 d.
ob. |
|
|
Vauvart /71 v°/ |
|
|
|
|
Adan, le portier le roy [Très probablement Adenet ou Adenot, second
portier du Louvre de 1297 à 1300 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 69 ; AN, KK 283
(1300), fol. 232a], por la terre du for de Vanves, qui fu Eude Daumay, X d. ob. |
|
|
10 d.
ob. |
|
|
Bertaut Hescelin [Clerc du Parloir aux Bourgeois de 1290 à 1292,
futur prévôt de la Grande Confrérie de Notre-Dame en 1301-1302 ; voir AN,
S * 8821, fol. 22 r° ; A. Le Roux de
Lincy, Histoire
de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 106-107 ;
H. Fremaux, La Famille d’Etienne Marcel,
p. 43] por III arpens de
vigne qui sunt en Augeron, qui furent au conte de Biaumont, et puis a la fame
feu Nicolas Arrode le jeune, XVI d. |
|
|
16 |
|
|
|
Summa : II s.
II d. ob |
|
2 |
2 d.
ob. |
|
|
Somme : environ XI £
VIII s. [Le Roux de Lincy : D’une écriture postérieure] [Le
total aurait dû être 11 £ 8 s. 2 d. sans les deniers perdus,
11 £ 9 s. 5 d. en comptant les 15 d. perdus, 11 £
9 s. 7 d. ob. en comptant seulement les
17 d. ob d’additions, ou 11 £ 10 s. 10 d. ob. en comptant les 15 d. perdus et les 17 d. ob
d’additions] |
11 |
8 |
|
|
|
C’est le blé que l’en [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu l’on] doit |
|
|
|
|
Raoul de Paci, peletier [Connu de 1292 à 1300 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille
de Paris, l’an 1296, p. 152, note 2 et p. 153], et Jaques [Lamouroux a lu Jacques] Le Bouchier por leur
moulin qui est en Sene, desouz la Peleterie [Situé dans la seigneurie de Saint-Magloire, ce moulin à eau,
moulin-pendant comme les autres au xiiie siècle,
est par ailleurs cité vers 1274 dans un censier contenu dans le cartulaire de
Saint-Magloire de 1124-1374, pour 7 setiers de blé (valant 45 s.)
dûs à l’abbaye, et appartient alors à Raoul de Pacy et Nicolas Le
Boucher ; il est en 1314 situé
« en amont du vielz pont », en Mibray, et voisin du moulin de
Nicolas Le Gallois ; voir AN,
LL 39, fol. 23 v°, A. Terroine et L. Fossier, Chartes et documents de
l’abbaye de Saint-Magloire, t. II, p. 266-267, n° 191 (et p. 432-433,
n° 300) ; K. Berthier,
Meuniers et moulins, p. 74 et Les Moulins à eau dans le Paris médiéval, dans Histoire
et images médiévales, 9, 2007, p. 55 ; P. Marchandin, Moulins et énergie à Paris du xiiie au xvie siècle, p. 81-82 et 645 ; voir aussi art. 229], VI setiere de
blé, landemain de Noel |
|
|
|
|
|
|
Charronne [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu
Charonne] |
|
|
|
|
Jehan de Baubigni [Lamouroux a lu Baubigny] et Jehan de Challon, texerrant [Peut-être « Jehan de Chalon, tesserant »
rue des Rosiers en 1299 ; voir AN, KK 283 (1299), fol. 199c] Yves de Crecy [Ajout
dans l’interligne du dessus, remplace probablement Jehan de Challon,
texerrant], por demi arpent de vigne qui fu Pierre Copeligne, asise en l’antree
de Charronne, par devers Paris, demie droiture [c exponctué devant ce mot ; voir F. Godefroy,
Dictionnaire de l’ancienne langue française..., t. II, p. 773-774 :
Droiture : terme général désignant les droits seigneuriaux] |
|
|
|
|
|
Robert, le bourrelier des
Hales [Il habite au
nord des Halles, au coing des piliers, de 1296 à 1300 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille
de Paris, l’an 1296, p. 59 ; AN, (1300), fol. 245b], por I cartier de
vigne a Charronne [Lamouroux a oublié
a Charronne], le quart d’une droiture [Voir note à l’art. 188], et la tient Erembourc
Deschamps [Le Roux de Lincy : Ces mots
sont d’une autre écriture, mais
à peu près contemporaine] |
|
|
|
|
|
Ales de Moustereul por demi
arpent de vigne, demie droiture [Voir note à l’art. 188], et le tient Pierre Le
Bourrellier [Le Roux de Lincy : Ces mots
sont d’une autre écriture, mais
à peu près contemporaine] [Lamouroux a lu Le Bourellier] |
|
|
|
|
|
Climent Lysiart [Un tavernier et un avocat portaient ce même nom à
la fin du XIIIe siècle, sans qu’on puisse ici les départager], demie droiture [Voir note à l’art. 188] por demi arpent de vigne,
et le tient Symon de Bruyeres et la fame feu Renaut Pizdoe [Le Roux de Lincy : Ces mots sont d’une autre écriture, mais à peu près contemporaine] |
|
|
|
|
|
Maci Pizdoe [Conseiller de la ville de 1294 à 1305 ; voir
B. Bove, Dominer la ville, p. 645] por I quartier [Lamouroux a lu cartier] de vigne, le cart d’une
droiture [Voir note à l’art. 188], et tout ce est deu landemain de Noel |
|
|
|
|
|
La droiture [Voir note à l’art. 188] est tele :
I setier d’avene, demi mine [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu muie] de formant et II chapons |
|
|
|
|
|
|
(…) |
|
|
|
|
|
/74 r°/ Hee sunt consuetudines seu
chantelagium [Droit spécifiquement
parisien qui est perçu sur les transactions de tonneaux de vin, le mot
« chantel » désignant la bonde du tonneau ; voir F. Godefroy, Dictionnaire de
l’ancienne langue française..., t. II, p. 56-57 ; dans le même manuscrit, le chantelage de la terre
des bourgeois hansés est adjugé à Henri Le Marcheant
le 21 juin 1312 ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire
de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 172] civium Parisiensium, que
sunt de tempore Symonis de Pissiaco [Simon de
Poissy tenait à ferme les crieries de Paris avant que Philippe Auguste les
donne aux Marchands de l’eau en 1220-1221 ; voir Ordonnances des rois de France
de la troisième race, t. XI,
p. 309] et debentur istis terminis,
scilicet in octabis Natalis Domini et in octabis Sancti Johannis |
|
|
|
|
Quilibet
mesgeceriorum qui faciunt bursas, VI d. in anno, eisdem terminis |
|
|
6 |
|
|
Quilibet
illorum qui faciunt sotulares de vacca, VI d. eisdem terminis |
|
|
6 |
|
|
Quilibet
illorum qui reparant de corio novo, VI d. eisdem terminis |
|
|
6 |
|
|
Quilibet
tannatorum, XII d. eisdem terminis |
|
|
12 |
|
|
Quilibet illorum qui asportant corium novum ad
forum, XII d. |
|
|
12 |
|
|
Nos
habemus toloneum et foragium [Voir F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française…, t. VI, p. 61 : Forage : droit payé au seigneur par les taverniers et débitants
de vin au détail]
in terra dicti Symonis et quicquid aliquis domus debet habere et habet in
terra sua propria |
|
|
|
|
|
|
Hic est census quem habet et tenet communitas Beati Benedicti super
terram burgensium Parisiensium [Il s’agit ici de cens dus par la communauté de
Saint-Benoît, comme l’indique la somme totale ci-dessous] |
|
|
|
|
Super domum magistri Roberti Carpentarii,
sitam ante domum comitis de Macons
[Sa maison
était située au nord de la rue de la Harpe ; voir plan de Berty ; en
1233, Jean, comte de Mâcon, et Alix, sa femme, cèdent à l’abbaye de
Saint-Germain-des-Prés leurs droits seigneuriaux à Paray et
44 d. p. sur une maison près Saint-André, probablement à l’origine
du nom de la rue Macon ou Vieille Bouclerie ; voir Dom
J. Bouillart, Histoire de l’abbaye
royale de Saint-Germain-des-Prés, p. 122, cité par Abbé J. Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris t. X,
1757, p. 87 et t. IV, 1883, p. 57 ; d’après le compte de
Saint-Germain-des-Prés de 1523 cité par Hurtaut, l’hôtel des comtes de Mâcon
est entre deux portes, « maison aboutissant par derriere a celle de la
rue de la Harpe » ; voir P. Hurtaut
et T.-N. Magny, Dictionnaire historique de la ville de Paris
et de ses environs, 1779, P-Z, p. 391-392 ; on lit de fait dans
AN, LL 1119, fol. 143 r° : « maison, estables,
court, puys et appartenances, assis rue de Vielle Bouclerie, dicte Mascon
entre deux portes, et faisant le derriere de la maison et hostellerie du Beuf
couronné estant sur la rue de la Herpe » ;
A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. V, p. 270-271, 273 et 280 ; G. Jeanton,
La Bourgogne à Paris au Moyen Âge, p. 391 et 406-413], sex solidos |
|
6 |
|
|
|
Super
granchiam Symonis dicti Mautalent, sitam juxta domum predictam, quatuor
solidos |
|
4 |
|
|
|
Super
domum Aveline de Villa Judea, que sita est in magno vico, tres solidos |
|
3 |
|
|
|
Super
domum Alani Barbitonsoris
[Très probablement Alain Le Barbier, connu dans le
quartier Saint-Séverin de 1296 à 1300 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille
de Paris, l’an 1296, p. 222 ; AN,
KK 283 (1300), fol. 290a],
sitam in eodem vico, quinque solidos |
|
5 |
|
|
|
Super
granchiam Margarete de Celario, sitam in vico Terminorum, duos solidos et
tres denarios |
|
2 |
3 |
|
|
Super domum Petri Conversi, sitam in eodam [Sic pour eodem] vico, novem denarios |
|
|
9 |
|
|
Super
domum Petri Lombardi, sitam in eodem vico, novem denarios |
|
|
9 |
|
|
Super granchiam Philippi Normani, sitam in eodem
vico, novem denarios |
|
|
9 |
|
|
|
Summa totalis : XXII s. et VI d., pro quibus predicta
communitas tenetur reddere singulis annis predictis burgensibus duos denarios
et obolum in festo Sancti Remigii |
|
22 |
6 |
|
|
(…) |
|
|
|
|
|
/74 v°/ C’est ce que
Chartreuse tient de nous, c’est a savoir |
|
|
|
|
Octo arpenta terre que
emerunt a magistro Petro de Mousterolio [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Monsterolio] [Voir
art. 178] |
|
|
|
|
|
Item circa quinque arpenta
et dimidium que sunt Hugonis [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Hugoni] Conversi |
|
|
|
|
|
Item tria arpenta et
dimidium vinee, juxta ecclesiam Beate Marie de Campis,
videlicet duo arpenta que fuerunt defuncte [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu femina] Aveline dicte [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu ditte] La Papelarde, et
tercium arpentum quod est Johannis de Corcellis ; et pro istis tenendis,
nobis dederunt quinquaginta solidos parisiensium [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Parisienses] annui census, super domum
Michaelis Belone [Voir
art. 49], sitam in Mortelaria, Parisius |
|
50 |
|
|
|
|
C’est le cens de la
Pennevere [Du nom de la maison située à l’emplacement du
n° 9 de la rue Saint-Séverin ; voir A. Berty et H. Legrand,
Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 408 : Pennevoire (1432),
« assise devant le bout de Sacalia »
ou rue Sacalie, auj. Zacharie ; voir aussi J. Monicat, Comptes du domaine de la
ville...,
col. 20 (et note 18) et 67 (et note 4). — Il ne s’agit pas ici de
la maison de la Pennevayre mentionnée en 1292 sur le côté occidental de la
rue de la Harpe, à l’angle de la rue Percee ou des Deux
Portes ; voir
A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. V, p. 400] qui est au fillies
Nicolas Arrode, que il prennent en la terre au Bourjois [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu
Borjois], c’est a savoir |
|
|
|
|
Monseigneur Guillaume [de
Montmorency], sous chantre de Nostre Dame [Guillaume de Montmorency, archiprêtre-curé de
Saint-Séverin en 1275, sous-chantre de Notre-Dame en 1284 ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 407 : maison dans la censive de
Saint-Germain-des-Prés, « donnée au chapitre de Notre-Dame par Guillaume
de Montmorenci » ; elle est amortie en 1270 ; voir AN, S *2979,
fol. 34 v°], III s. por la
meson qui joint a l’arceprestre de Seint Sevrin |
|
3 |
|
|
|
Raoul Le Fanier, III s. por sa meson ou il
demeure |
|
3 |
|
|
|
Guillaume Bidaut [Guillaume Bidaut qui paie 3 s. est indiqué
en 1292 « de la porte Gibert jusques a la Panevere » ; voir BnF,
Mss, Fr. 6220, fol. 69a, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe le Bel, 1837, p. 155] por la meson a La
Costarde, III s. |
|
3 |
|
|
|
Nicolas Chartein, le pastaair [Nicolas Chartain qui paie 18 s. est indiqué
en 1292 « de la porte Gibert jusques a la Panevere » ; voir BnF,
Mss, Fr. 6220, fol. 69a, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe le Bel, 1837, p. 155 ; Nicolas Chartain, pataier, est au
carrefour de la Pannevere en 1296 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre
de la taille de Paris, l’an 1296, p. 226 ; voir aussi F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française…, t. VI, p. 35 : Pastoier, pasteier, pasteer,
pa(s)taier : pâtissier], et ses compagnons por les
mesons du coing qui furent monseigneur Pierre de Seint Cloot, III s. |
|
3 |
|
|
|
Renaut de Seint Cloot, III s. por la meson joingnant |
|
3 |
|
|
|
Estiene de La Hemete, III s. por la meson qui fu
Nicolas Chesnel |
|
3 |
|
|
|
Landriu de La Hanse, III s. |
|
3 |
|
|
|
Jehan Arrode, III s. |
|
3 |
|
|
|
Et de ce doit l’an au
bourjois XIIII s. de fonz
de terre por la reson d’un eschange qu’i firent a Seint Victor /75 r°/ |
|
14 |
|
|
|
Item Jehan de Donaie por la
meson Guerin de Nelle, III s. |
|
3 |
|
|
|
Item mestre Jaques de
Langres, III s. por sa
meson |
|
3 |
|
|
|
Guillaume Chavel, III s. por la meson qui fu
Herbert Le Flamanc [Peut-être
est-ce le tisserand connu de 1296 à 1300 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille
de Paris, l’an 1296, p. 167 ; A. Le Roux de
Lincy, Histoire
de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 151] |
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3 |
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Raoul Briesche [Voir art. 23], III s. por sa meson |
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3 |
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Ansiau d’Argenteil [Ansiau
d’Argenteul est signalé en 1292 rue de la Viez Monnoie ; voir BnF,
Mss, Fr. 6220, fol. 41b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe le Bel, 1837, p. 92 ; dans le même
manuscrit, il est cité comme
bourgeois de Paris lors d’une sentence du 16 avril 1296 pour du vin
acheté en sa compagnie ; voir A. Le Roux de
Lincy, Histoire
de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 131], XII d. [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu II d.] por la granche aus
chanoinnes |
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12 |
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Raoul Le Fanier [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Favier], III s. por la meson au berbier |
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3 |
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Guillaume de Mareil, III s. por sa meson |
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3 |
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Item la meson Loys Chauçon [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Chaucon], III s. |
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3 |
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Et de ce doit l’en aus bourjois [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu borjois] VII s. II d. [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu XII s. II d.] de fonz de terre |
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7 |
2 |
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(…) |
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/75 v°/ Hos denarios censuales
debet Mercatoria singulis annis |
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Sancto
Maglorio pro molendino frato [Sic pour fracto (brisé) ?; voir
art. 187], X solidos |
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10 |
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Ecclesie
Beate Marie pro arcu vacuo, ad festum Sancti Germani in mayo, V solidos |
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5 |
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Domui
Dei Parisiensis pro ipsius domus clamatoria [G. B. Depping, Dissertation sur l’état de l’industrie et du commerce de
Paris au xiiie siècle…, p. 37 (maison des criages) ; don de
Maheut, femme de Simon de Poissy, en 1189 ; voir L. Brièle et E. Coyecque,
Archives de l’Hôtel-Dieu de Paris (1157-1300), p. 14-15, n° 33], XX solidos ad festum Nativitatis
Sancti Johannis |
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20 |
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Item eidem Domui pro Custancia
de Braya [Constance de
Braye ; voir art. 118], XX solidos quos recipiebat in vico Reginaldi Citariste [Rue Renaut le Harpeur,
au nord de la rue de la Harpe], cujus vici fondus noster
est |
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20 |
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Domino Galtero de
Clignencourt, ad octabas Sancti Dyonisii, pro locutorio nostro et
censu presbiteri de Sancto Leufredo, os carnificium [Voir introduction,
sur le Parloir aux bourgeois, Gauthier de Clignancourt et la chapelle
Saint-Leuffroy], III solidos |
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3 |
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Ecclesie Sancti Germani de
Pratis pro domo que fuit Emeline Hobe, ante Sanctum Maturinum, VI solidos VIII denarios, videlicet ad
Pascha XL denarios, et ad festum
Sancti Remigii, XL denarios ; fondus
terre noster est |
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6 |
8 |
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Hospitali pro quadam
particula ejusdem domus de retro ejusdem domus sita, II solidos |
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2 |
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Filiabus Nicolai Arrodis [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Arrodi ; « Alison
Arrode et sa suer », qui paient 7 £ 15 s., sont citées en 1292
« en la rue des Arsis ; voir BnF, Mss, Fr. 6220,
fol. 44a, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe le Bel, 1837,
p. 99 ; Gilette et
Alix, filles de Nicolas Arrode († avant 1293), bourgeois de Paris, qui
habite au chevet de Saint-Jacques de la Boucherie ; voir J. Meurgey, Histoire de la paroisse de Saint-Jacques-de-la-Boucherie,
p. 141, 171 et 305] pro clamatoria quam habemus in terra sua [Le terme
de « terra » ne désigne pas ici une censive, puisque ce terrain des
deux sœurs est en fait sur la censive de Gaultier de Broiselles,
« panetier le roy »], que terra sita est
Parisius, inter domum presbiteri Sancti Jacobi, in Carnificeria Parisiense [Le Roux de Lincy
et Lamouroux ont lu Parisiensi], et quamdam parvam
ruellam, que ruella vocatur ruella Nicolai Arrodis [Selon
Ménorval, la maison de Simon de Poissy, fermier des cris de Paris, dite clamatorium,
est située près du presbytère de Saint-Jacques-de-la-Boucherie et devient
propriété de la Ville après 1220 ; voir Ménorval, Paris depuis ses origines, t. II, p. 142 ;
cette maison des criages (clamatoria), entre le presbytère de
Saint-Jacques-de-la-Boucherie et cette ruelle, est bien décrite et
représentée (avec la ruelle y menant) dans l’inventaire des titres de Saint-Jacques-de-la-Boucherie
de 1766, sur le premier plan de l’église Saint-Jacques-de-la-Boucherie (mi xiiie s.
et xive s.) :
« maisons, jardin, étable contre le mur de l’eglise et place, avec une
table de pierre, le tout donné par Gilette et Alix, filles de Nicolas Arode,
suivant la 2e pièce de la 1e liasse du 1er chapitre » (AN, LL 792, p. 52 et 53, plan,
légende FG) ; sur le second plan (vers 1480), ce ne sont plus que
des « restes de la ruelle » (AN, LL 792, p. 57, plan,
légende 8) ; plans restitués par J. Meurgey, Histoire de
la paroisse de Saint-Jacques-de-la-Boucherie, pl. LXII et LXIII,
avec légende et commentaires de l’abbé Villain,
Essai d’une histoire de la paroisse
Saint-Jacques-de-la-Boucherie,
p. 244-256 ; en 1297 et 1304, elle est nommée ruelle Richard Arrode,
car elle dessert les propriétés des Arrode et l’hôtel des Trois Pucelles, et
acquise à cette dernière date par la fabrique pour accroître l’église
Saint-Jacques-de-la-Boucherie ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297,
p. 344 et abbé Villain, Essai…,
p. 22-23], XXXV solidos in anno,
videlicet in festo Beati Remigii |
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35 |
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Ecclesie Sancti Mederici
Parisiensis pro admortizacione domus que fuit magistri Roberti de Meldis,
site in vico Andree dicti Malet, XL solidos census, quatuor
terminis Parisius consuetis. Item
unus turonensis pro fundo terre debito in festo Beati Remigii |
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40 |
et 1 t. fdt |
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{Item
cuidam moniali Trecensi, ad vitam suam tantum modo, pro Roberto de Meldis, XV solidos} |
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{15} |
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Item por la meson Denise Le
Vinetier, en la rue de la Herpe, III s. a la St Remi [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint] |
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3 |
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/76 r°/ C’est ce que li
roys acheta en la terre au Bourjois [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu
Borjois], au palais de [Lamouroux
a lu des Termes] Termes, que les Serbonnais tiennent en mainmorte [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont séparé ces
deux mots] |
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Sur la meson Gautier Le
Prestre, XXXVI s. |
36 |
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Sur la meson qui fu mestre
Jehan Sigyer, V s. |
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5 |
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Jehan de Sezans, en la
meson que le prestre de St Benoast [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint] tient, X s. |
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10 |
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La meson Jehan de
Chastellon [Un Jehan de Chasteillon est cité en 1292 « grant
rue Saint Benoict, ou renc par devers Saint Ylaire » ; voir BnF,
Mss, Fr. 6220, fol. 71c, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe le Bel, 1837, p. 162], XXXIIII s. |
34 |
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|
La meson Maynfroi, que mestre Guillaume de Sanz tient, VIII s. |
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8 |
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La granche Morise Le
Charpentier, XXXIIII s. |
34 |
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|
La meson mestre Aufour, XIX s. VI d. |
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19 |
6 |
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La place Jaques de
Bouloigne, X s. |
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10 |
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Mestre Robert de Douay, XI s. VI d. |
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11 |
6 |
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La granche Guillaume Le
Picart, V s. |
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5 |
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Sus les mesons que mestre
Guillaume de Chartres tient, LXXVI s. VI d. |
76 |
6 |
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Ce que mestre Robert de Serbonne [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Sorbonne ; Robert de
Sorbonne est mort en 1274 ; il s’agit de son collège] tient, devant le palais,
que mestre Jehan de Saint Martin tient [Lamouroux a lu Seint], XVI s. VI d. |
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16 |
6 |
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|
Sus la meson au prestre de
Louvenz [sic pour Saint-Louvent, auj. Châtelraould-Saint-Louvent ?
(Marne)], XX s. |
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20 |
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|
Sus les II ovroiers de la meson devant, XLVI s. |
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46 |
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|
|
Et debent nobis, pro hiis,
IIII libras II solidos
VI denarios [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont oublié II solidos] a IIII termes, c’est a savoir
por chascun terme XX s. et VII d. ob. |
4 |
2 |
6 |
|
|
Item il
nous doivent II d. ob.
por la meson Guillaume de Lungnes [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Lungues], asise [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu assise] au palais |
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2 d.
ob. |
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/76 v°/
Ce sunt les choses que les freres Prescheurs de Paris tienent de nous,
a la requeste et priere de nostre sire le roy de France, en tel maniere que
il veult [Le Roux
de Lincy et Lamouroux ont lu veut] et nous otroie que nous, en sa terre, puissions aquerre et acheter
autant de cens et de fonz de terre et de crois de cens, comme il est contenu
ci desouz [Le Roux de
Lincy et Lamouroux n’ont pas séparé ces deux mots], sanz paier a li ou a ses
successeurs, ou tens a venir ; et que nous les puissions tenir et
porsuivre en la maniere que nous tenions les choses ci desouz [Le Roux de Lincy et Lamouroux n’ont pas séparé
ces deux mots] escriptes. Et de ce et sur ce avons
nous lettres seellees du seel nostre sires le roy de France devant dit, les
choses sunt teles [Le Roux
de Lincy et Lamouroux ont lu telles], esqueles [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont séparé ces
deux mots] choses nous avions autant de justice, de seigneurie, de ventes, de
sesines et de coustumes, comme [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu
com] nous avons en nostre autre terre a Paris [Les cinq
articles qui suivent reprennent, parfois au mot près, les termes de l’acte de
1281 de Philippe le Hardi confirmant l’amortissement des droits seigneuriaux
de la Marchandise sur les biens vendus pour l’agrandissement du couvent des
Jacobins ; voir Cartulaire ou Livre rouge de l’Hôtel de Ville, fol. 112 v°, éd. par Dom M. Félibien,
Histoire de la Ville de Paris..., t. I, p. CIII-CIIII ;
voir aussi A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 251-252] |
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Les mesons qui furent as
moines de St Denis [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint ; voir A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 377-379 (collège de Rethel, dont les
maîtres et écoliers sont ordonnés par l’abbé de Saint-Denis de Reims)], qui font le coing de la rue qui est entre
lui et les moines de Cligni [Voir A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 113 et 380-385 (collège de Cluny) :
ce pourrait être la rue de Cluny, dite « rue a l’abbé de Cligny »
dans le Dit de Guillot de 1300], d’une [Lamouroux a lu d’un] part, et d’autre part
eles font le coing de la rue qui est entre lui et le refretouer as freres
Prescheurs [Voir A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 205 : le passage des Jacobins est
anciennement qualifié de rue, « rue si comme l’en vait de Sainct
Estienne des Grez à la porte Gibart » en 1281, auj. partie de la rue Cujas ; ce
pourrait être aussi la « rue qui est
entre lui [moines de Seint Denis] et le refretouer as freres Prescheurs » ou la
« rue Neuve au Jacobins » ; voir aussi art. 108 ; ces maisons
des moines de Saint-Denis se situaient donc face à l’extrémité sud de la rue
de Cluny], et d’autre part eiles joignent a la volte Seint Quentin [Le Roux de Lincy : Voyez, au
sujet de la voûte Saint-Quentin et du couvent des Jacobins établi sur la
terre des bourgeois de Paris, les Recherches de Piganiol, t. IV, q.
Saint-Benoît, p. 122], et le jardin de ces mesons
mouvant [Le Roux de Lincy
et Lamouroux ont lu mouvans] de nous |
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Le secont leu si est la volte Seint Quentin,
o toutes ses apartenances [La Voûte Saint-Quentin, du nom du médecin de
Philippe Auguste, était une construction, probablement en bois, établie
contre la muraille de la ville, derrière le réfectoire des Jacobins ; voir
J. Quicherat, Mélanges d’archéologie et d’histoire,
t. I, 1885, p. 455] |
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Le tiers leu et le quart
sunt les IIII mesons qui
furent jadis dame Aveline de Biauvez, et enneurent [Sic pour « euvrent », tel que Berty et
Tisserand l’ont lu dans le ms. de 1281] en la rue sicomme l’en
vait de St Estiene [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint ; Lamouroux
a lu Estienne] des Grais a la porte Gibart ; et d’une part joingnent [Le Roux de Lincy a lu joignent] a la volte St Quentin [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], et d’autre part [Lamouroux a oublié joingnent a
la volte St Quentin, et d’autre part] joingnent a une place vuide, qui fu jadis a la contesse de Saint Gile [Lamouroux a lu Giles] |
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Le quint leu est la dite place vuide [Le Roux de Lincy a lu wide] qui d’une part joint as
devant dites mesons, et d’autre part dure juques a la grant rue qui va de la
porte Seint Jaque [Lamouroux a lu
Jaques] a Petit Pont ; et cele [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu cete] place fait le coing de l’autre
part de la porte as freres Prescheurs |
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Le sisiesme leu est la
place feu Ernoul Le Maçon, qui est sus la grant rue de la porte Saint Jaques [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Seint] a Petit Pont, et par
desus joint a la meson mestre Jehan /77 r°/ Poncin, et par au desouz joint a la meson feu
Pierre d’Espoigni [Voir Dom M. Félibien,
Histoire de la Ville de Paris...,
t. IV, p. 455 : Despoigny ; A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 252 : Despoigny], et ses apartenances par
darrieres joingnent a la voste Seint Quantin [Le Roux de Lincy
et Lamouroux ont lu Quentin], lesqueles [Le Roux de Lincy
et Lamouroux ont séparé ces deux mots] mesons et places mouvant
de nostre censive et de nostre seingnorie, et i prenons et avons touz les anz [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu ans], c’est a savoir sur les
mesons qui furent aus moines de Seint Denis, douze solz et VI d. [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu V d.] de fonz de terre, et sur
la volte Seint Quentin [Le Roux de Lincy a
lu Saint] et sur ses apartenances, VII s. et VI d. de fonz de terre, et sur
les IIII mesons qui furent
dame Aveline de Biauvez, LX s.
IIII d. de fonz de terre,
et sur les II places
vuides [Le Roux de Lincy a
lu wides], VII s. et II d. de fonz de terre, aveques LXXII s. et dis d. de
crois de cens |
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72 et 87 |
10 6 fdt |