Édition AN, KK 1337

AN, KK 1337

Censier de la « Marchandise de l’eau », février 1293 (n. st.)
[titre de Le Roux de Lincy : État des rentes et revenus du parloir aux bourgeois au mois de février 1292]
[note de Lamouroux :
Cet état est extrait du Livre des Sentences (Archives nationales, KK 1337, autrefois K 1158),
d’après Leroux de Lincy, collationné sur l’original conservé aux Archives
]

sous la direction de Valentine Weiss

 

Introduction par Valentine Weiss

Transcription par Valentine Weiss et Sandrine Bula, 2023

Collation avec les éditions antérieures par Valentine Weiss et Sandrine Bula

Revue par Sandrine Bula et Caroline Heid Guillaume

Identification des noms par Marc Nortier et Valentine Weiss

Base de données par Valentine Weiss

Cartographie et identification des lieux par Annick Pegeon et Valentine Weiss

Index par Valentine Weiss

Programmation informatique par Gustavo Dantas

Avec la collaboration des chercheurs bénévoles du Centre de topographie parisienne (Christine Daguzan, Renée Davray, Marie Delannoy, Maryse Goldemberg, Geneviève Madore, Marc Nortier, Christine Porte, Josette Sans)
 et de Rolande Pinot-Lamarca

2023

Édition

[Marge]

[N°]

[Texte]

[£]

[s.]

[d.]

 

 

/65 r°/ Ce fu fet l’an de grace mil deus cenz quatre vinz et douze, ou mois de fevrier

 

 

 

 

 

Ce sunt les rantes de la marchaandise de l’iaue de Paris

 

 

 

 

 

La rue de Petit Pont juques a Seint Estienne des Grés [Cet intitulé englobe la rue de Petit Pont et la rue Saint Jacques jusqu’à l’église Saint-Étienne-des-Grés ; F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française…, t. IV, p. 343 (gré, grei, grey : l’église de Saint-Étienne-des-Grés fut nommée ainsi parce qu’elle était élevée de plusieurs degrés (dans les anciens titres latins, elle est appelée Sanctus Stephanus a Gressibus]

 

 

 

 

1

Premierement la meson Nicolas Choe [Ajout dans l’interligne du dessus ; peut-être de la même famille que Pierre Choe, boucher ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 156 ; voir aussi art. 90], XXV s. a II termes, a Noel et a la Saint Jehan

25

 

 

2

La meson Bernart Filot [Voir aussi art. 91], qui est empres, VI £ a IIII termes

6

 

 

 

3

La meson Agnes La Ciriere [Voir aussi art. 93], CX s. a IIII termes

110

 

 

4

La meson Robert Loneel [Alias Le Neel ; voir aussi art. 89], devant Saint Julian, LX s. [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu LX £] a IIII termes

60

 

 

5

La meson Hemon des Muriaus, devant Saint Mathelin, qui joint a la meson de la Mule [Nombreuses mentions de cette maison ; voir BnF, Mss, Fr. 11773, fol. 2 r°, art. 8 et fol. 12 r°, art. 61 et 62 ; plan de Berty ; A. Vidier, L. Le Grand et P. Dupieux, Comptes du domaine de la ville..., col. 29 et J. Monicat, Comptes du domaine de la ville..., col. 3, note et col. 391 ; Inventaire sommaire des Archives hospitalières antérieures à 1790, t. I, p. 22 ; voir aussi A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 237 : côté oriental de la rue Saint-Jacques, au sud de la rue des Noyers, « taberne méritoire » fréquentée par la littérature de ce temps, concurremment avec la Pomme de pin, le Castel ou Chasteau, la Magdalene et autres cabarets d’étudiants ; nommément désignée et localisée dans Pantagruel (liv. II, p. 117, éd. Garnier.) et dans l’interrogatoire subi devant l’official de Paris par le clerc maître Guy, magister Guido clericus, à propos du vol commis au collège de Navarre par Villon et ses compagnons de débauche : « In taberna ad intersignum Mule, ante Sanctum Mathurinum » (Etude biographique sur François Villon, par Aug. Longnon, p. 58, 59) ; voir aussi art. 98], VII £ a IIII termes

7

 

 

 

6

La meson Robert Le Fanier [Il s’agit probablement de Robert L’Englois, fanier, cité dans « le Travaill jusques a Saint Mathelin », qui désigne la partie inférieure de la rue Saint-Jacques depuis le coin de la rue des Mathurins jusqu’au carrefour Saint-Séverin ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 69b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 156 et note 11, p. 317 ; voir aussi art. 98], qui fu Chanterel, qui joint a la meson Hemon des Muriaus, IX £ a IIII termes

9

 

 

 

7

La meson Jaques Le Potier, empres, L s. a II termes, a Noel et a la Saint Jehan

 

50

 

 

8

La meson au moines de Fretmont [Froidmont, abbaye cistercienne, dioc. Beauvais, Oise ; voir H. Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., t. III, p. 261 (Fremont, « rue St Jaques devant St Benoist », 1383) ; A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 75 (Frémont) ; voir aussi AN, S 6213, n° 180, éd. par dom P. Glorieux. Aux origines de la Sorbonne, t. II, p. 464 (Fromont, « rue Saint Jacques ») ; Dom L.-H. Cottineau, Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés, t. I, col. 1224 (Froidmont) ; « Maciot et Perrot, de la meson de Fremont », sont cités en 1292 « grant rue Saint Benoict, ou renc par devers Saint Ylaire » qui désigne la partie supérieure de la rue Saint-Jacques, voisine de l’église Saint-Benoît, ainsi dénommée « grant rue Saint Benoît » jusqu’en 1416 ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 71d, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 162 et note 8, p. 329 ; voir aussi art. 99] delez le cemetiere Saint Benoast, VI £ a IIII termes

6

 

 

 

9

La meson empres, XL s. por ce qui fu amorti au Serbonais [Voir AN, S 6213, n° 180, éd. par dom P. Glorieux. Aux origines de la Sorbonne, t. II, p. 464 (« rue Saint Jacques »)]

40

 

 

10

La meson qui fu mestre Guerin de Gisiers [« Garinus de Gisiers, archidiaconus Baiocensis, anno Domini Mo CCo XXXVo » ; voir L. Brièle et E. Coyecque, Archives de l’Hôtel-Dieu de Paris (1157-1300), p. 480 ; Garin de Giset, archidiacre de Bayeux, qui a fait bâtir le manoir, appelé en 1404 de la Longue Allée, le donne en 1235 aux religieux de l’abbaye de Saint-Père de Chartres ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 75 (Frémont) ; V. Weiss, notice dans V. Weiss (dir.), La Demeure médiévale à Paris : répertoire sélectif des principaux hôtels, p. 142], XVI £ a IIII termes, et nous revendra la meson empres le deces mestre Gefroi [Lamouroux a lu Gefroy] de Salienay

16

 

 

 

11

La meson Marte qui joint empres, qui fu a l’evesque de Senliz, XL s. a IIII termes

40

 

 

12

La meson Courat  Le Barbier, XL s. a IIII termes

40

 

 

13

La meson empres, qui fu mestre Guillaume de Senz, XL s. a IIII termes

 

40

 

 

14

Item la meson qui fu Guillaume L’Escuelier [Guillaume L’Escuelier qui paie 58 s. est indiqué en 1292 « sus Petit Pont » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 66b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 150 ; voir aussi art. 86 et 87 ;  dans le même manuscrit, un Godart Lescuelier est cité lors d’une production de témoin du 9 février 1296 ; Jeanne Lescueliere, veuve de « Guillaume Lescuelier, de Petit Pont », et « Johanne de Londres et Byatris sa demoiselle, suers, filles jadis feu Guillaume » sont citées dans une sentence de succession de 1297 : la veuve argue « que le fruit de la moitié d’une meson assise en nostre terre et en nostre seingnorie, de laquele veue estoit fete, estoit sien et apartenoit a icele Johanne Lescueliere, a tenir de droit tout le cors de sa vie, par reson de don que Godart Lesceulier, Ermenjart sa fame, Johan Lescuelier, Jorrete sa fame et Henriet, fuilz d’icelle Johanne Lescueliere, de la volenté et de l’actorité Jehan Quenabre, parcheminnier, son curateur, qui li diz fruiz estoit quant li dons fu fes, et qui fere le pooient, comme seingnieurs d’usfruit, avoient fet a la dite Johanne Lescueliere pour cortoisies et pour les bons services que elle leur avoit fet », que les sœurs possèdent l’autre moitié dont elle a l’usufruit, mais la sentence tient pour nuls les don et usufruit faits et déboute la veuve ; un Jehan Lescuelier se voit confisquer sa marchandise de bûches lors d’une sentence de novembre 1303, est encore cité pour vente de marchandise le 30 novembre 1304 et se voit de nouveau confisquer ses bûches le 23 juillet 1305 ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 135, 158, 163, 168], assise ou carrefour St Sevrin [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], XLVIII s. qui fu la marcheandise, dont nous avons leittres du Chastelet [Cet article, intercalé, est d’une écriture postérieure ; de la première moitié du xive siècle, cependant]

48

 

 

 

La porte d’Enfer en descendant au palais de Termes, et du palais tout contreval juques au bout de la rue de la Serpent

 

 

 

 

15

Les moines de Bles [Blés, ancien nom de Blois ; intéressante allusion à l’hôtel de Bourg-Moyen ; A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 180 (hôtel de Bourg-Moyen, rue de la Harpe), n’ont pas relevé cette mention ; voir dom L.-H. Cottineau, Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés, t. I, col. 398 : Blois, « Bourg-moyen », abbaye d’Augustins ; voir aussi V. Weiss, notice dans V. Weiss (dir.), La Demeure médiévale à Paris : répertoire sélectif des principaux hôtels, p. 37] por leur meson qui joint a la porte d’Enfer, LX s. a II termes, a Noel et a la Saint Jehan [Lamouroux a lu Jean], et XII d. de fonz de terre

60

12 fdt

 

16

Les Serbonnas por ce que il tiennent de nous, IIII £ a IIII termes

4

 

 

 

17

Suz la messon Roul de La Pontiere [Sic pour « Raoul de La Paneveire » que l’on retrouve dans cette même rue en 1300 ; voir AN, KK 283 (1300), fol. 291b], en la rue de la Harpe, devant la messon Hemon Le Pasteer, LXX s., que feu Roul de Pacy, jadiz [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu jadis] clerc du Palouer [A propos de Raoul de Pacy, voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 30 ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 28 ; AN, KK 283 (1299), fol. 159d et 1300, fol. 238c ; A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 106 ; B. Bove, Dominer la ville, p. 645], nous lessa [Cet article a été écrit à la marge du bas du feuillet et postérieurement à 1305, puisque cette année-là Raoul de Pacy était encore clerc du Parloir] /65 v°/

 

70

 

 

18

Li [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Le] sire de Herecourt [Lamouroux a lu Herecour ; intéressante mention de l’hôtel d’Harcourt ; A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 307, n’ont pas relevé cette indication ; dans le même manuscrit, messire Raoul d’Harcourt obtient le 5 août 1305 l’autorisation du Parloir de faire venir par eau 12 000 ardoises pour couvrir sa maison ; voir AN, KK 1337A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 157 ; voir aussi V. Weiss, notice dans V. Weiss (dir.), La Demeure médiévale à Paris : répertoire sélectif des principaux hôtels, p. 82-83. Le collège d’Harcourt, situé rue de la Harpe, a été fondé dès 1280 par Raoul d’Harcourt, chanoine de Paris, et agrandi par son frère Robert d’Harcourt, évêque de Coutances ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. V, p. 419], VI d. et ob. a la Seint Remi

 

 

6 d. ob.

 

19

Guillaume de Herefort [« Guillaume Harefort » qui paie 24 s. est cité en 1292 « de la porte Gibert jusques a la Panevere » qui désigne la rue de la Harpe jusqu’au carrefour formé par la jonction avec les rues Macon, Saint-Séverin et de la Bouclerie ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68d, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 155 et note 9, p. 316-317 ; tavernier dans cette même rue en 1300 ; voir AN, KK 283 (1300), fol. 291a] por ses [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu les] mesons du palais, XIII £ a IIII termes

13

 

 

 

20

Mestre Pierre Le Blanc [Dans le même manuscrit, « mestre Pierre Leblanc, chanoine jadis d’Amiens, clerc » est cité comme ancien propriétaire lors de l’entrée en possession d’une maison « assise au Palais de Termes », du 22 mai 1299, en faveur de « mestre Jehan Leblanc, clerc » ; les mêmes et « Geffroi, vallet de son mestre Pierre le Blanc » sont cités de nouveau le 18 décembre suivant, et les biens contestés à Jehan Le Blanc sont remis le 27 janvier 1300 (n. st.) entre les mains du Parloir ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 145 et 147-148 ; voir aussi art. 134] por ses mesons, VII £ a IIII termes

7

 

 

 

21

La meson Robert Le Picart, qui fet le coing de la rue au Fein, XXXVI s. [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu XXXVI £] a IIII termes

36

 

 

22

La meson Looys Chançon, XIIII s. a IIII termes

 

14

 

 

23

La meson Raoul Briesche [« Raoul Brieche » qui paie 12 s. est cité en 1292 « de la porte Gibert jusques a la Panevere » qui désigne la rue de la Harpe jusqu’au carrefour formé par la jonction avec les rues Macon, Saint-Séverin et de la Bouclerie ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68d, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 155 et note 9, p. 316-317 ; dans le même manuscrit, Raoul Briesche, décédé, est cité le 19 janvier 1299 comme ancien propriétaire de cette maison « en la rue de la Harpe » dont Perrenelle, veuve de « Robert de Seint Denis », se dessaisit en faveur de « Rogier de Baigneux » ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 148 ; voir aussi art. 24 et 223], et l’autre aprés qui est appelee la meson du Figuier, L s. a IIII termes

50

 

 

24

La meson qui tient a la meson qui fu Gefroi de Portemue, au desouz de la meson Raoul Briesche [Voir art. 23], laquele meson fu Daniel Le Vinetier, XL s. a IIII termes

40

 

 

 

La rue au Fein, deles le pales

 

 

 

 

25

Les freres de Montrouge [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Mont rouje ; cette indication donne à croire que les guillemites eurent une première maison parisienne dans cette rue, avant leur prise de possession des Blancs-Manteaux en 1297 ; voir aussi art. 151], XXIIII s. a IIII termes

24

 

 

 

La rue Erembourc [Lamouroux a lu Erembourg] de Brye

 

 

 

 

26

Phelippe de Vitri [Dans le même manuscrit, un « Estienne de Vitri » est cité lors d’une menace de déshérence, faute d’acquittement de dettes envers lui, du 10 novembre 1298, concernant une maison dans cette même rue, et cité de nouveau le 7 janvier 1301 pour une garantie qu’il donne sur cette maison ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 141 et 150 ; voir aussi art. 152] por sa meson qui fu mestre Lorans de Guesmies, L s. a IIII termes

50

 

 

 

La rue Renaut le Herpeur [Voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. V, p. 269-270 : « dans un censier de la Ville, daté de l’an 1292 », on trouve, « comme se continuant en ligne directe, « la rue Regnault le Harpeur, la plastrière du coing de la Bouclerie et l’abruvoer de Mascon ». Cette plâtrière était située à l’angle de la Bouclerie orientale et de la Bouclerie occidentale. Donc cette dernière portait seule alors le nom de Bouclerie. Quand l’autre le reçut, on y a ajouté l’épithète de petite, qui impliquait nécessairement une idée d’infériorité et de postériorité »]

 

 

 

 

27

La platriere [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Platriere ; cette plâtrière n’existait plus mais n’avait pas disparu des mémoires en 1457 ; J. Monicat, Comptes du domaine de la ville..., col. 6 et 124] du coing de la Bouclerie [La Bouclerie a aussi porté les noms de rue Regnault le Herpeur ou de l’Abreuvoir Mascon ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 14], XXIIII s. a IIII termes

24

 

 

28

Fillon La Juive [« Fillon, la fille de Corbueill », qui paie 70 s., est citée en 1292 parmi les « Juis de la ville de Paris », sans plus de précision ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 78b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 178] por sa meson, XX s. a IIII termes

20

 

 

 

L’abuvroer de Macons

 

 

 

 

29

La meson qui fu Loranz Raguanel, qui joint a la meson Gautier de Princes [Gautier de Princes qui paie 18 s. est indiqué en 1292 au « commencement de la rue de la Serpent » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 154 ; voir aussi art. 62], qui fu Pierre Bigot, CX s. a IIII termes

110

 

 

 

La rue Pierre Sarrazin, vers les Cordeles [Voir BnF, Mss, Fr. 6736, fol. 43b, éd. par J.-A. Buchon, Chronique métrique de Godefroy de Paris, suivie de la taille de Paris, en 1313, p. 177 (« vers les Cordeles en la rue Pierre Saradin ») ; A. Le Roux de Lincy et L.-M. Tisserand, Paris et ses historiens…, p. 176 (rue des Cordeles ou des Cordelles) ; A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. V, p. 315 : la rue des Cordeliers s’est appelée rue des Cordeles (Dit de Guillot de 1300), des Cordelles (Guillebert de Metz en 1407), vicus Cordigerorum ; auj. partie occidentale de la rue de l’École-de-Médecine, la partie orientale portant en 1313 le nom de rue Saint Cosme ; voir aussi F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française…, t. VIII, p. 80 (resage : devant les Cordeles)], en descendant au cheves St Andri des Arz [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint] /66 r°/

 

 

 

 

30

Le chancelier de Paris [A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. V, p. 529 : en 1303, maison « qui fut jadis à Pierre le Mangeur, que l’en dit le cardinal de Rode, tenant d’un costé… et aboutissant au conte de Forez », Pierre Le Mangeur ayant été au xiie siècle chancelier de l’Université] por sa meson qui fu Guillaume Pinart [Il est peu probable que ce soit le plâtrier de ce nom habitant ce quartier en 1253 ; voir AN, MM 128, fol. 121 r°], C s. a IIII termes

100

 

 

31

La granche Jehan Dupuis, XV s. a IIII termes

 

15

 

 

32

La meson Balle Hart [« Baille Hart, le recouvreeur », qui paie 20 s., est cité en 1292 au « commencement de la rue de la Serpent » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68a, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 153], XV s. a IIII termes

 

15

 

 

33

La meson Jehan de Seint Benoast, empres la meson au chancelier, XXX s. a IIII termes

30

 

 

34

La grant meson misire Oudart de Chambli [Clerc de la Chambre aux deniers du roi de 1285 à 1292 ; voir H. Jassemin, La Chambre des comptes de Paris au xve siècle, p. 333 ; E. Lalou et B. Suc, Ordonnances de l’hôtel du roi, [En ligne] http://www.cn-telma.fr/ordonnances/ordonnance2/ ligne 109 et http://www.cn-telma.fr/ordonnances/ordonnance 3/ ligne 4], qui fu Guillaume Le Neir, X s. a IIII termes

 

10

 

 

35

Les petites mesons dudit misire Oudart, qui sunt empres, qui furent Mile Dumesnil, X s., a Nouel et a la Seint Jehan

 

10

 

 

36

La grant meson de pierre qui fet le coing de la rue au Poitevins, qui fu Thibaut Le Breton, XVI s. a Noel et a la Seint Jehan [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont oublié cette ligne]

 

16

 

 

37

La dame de Maci, VI s. a IIII termes et II s. de fonz de terre

 

6

fdt

 

 

38

La meson Richart [Lamouroux a lu Richard] Macon, qui joint au petites mesons misire Oudart de Chambli, IIII s. VI d.

 

4

6

 

 

La rue aus Porees

 

 

 

 

39

Mestre Gautier Le Fisician por l’amortissement de sa meson de la rue au Porees, LX s. a IIII termes

60

 

 

40

Mestre Renaut de Sessons, XXIIII s. a IIII termes

24

 

 

 

La rue Sainte Gennevieve ou Mont

 

 

 

 

41

Mestre Gautier [Lamouroux a lu Gauthier] Le Fisician por sa meson de la rue Seinte Gennevieve [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Sainte], qui jont [Sic pour joint] au potier, XL s. a IIII termes

40

 

 

 

Grant Pont, la rue Seint [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Sainte] Jaques de la Boucherie

 

 

 

 

42

Jehan de La Miniere [Cordonnier mentionné dans plusieurs rôles de la taille : « Jehan de La Miniere, cordoanier », qui paie 30 s., est cité en 1292 « en la rue des Arsis » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 44b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 99 ; voir aussi K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 147 ; idem dans K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 134 (sans métier) ; AN, KK 283 (1299), fol. 195c ; mort avant 1300 ; voir AN, KK 283 (1300), fol. 271c] por sa meson ou il demeure, et por ses mesons de la Boucherie, XIII £ a IIII termes

13

 

 

 

43

Item por le fonz de terre de sa meson ou il demeure, et de l’autre empres, XXXVI s. a Noel et a la Seint Jehan [Cet article et le précédent sont à longue ligne] /66 v°/

 

36 fdt

 

 

44

La meson du coing de la Boucherie, XXV s. a Noel et a la Seint Jehan

25

 

 

45

Le prestre de Seint Liefroi por sa meson et les mesons de la Boucherie, LXX s. a IIII termes

70

 

 

 

L’Avennerie [C’est en 1300 que semble commencer la confusion phonétique entre l’Avennerie et La Vennerie ; la présence ancienne des aveniers dans cette rue ne fait aucun doute ; voir les rôles de la taille]

 

 

 

 

46

La meson du coing de l’Avannerie, qui fu Jehan Boucel [Plusieurs homonymes que l’on ne peut distinguer ici], XVI s. a Noel et a la Sein [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Seint] Jehan

16

 

 

47

La meson Garnier de Seint Cloot [Un épicier de ce nom se retrouve de 1296 à 1300 en « la rue des Petits Solers et la Tabletterie » ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 79 (Garnier l’espicier) ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 69 ; AN, KK 283 (1300), fol. 250d ;  dans le même manuscrit, il est cité lors d’une sentence du 4 mai 1296 pour son intervention en faveur d’un jaugeur de vin ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 131], XLIIII s. [Lamouroux a lu LXIII s.] a Noel et a la Seint Jehan, c’est a savoir VIII s. de fonz de terre et XXXVI s. de crois de cens [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu crois, de cens]

36

fdt

 

 

 

Greve

 

 

 

 

48

La place de Greve qui fu mestre Guillaume de Londres [Place achetée vers 1141-1142 au roi Louis VII moyennant 70 £ ; voir R. de Lasteyrie, Cartulaire général de Paris, p. 277-278, n° 289 ; Charpentier juré, connu de 1295 à 1300 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 171 ; AN, KK 283 (1300), fol. 277c ; J. Jezierski, Une source de la topographie parisienne du Moyen Âge…, p. 409], VI £ XVIII d. a [Lamouroux a oublié ce mot] IIII termes

6

 

18

 

 

La Mortelerie

 

 

 

 

49

La meson Michel Belone [Dans le même manuscrit, un « Michiel Beloue » ou Belone est cité lors d’une sentence de succession du 6 juillet 1290, son demi-frère Pierre et lui réclamant et obtenant la succession de leur mère Marie, remariée à « Robert Beloue », pour compenser l’absence de succession de leur père, leur demi-sœur ayant été mariée du vivant de ses parents (Robert et Marie) ; le 2 juillet 1302, le Parloir restitue à Jehannot Chartain, « demeurant en la Mortelerie », un chauderon pris en gage « en sa meson por la finance de son celier » ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 106 et 155 ; voir aussi art. 210], L s. a III termes ; ces L s. eumes nous de Chartreuse por ce que il tienent amorti de nous

50

 

 

 

La rue Andri Malet

 

 

 

 

50

Mestre Phelippe d’Yssi [Peut-être est-ce « mestre Phelippe d’Ici, maçon » en 1296, mais il habite alors dans la paroisse Saint-Laurent ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 87] por sa meson [por sa meson est répété] qui fu mestre Robert de Miauz, VI £ a IIII termes, et prent Seint Merri jacun an XL s. por l’amortissement des VI £

6

 

 

 

 

[Somme totale des rantes :] VIIIxx I £ VI s. VI d. [Cette somme, oubliée par Le Roux de Lincy et Lamouroux, est d’une écriture nettement postérieure, probablement du xvie siècle. Sans compter les fonds de terre, nous trouvons 167 £ 6 d. ob. ; si on exclut les articles ajoutés postérieurement, nous arrivons à 161 £ 2 s. 6 d. ob. ; il n’y a plus que 4 s. d’écart. Le total des fonds de terre est de 2 £ 7 s. Le total des rentes ajoutés postérieurement est de 5 £ 18 s.]

161

6

6

 

 

Ce sunt les chief cens [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu cenz] et les fonz de terre de la marchaandise de l’iaue de Paris

 

 

 

 

 

L’Avennerie

 

 

 

 

51

La meson qui fu Phelippe Villain, VI d. a la Seint Remi

 

 

6

 

52

La meson qui fu feu Nicolas Gibouin, qui est Jaques Moriau [Probablement le Jaques Morel de 1292 ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 51b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 115 ; dans le même manuscrit, un Jaques Moriau, bourgeois hansé, est assigné à comparaître les 14 et 30 août 1297 devant le Parloir aux bourgeois pour une infraction aux privilèges de la Marchandise de l’eau et, après confiscation de vins de Bourgogne descendus à Rouen, il est définitivement expulsé de la hanse le 29 février 1298 (n. st.) ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 135-136 et 137 ; voir aussi art. 54], joinant a la meson Gilebert Le Poulalier [Voir art. 54] et a la meson Climent de Courbeul, III d. ob., et est a present Jehan de Fontenay [Ces mots sont d’une écriture plus moderne, du commencement du xive siècle] /67 r°/

 

 

3 d. ob.

 

53

La meson qui fu Robert Galeran, qui est Climent de Corbeul, III d., et est a présent Jehan des Loges, notaire du Chastelet [Ces mots sont d’une écriture plus moderne]

 

 

3

 

54

La meson qui fu Guillaume Luilier, qui est Gilebert Le Poulalier [On le retrouve dans cette même rue de 1292 à 1300 ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 51b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 115 ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 155 ; AN, KK 283 (1300), fol. 276d ; dans le même manuscrit, « Gilebert Le Poulalier » est cité lors d’une sentence du 13 novembre 1299 et doit faire « une chambre aisiees » et « estouper un huis qui est en ladite meson par derrieres », travaux qu’il a promis à son locataire Henri Lalemant ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 146-147] voir aussi art. 52], qui joint a la meson Jaques Moriau [Voir art. 52] et a la meson Pierre Brasart [Tierri Brasart, dans cette même rue en 1296 et suiv. ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 156], III d.

 

 

3

 

 

Summa : XV d. ob. [Somme exacte] Et est a savoir que nous avons en ces IIII mesons, et es autres de l’Avennerie, qui sunt en nostre terre, la coustume du blé et de l’avene que l’en [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu l’on ; dans le même manuscrit, la coutume du blé appartenant à la Marchandise de l’eau est adjugée à « Jehan Le Cervoisier, demeurant en la Vannerie » le 10 juillet 1312 ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 172] i vent par an

 

15 d. ob.

 

 

La rue Seint Jaques de la Boucherie

 

 

 

 

55

La meson qui fu Adan Le Flamanc, qui joint a la meson Symon Paien [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Payen], sicomme ele se comporte en toutes manieres, juques a la Boucherie, XVI d.

 

16

 

56

La meson Symon Paien [Lamouroux a lu Payen ; un « Simon Paien » qui paie 48 s. est cité en 1292 « rue des Arsis », dans la 2e quête de Saint-Jacques-de-la-Boucherie, donc côté ouest ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 44b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 100], VI d.

 

 

6

 

 

Summa [Cette somme ne concerne que les deux articles précédents] : XXII d.

 

22

 

57

Li roys por ce qui il tient de nous du Parlouer, XX s. a la Chandeleur

 

20

 

 

 

La rue aus Escrivains, outre Petit Pont

 

 

 

 

58

Le Temple de Paris por la censive qui fu Thibaut de Ville Evrat [Citée par ailleurs dans les archives du Temple], c’est a savoir [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu assavoir] por la meson Guillaume Passer mer [Ajout dans l’interligne du dessus ; « Guillaume Passemer » qui paie 8 s. est cité en 1292 « rue aus Escrivains » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 69c, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 157 ; ce parcheminier est connu dans cette rue jusqu’en 1300 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 229 ; AN, KK 283 (1300), fol. 291c], et por ce que il ont en la rue aus Escrivens, VI d. ob.

 

 

6 d. ob.

 

 

La rue Sainte [Lamouroux a lu Seinte] Gennevieve ou Mont

 

 

 

 

59

Seinte Gennevieve por IIII mesons qui tienent de nous en la dite rue, II s. IX d. ob. [Dans le même manuscrit, « Marguerite La Parisianne » est citée le 15 novembre 1297 et doit garnir sous quinzaine, « en la grant rue Seinte Genevieve, en nostre censive, (…) la meson de la Serpent », afin que Nicolas du Pin, tanneur, puisse percevoir les sommes qu’elle lui doit ; elle est de nouveau citée pour la saisine de cette maison le 18 novembre 1299 ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 105 et 147], c’est a savoir por les dites IIII mesons qui joinent a la meson Dreue [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Dreve] Le Panetier, II s., et por la vigne de la fosse monseigneur Symon de Seint Denise, IX d. et ob. Item VI oes toutes blanches le jor de la feste Nostre Dame en septembre por le fié de Roeni [Rosny, auj. Rosny-sous-Bois, dép. Seine-Saint-Denis, arr. Le Raincy ; à propos de Symon de Saint-Denis et des hommes de Rosny, voir A. Luchaire, Histoire des institutions monarchiques de la France sous les premiers Capétiens (987-1180), t. II, 1883, p. 322-323]

 

2

9 d. ob.

 

 

La porte Gibart

 

 

 

 

60

La meson a l’evesque d’Auceure [L’hôtel des évêques d’Auxerre figure sur le plan de Berty ; après la mort de Guillaume III de Grez († 29 janvier 1294 n. st.), l’évêché reste vacant jusqu’à l’élection de Pierre de Mornay ; voir Abbé J. Lebeuf, Mémoires concernant l’histoire civile et ecclésiastique d’Auxerre…, t. II, 1743, p. 415 et. I, 1848, p. 470 ; V. Weiss, notice dans V. Weiss (dir.), La Demeure médiévale à Paris : répertoire sélectif des principaux hôtels, p. 25], qui fu Jaques Brichart, IX d. /67 v°/

 

 

9

 

 

[La rue au Deus Portes]

 

 

 

 

61

Les escoliers de Suesse pour leur meson de la rue de la Serpent, VI d., et pour leur granche, I denier [Le Roux de Lincy et Lamouroux n’ont pas transcrit cet article ajouté en haut de la page et assez effacé ; voir également l’article, ajouté lui aussi, au bas du fol. 69 v°, art. 138 ; ce collège est situé sur le côté septentrional de la rue des Deux Portes, vers la rue Serpente]

 

 

7

 

 

La rue Renaut le Herpeur, outre Petit Pont

 

 

 

 

62

Gautier de Princes [Voir art. 29] por sa meson ou il demeure, qui fet le coing de la dite rue et aboutit en la rue Seint Germain des Prez, XXXII d., et por ses estables, XII d., et por sa granche qui fu Guiot de Lay, joinant a la granche dame Agnes d’Acre [Une dame de ce nom réside devant le palais de la Cité, « place Saint Michiel », partie méridionale de la rue de la Barillerie, en la paroisse Saint-Barthélemy, de 1292 à 1300 ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 60b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, 1837, p. 135 ; AN, KK 283 (1300), fol. 283c ; voir aussi art. 75 ; dans le même manuscrit, « maistre Jehan d’Acre » livre du vin à la Ville le 24 décembre 1280 ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 105], II s. Summa que il doit : V s. VIII d.

 

5

8

 

63

La maison Nicolas de Corbeul [Peletier décédé avant 1298 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 230 ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 212], qui fu Guillaume Nourrice, et qui fu Estrangle Gatiau, qui joint a la meson qui fu Osanne, qui est estables a present, XII d.

 

12

 

64

Pierre Marcel por sa meson qui fu Jehan de Tormi, I d.

 

 

1

 

65

Morise L’Espicier por sa meson qui fu Paquier Le Coutelier, II s.

 

2

 

 

66

Gefroi, le taillieur [Lamouroux a lu Tailleur] de pierre [Gefroi Le Breton, tailleeur de pierre, est indiqué en 1292 au « commencement de la rue de la Serpent » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 154 ; voir aussi art. 81], por sa meson qui fu Guillaume Le Pataar [Dans le même manuscrit, un « Henri Le Pataar » est cité pour une donation entre vifs du 11 janvier 1300 en faveur de son neveu Colin et de ses héritiers, concernant sa maison « en la rue de la Viez Plastriere », autre nom de la rue Serpente, entre la maison d’Henri Le Charpentier et celle du « tresorier de Biauvez », en la censive du Parloir ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 150], qui fet le coing de la rue Renaut le Herpeur, IIII s.

 

4

 

 

67

Emenyart La Barbiere [Dame Emengart La Barbiere est indiquée en 1292 au « commencement de la rue de la Serpent » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 154 ; voir aussi art. 80] por sa meson qui fu Thibaut Morise, IIII s.

 

4

 

 

68

Jehan Le Juif por sa meson qui joint a la meson Fillon La Juive, II s.

 

2

 

 

69

Hue L’Estuveur por sa granche qui joint empres la meson Jehan Le Juif, II s.

 

2

 

 

 

La rue Renaut le Herpeur

 

 

 

 

70

Phelippe Le Fanier por sa meson qui fu Phelippe de Lorrez, et puis Richart L’Enlumineur, IIII s.

 

4

 

 

71

Henri Le Forbeur por sa meson qui fu Nicolas Huidelon, qui joint a la meson [Lamouroux a lu maison] Phelippe Le Fanier, XXVIII d.

 

28

 

72

Phelippe Boucel [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Boncel] por- sa meson qui joint a la meson Henri Le Forbeur et a la place qui fu Raoul de Paci [Plusieurs homonymes que l’on ne peut distinguer ici], XXVIII d.

 

 

28

 

73

{Les hoirs feu Jehan de Paci} [Mots biffés] Eude Le Barbier [Ajout dans l’interligne du dessus ; probablement « Heude Le Barbier » qui habite rue Saint-Séverin en 1297 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 205] por {leur} sa [Leur, biffé, est remplacé dans l’interligne du dessus par sa] place [Ces mots sont effacés dans le manuscrit et remplacés par les suivants : Eudes le barbier por sa place qui fu Jehan de Paci le drapier... d’icelui Eudes], qui fu Jehan de Paci, le drapier [Ajout dans l’interligne du dessus], qui joint a la meson feu Phelippe Boucel et a la meson qui fu Daniel Le Pescheur, et puis Richart Gruel, XX d.

 

20

 

74

Robert Aucigne por sa meson qui fet le coing de la Bouclerie [Le h de Boucherie a été gratté en l à juste titre], qui fu Daniel Le Pescheur [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont oublié ces cinq mots], et puis Richart Gruel, XX d. /68 r°/

 

 

20

 

75

Dame Agnes d’Acre [Voir art. 62] por- sa meson qui fu Auberi de Champigni, ob. a la Seint Remi ; or est meintenant Nicolas de Miauz, clerc [Ces mots, ajoutés à la ligne, sont d’une écriture plus moderne] [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Miaus clerc]

 

 

ob.

 

 

La grant rue Seint Germain des Prez

 

 

 

 

76

La meson feu Raoul Le Tyais, II d. ob.

 

 

2 d. ob.

 

77

La meson Benoast Morin, I tournois

 

 

1 t.

 

78

La meson Crescent [Voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. V, p. 464 : façade postérieure de la maison du Crescent (1439), sur le côté méridional de la rue de l’Hirondelle, englobant au xve siècle la maison de l’Estoille rue Saint André des Ars] empres, I tornois

 

 

1 t.

 

79

La meson Esmeraude, ob.

 

 

ob.

 

80

La meson Emenyart La Barbiere [Voir art. 67], qui fu Gautier Le Mercier, VIII d.

 

 

8

 

81

Gefroi, le tailleur de pierre [Voir art. 66], por sa meson [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont oublié ces trois mots] qui fu Noel Le Regratier, VI d.

 

 

6

 

 

Summa : XVIII d. ob. [Pour simplifier ses totaux, le comptable a converti les 2 deniers tournois en 1 denier et obole parisis. Nous ferons de même dans nos comptes]

 

18 d. ob.

 

 

La rue Seint Andriu des Arz

 

 

 

 

82

La meson qui fu Guillaume au Potences, V s.

 

5

 

 

83

La meson au Chauderons [Nom de l’enseigne très probablement], II s.

 

2

 

 

84

La meson mestre Jehan de Montleheri, qui fet le coing de la rue de la Serpent [La rue Saint André des Ars ne croisait pas la rue de la Serpent ; le copiste confond probablement avec la rue Renaut le Harpeur], II s.

 

2

 

 

 

Summa : IX s. [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu XX s.]

 

9

 

 

 

La rue de Petit Pont

 

 

 

 

85

La Sauçoie [Il s’agit ici de la léproserie pour femmes de La Saussaye (Val-de-Marne), fondée par Louis VII en 1161, établie sur la paroisse et commune de Chevilly, près de Villejuif ; le revenu assigné à cette maison par les rois comprend notamment, à Paris, une rente de 3 £ 18 s. en 1163 sur le péage du Petit-Pont ; voir Dom J. Du Breul, Le Théâtre des antiquitez de Paris, 1612, p. 1214 et suiv ., Dom M. Félibien, Histoire de la Ville de Paris..., t. II, p. 916-917 ; Gallia christiana..., t. VII, 1744, col. 635-640 ; Abbé J. Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, t. X, 1757, p. 55-59 (notamment p. 58) et t. IV, 1883, p. 39 ; L. Le Grand, Les Maisons-Dieu et léproseries..., dans Mémoires de la Société de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, 25, 1898, p. 95-98, notamment 96 ; sur ses propriétés parisiennes, voir BSG, ms. 356, p. 204-205, « De domo que fuit Godefridi Boucel in vico de Sabulo », septembre 1223, concédant la moitié de deux maisons rue du Sablon aux sœurs de La Saussaye (sorores de Salceia) par l’abbaye de Sainte-Geneviève ; voir aussi, entre autres, AN, S 4876, d. 7 (ordre de Saint-Lazare, diocèse de Paris, maladrerie et hôpital Notre-Dame de la Saussaye, [1316-1674]-1676) ; BnF, Mss, Fr. 15765, fol. 263, papiers du président de Harlay relatifs au prieuré de La Saussaye ; BSG, ms. 376, fol. 66 et suiv., pièces touchant le couvent et la léproserie de Notre-Dame de La Saulsaye, au diocèse de Paris ; et ms. 701, fol. 13, note historique sur le monastère de La Saussaye, 1161-1581. — Il ne s’agit donc pas ici de la sauçoie « ou Bievre chiet en Seine » ou d’un quelconque patronyme; voir à ce propos Dom M. Félibien, Histoire de la Ville de Paris..., t. IV, 1725, p. 516 : fiefs de Sainte-Geneviève, 1296, « usque ad molendinum de Coupeel, in illa via et post retro usque ad saliciam et usque ad poncellum quem burgenses Parisiense fecerunt fieri ad manum sinistram usque ad Sequanam » ; L. Tanon, Histoire des justices des anciennes églises et communautés monastiques de Paris…, p. 236 et 353 : « de l’arrivage du port de Petit Pont, sicomme il se comporte jusques au poncel des Bourjois, vers la sauçoie ou Bievre chiet en Saine » ; on trouve Jehan de La Sauçoie, tailleur, en 1296, mais il est rue de la Harpe ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 222] por [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu pour] leur meson qui fu Eude de St Merri [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], pres de la boucherie de Petit Pont, XII d.

 

12

 

86

Guillaume L’Escuelier [Voir art. 14] por sa meson qui fet le coing de St Sevrin [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint ; au xve siècle, c’est la maison de l’Image Saint-Jean, contiguë à la maison des Maillets], d.

 

 

1

 

87

Jordain Le Chandelier por sa meson des Malles [Aucune enseigne des Malles n’étant connue, ce doit être des Maillets, il en existe au moins deux dans cette rue ; voir H. Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., t. III, p. 283 et 293, cité par A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 164 : maison ou « hostel des Maillets, au carrefour de Sainct Severin, faisant le coin de la rue Sainct Julien » (1427-1434) ; il s’agit bien de cette enseigne, contiguë à l’art. 86], qui fu Jehan des Chanz, joinant a la meson Guillaume L’Escuelier et a la meson feu Henri Le Flamanc, IIII d.

 

 

4

 

88

Saint [Lamouroux a lu Seint] Julian por les chambres qui sunt [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu sont] delés St Blave [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint ; sic pour St Blaise, petite chapelle située rue Galande, au sud de Saint-Julien-le-Pauvre ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 164-165], XIII d.

 

13

 

89

La meson qui fu Richart Le Fevre, qui joint a la meson qui fu Robert Le Neel [Alias Loneel ; voir art. 4 ; Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Lonee], III d.

 

 

3

 

90

La meson qui fu Nicolas Choe [Voir art. 1], V poitevines

 

 

poit.

 

91

La meson Bernart Filot [Voir art. 2] empres, V poitevines

 

 

poit.

 

 

Summa de Petit Pont : XXXV d. ob. [Somme exacte (la poitevine fait ¼ de denier)] /68 v°/

 

35 d. ob.

 

 

[VI mesons]

 

 

 

 

92

La meson Ysambart Le Queu, qui fu Guillaume de St Benoast [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], V poitevines

 

 

poit.

 

93

La meson Agnes La Ciriere [Voir art. 3], qui fu Pierre Jencian [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Jentian ; Sic pour Gencien (plusieurs homonymes)], V poitevines

 

 

poit.

 

94

La-meson qui fu Colin d’Issy, devant St Sevrin [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], IIII d.

 

 

4

 

95

Guillaume Le Breton por la meson Henri de St Denis [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], qui joint a icele, IIII d.

 

 

4

 

96

La Frisonne por la meson qui fu au Frison [Probablement en face de l’extrémité orientale du côté septentrional de la rue Galande pour la partie de cette rue comprise dans la 1e quête de la paroisse Saint-Séverin : « l’autre renc de la rue de Garlande, a coumencier encontre la meson au Frison, en venant jusques au coing de la rue Saint Julien » en 1296, « rue de Guerlande, le renc au Frison » en 1297 ; Raoul Le Frison y est tavernier en 1292, gendre de Jehan du Bois en 1296 et cité dans les morts du quartier Saint-Séverin en 1297 ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 66d, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 151 ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 218, note 3 et KMichaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 201, 396, note 1 et 447 ; la « meson qui fu au Frison correspondrait, sur le plan de Berty, à la maison de la Bannière de France (1254) qui appartient à la Nation d’Allemagne et aurait « servi à abriter, en tout ou en partie, le collège de Dampnemarche, alias de Suesse ou de Dace » ; un peu à l’est, les « escholes a la Nation de Picardie » ou « Petites Escholes » appartiennent en 1343 à Guillaume Le Frison ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 151 et 161-162], II d. ob.

 

 

2 d. ob.

 

97

L’arceprestre de Seint Sevrin [Le presbytère de Saint-Séverin est situé rue des Prêtres Saint-Séverin en face de l’entrée de l’église] por xii s. de cens que il a, atenant a la meson a la mirgesse [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu margesse ; voir J.-B. de La Curne de Sainte-Palaye, ), Dictionnaire historique de l’ancien langage françois, t. VII, p. 389 : femme exerçant la médecine], II d. ob.

 

 

2 d. ob.

 

 

Summa de ces VI mesons : XV d. ob. [Somme exacte]

 

15 d. ob.

 

 

La grant rue Saint Mathelin [Nom de la rue Saint-Jacques dans le Dit de Guillot de 1300 ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 208] juques a la porte de Nostre Dame des Chanz [D’après Dulaure, la porte Saint-Jacques, achevée vers 1212, se nomme à l’origine « porte Notre Dame des Champs » ; voir A. Bonnardot, Dissertations archéologiques sur les anciennes enceintes de Paris…, p. 268]

 

 

 

 

98

Seint Germain des Prez por la meson a la Mule [Voir art. 5], et por la meson au talemelier qui est empes [Sic pour empres], ou il ont XVI s. de crois de cens [Ces 16 s. n’étant pas pour la Marchandise de l’eau, ils ne sont pas à additionner], XIII d. et ob.

 

13 d. ob.

 

99

Les moinnes de Fretmont [Voir art. 8] por leur meson delez le cemetiere St Benoast [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], d.

 

 

1

 

100

La meson empres, III d.

 

 

3

 

101

La meson Henri Platraz, III d.

 

 

3

 

102

Mestre Looys, chanoinne [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu chanoine] de St Benoast [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], por sa meson qui fet le coing, de la rue au Porees [Rue disparue sous la Sorbonne au XIXe siècle], XII d., et por I cartier de vigne por sa provende, II d. ob.

 

14 d. ob.

 

103

L’evesque de Langres por sa meson [Il ne peut pas s’agir ici de l’hôtel des évêques de Langres connu au xve siècle car il n’est pas dans la même censive ; sur cet hôtel, voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 272-274 ; V. Weiss, Cens et rentes..., p. 174, 646], IIII s.

 

4

 

 

104

Les Serbonnais por leur meson qui fu a l’Ospital, II s. VI d.

 

2

6

 

105

Le dean de Herefort [Doyen de Hereford, en Angleterre] por sa meson, VII s. VI d.

 

7

6

 

106

Maheut La Regratiere por sa meson qui fu Phelippe de Riz, qui joint a la meson l’evesque de Langres [Voir art. 103], XVIII d.

 

18

 

107

L’autre meson empres, qui fu Phelippe de Riz, XVIII d.

 

 

18

 

108

Jehanne La Limozine [Lamouroux a lu Limosine] por sa meson qui fet le coing de rue Neuve au Jacobins [Voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 204 : le passage des Jacobins est anciennement qualifié de rue : « rue si comme l’en vait de Sainct Estienne des Grez à la porte Gibart » en 1281, auj. partie de la rue Cujas ; ce pourrait être aussi la « rue qui est entre lui [moines de Seint Denis] et le refretouer as freres Prescheurs » ou la « rue Neuve au Jacobins » ; Berty et Tisserand ne parlent pas de cette rue ; voir aussi art. 256], II s. VI d.

 

2

6

 

109

La meson mestre Michiel, chanoinne de Seint Estiene, qui fu [Lamouroux a lu fut] mestre Remon, chanoinne /69 r°/ de St Estiene [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], II s. VI d. de fonz de terre et VII s. VI d. de mainmorte

 

2

et 7

6

6 mainmorte

 

110

La meson qui fu Noel [Lamouroux a oublié ce mot], chanoinne de St Estiene [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], qui est empres, II s.

 

2

 

 

111

Le chevecier de Saint Estiene des Grés [Lamouroux a lu Seint ; « Le chevecier de Sainct Etienne des Grez » perçoit en 1421 cens et rente sur la maison du Paon et de l’Escu de France, « pres la porte Sainct Jaques » ; voir H. Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., t. III, p. 294, cité par A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 248] por sa meson qui joint a la meson feu Phelippe de Riz, III s. VI d.

 

3

6

 

 

Summa : XXXVII s. XI d. [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu XXXVII s. II d. ; somme exacte incluant les VII s. VI d. de mainmorte ; voir note à l’art. 98]

37

11

 

 

La rue Seint Estiene des Grés

 

 

 

 

112

Le prestre de Seint Benoast por sa partie de III quartiers de vigne qui sont en vigneron [Sic pour vigneronnage], qui servent a la lampe [Le revenu de cette vigne sert au luminaire], IIII d. ob.

 

 

4 d. ob.

 

113

Mestre Girart por sa partie d’icele vigne, IIII d. ob.

 

 

4 d. ob.

 

114

La communeté de Seint Benoast por la censive de Termes, et por la meson qui fu Anelot de Villejuive, asise au palais, II d. ob.

 

 

2 d. ob.

 

 

Summa : XI d. ob.

 

 

11 d. ob.

 

 

Charrori en la Cité

 

 

 

 

115

Estiene Nevelon [Très probablement l’orfèvre connu depuis 1291 ; il travaille sur le Grant Pont de 1292 à 1296, puis sur la rive droite de 1297 à 1300 ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 14b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe le Bel, 1837, p. 33 ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 41 ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 29 ; AN, KK 283 (1300), fol. 236d ; dans le même manuscrit, il est cité lors d’une sentence de succession du 22 août 1291 et sa femme Alès est veuve de l’orfèvre Andri de Douay ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 107] por sa meson de Chairrauri [Lamouroux a lu Chairaurri], qui fu Pierre L’Apostoile [ dans le même manuscrit, un « Simon L’Apostoille » est cité lors de la même sentence ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 107], XI d.

 

 

11

 

116

Mestre Robert Foison [Conseiller au Parlement en 1296 ; voir M. Popoff, Prosopographie des gens du Parlement…, 1996, p. 563] por sa meson qui fu Jaquete, II d.

 

 

2

 

117

La meson de Marché Palu, qui fet le coing de la rue aus Oublaiers [Pourcelet noir sur le plan de Berty], VI d.

 

 

6

 

118

L’Ostel Dieu de Paris por leur granche de Termes [Selon la Déclaration du temporel de l’abbaye des Vaux de Cernay de 1511, « Les religieux, abbé et convent de l’abbaye de Nostre Dame des Vaulx de Cernay possédaient plusieurs maisons, caves, cours et jardins, assis à Paris, ès rues du Foin et de la Harpe, d’ancienneté nommés la granche du palais des Thermes » ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 137-138 ; voir aussi art. 140], X d. Item por les hostises [F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française…, t. IV, p. 505 (hostise : demeure d’un hoste)] deles Seint Benoast, IX d. Item por la meson Robert des Estables, IIII s. Item por la meson mestre Jaques Le Breton, III s. VI d. ; et por la vigne qui fu Durant des Chanz de Crochart [Nom d’une vigne que l’on retrouve à l’art. 170], III d., et por le cens Constance de Braye [Voir aussi art. 232], II d. Item por la vigne qui fu a la commune [Sic pour communauté], XVIII d., et III s. VI d. por la mainmorte et tout ce qui est deu a la Seint Remi. Summe [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Summa] : XIIII s. VI d.

 

14

6

 

119

Li Hospitaus por leur vignes de Lorcienes, IIII d. et ob.

 

 

4 d. ob.

 

120

Nostre Dame de Paris por la terre Hue de Gant [Il s’agit là de la plus ancienne mention connue de cette terre], III s., et por la terre de Garlende, IX d. Le chapistre [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu chapitre] dist [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu dit] que il n’en set rien /69 v°/

 

3

9

 

 

Cest le cens d’Ivri

 

 

 

 

121

Thomas Langlois por arpent et demi de vigne, XVIII d.

 

 

18

 

122

Le prestre d’Yvri por I cartier de vigne, III d.

 

 

3

 

123

Ysabiau de Compigne, por ce que eile tient de nous, IIII d.

 

 

4

 

124

Jehan Le Bouchier por ce que il tient de nous, II d.

 

 

2

 

125

Robert de Braye por I cartier de vigne, III d.

 

 

3

 

126

La fillie feu Hebert Leroy por I cartier de vigne, III d.

 

 

3

 

127

Huchon L’Orbateur [Un Parisien de ce nom (prénommé Hue plus tard) habite rue Jehan Le Conte en 1297 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 128] por I cartier de vigne [Le Roux de Lincy a lu cartiers ; Lamouroux a lu III cartiers], III d.

 

 

3

 

 

Summe [Lamouroux a lu Summa] : III s., et le frecent por nous Jehan Luseite, de Ivri [Ces deux lignes sont écrites postérieurement, dans la première moitié du xive siècle]

 

3

 

 

 

La rue du Palais

 

 

 

 

128

La meson misire Robert de Cortenay [Robert de Courtenay, archevêque de Reims de 1299 à 1324 ; à sa mort en 1324, le palais des Termes passe à son fils Jean et à son neveu Pierre ; voir A. Du Sommerard, Les Arts au Moyen Age…, t. I, 1838, p. 147 ; voir aussi A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 324 ; Robert de Courtenay est également cité dans cette rue en 1457-1458 : « grant maison ou est en painture la Teste noire (…), qui fut Robert de Courtenay » ; voir J. Monicat, Comptes du domaine de la ville..., col. 25 (et note 8) ; voir aussi A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 319], du palais de Termes, X d. ob. [Ces deux lignes sont écrites postérieurement, dans la première moitié du xive siècle (il faut lire note 1 et non note 2)] [L’écriture est nécessairement antérieure à 1324 ; cet article ajouté à droite de l’intitulé de rue et au-dessus du premier article de cette rue n’est pas compté dans la somme]

 

 

10 d. ob.

 

129

Guillaume Le Picart [« Guillaume Le Picart » qui paie 10 s. est cité en 1292 « de la porte Gibert jusques a la Panevere » qui désigne la rue de la Harpe jusqu’au carrefour formé par la jonction avec les rues Macon, Saint-Séverin et de la Bouclerie ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68d, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 155 et note 9, p. 316-317] por ses II mesons, desqueles l’une fu Adan Le Barbier, et l’autre Henri de Saint [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Seint] Cosme, III d.

 

 

3

 

130

Jehan Le Chandelier [« Jehan le Chandelier » qui paie 6 s. est cité en 1292 « de la porte Gibert jusques a la Panevere » qui désigne la rue de la Harpe jusqu’au carrefour formé par la jonction avec les rues Macon, Saint-Séverin et de la Bouclerie ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68d, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 155 et note 9, p. 316-317] por sa meson qui fu Adan Le Barbier, III ob.

 

 

ob.

 

131

La meson Gilebert de Seint Cosme, empres, III ob.

 

 

ob.

 

132

Hue du Palais por la meson monseigneur Robert de Cortenai [Voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 334, à propos de l’église des Mathurins : « l’église primitive occupait l’emplacement d’une maison appartenant au chapitre de Notre-Dame et donné par lui à Robert Le Comte, son « homme de corps ». De son côté, l’abbaye de Sainte-Geneviève avait, à la prière du Roi, permis aux Trinitaires de posséder plusieurs maisons dans sa censive, « tam in vico sine capite la ruelle Coterelquam in vico quem itur ad Palatium Termorum ». Ces maisons étaient situées, dit le titre, entre le couvent et la grande maison de Robert de Courtenay, « inter monasterium Sancti Maturini et magnam domum domini Roberti de Curtiniaco ». L’emplacement de cette grande maison fut utilisé pour la reconstruction de l’église » ; voir aussi art. 128], X d. ob.

 

 

10 d. ob.

 

133

Mestre Mahi d’Ynfer por sa grant meson ou il demeure, et por la grant meson du coing, ou le barbier demeure, XX d. ob.

 

20 d. ob.

 

134

La meson qui fu Henri, le concierge [En mars 1219, Philippe Auguste donne à Henri, concierge de Paris, son chambellan, le palais des Thermes, qui a appartenu à Simon de Poissy ; voir L. Delisle, Catalogue des actes de Philippe Auguste…, p. 416, n° 1888 ; A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 324], qui joint a la meson mestre Pierre Le Blanc [Voir art. 20], XII d.

 

12

 

135

La meson Tue chien, delez le cemetiere [Lamouroux a lu cimetiere] au Juis [Le cimetière des Juifs de Paris était situé entre la rue de la Harpe et la rue Hautefeuille, avec son entrée face à la rue du Foin], II d.

 

 

2

 

136

La meson Guillaume Le Poitevin, qui fet le coing de la rue au Fein, XVI d.

 

 

16

 

137

Les fillies feu Nicolas Arrode [Voir art. 236] por ce que eiles tienent de nous, que nous eumes de Seint Victor, XIIII s. a la Seint Remi, et por leur granche de Termes, qui fu monseigneur Phelippe de Montleheri, VII s. II d.

 

21

2

 

 

Summa du Palais : XXVI s. IX d. [Somme exacte, sans l’addition]

26

9

 

 

[La rue au Deus Portes]

 

 

 

 

138

Les escoliers de Suesse por leur granche que il tienent de nous, assise en la rue au Deus Portes, deles la rue de la Serpent, I denier, et por leur meson de la rue de la Serpent, VI d. [Cet article est écrit en marge, au bas de la page ; et d’une écriture plus moderne que le xiiie siècle ; ces derniers mots intercalés sont d’une écriture du xive siècle (il faut rattacher notes 2 et 4)] [Voir également l’art. 61, ajouté lui aussi, en haut du fol. 67 v°] /70 r°/

 

 

7

 

 

La rue au Fein qui ot non Servaude [Servaude, et mieux Servode. Cette rue est indiquée dans des actes latins sous le nom de Vicus Servi Dei (il faut lire note 3 et non note 4)] [Sur l’origine du nom Servaude, voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 133], devant le palais de Termes

 

 

 

 

139

La meson feu Rogier [Lamouroux a lu Roger] Le Plastrier, qui fu mestre Robert Gancel, XVI d.

 

 

16

 

140

Les moines [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu moinnes] de Sernay [Berty n’a pas eu connaissance de cette mention de 1293 ; selon la Déclaration du temporel de l’abbaye des Vaux de Cernay de 1511, « Les religieux, abbé et convent de l’abbaye de Nostre Dame des Vaulx de Cernay possédaient plusieurs maisons, caves, cours et jardins, assis à Paris, ès rues du Foin et de la Harpe, d’ancienneté nommés la granche du palais des Thermes. La première, où souloit prendre pour enseigne la Croix d’or, qui comprend plusieurs chambres, grenier, court devant et jardin au costé, est à présent au domaine d’icelle abbaye des Vaulx ; et tout le demourant, c’est à sçavoir le Gril, les Singes et le Mouton rouge, ont esté baillés à titre de ferme et loyer d’argent, jusques à certain tems » ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 137-138 ; voir aussi art. 118], XX s. por leur meson ou il demeurent

 

20

 

 

141

La meson feu Estiene Briesche, qui fu mestre Robart [Sic pour Robert ; Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Robert] Gancel, XXII d.

 

22

 

142

La meson qui fu Marie de Cunies, XII d.

 

12

 

143

La meson qui fu Ogier Le Prestre, XII d.

 

12

 

144

La meson qui fu Pierre de Lorcines, et fu Richart L’Enlumineur, XII d.

 

12

 

145

La granche qui fu Thibaut Le Flamanc, qui est empres, XXXII d.

 

 

32

 

146

Nicolas Le Fanier [Il habite toujours cette même rue en 1296 et 1297 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 228 ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 210] por sa meson qui fu Gautier Rouelle et mestre Pierre de Mellan, XVI d.

 

16

 

147

Rogier Le Seelleur por sa meson qui fu Ysabiau Morise, qui fet le coing de la rue Erembouc de Brye, XXXII d.

 

 

32

 

148

La fame feu Thibaut Morise por sa granche empres, XVI d.

 

 

16

 

149

Hue Le Convart, fuilz feu Baudoin Le Convart, por sa granche empres, XXVIII d.

 

 

28

 

150

Pierre Ragis por la meson Baudouyn des Chanz, XII d.

 

 

12

 

151

Les moinnes de Montrouge [Voir art. 25] por leur meson, XII d.

 

12

 

 

Summa du cens de la rue au Fein : XXXVIII s. VI d.

38

6

 

 

La rue Erembourc de Braye

 

 

 

 

152

Raoul Le Cordouanier por sa meson qui fu Jehan Le Convart, qui joint a la meson Phelippe de Vitri [Voir art. 26], X d. ob.

 

 

10 d. ob.

 

153

Mestre Jehan Le Mareschal, du [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont oublié du] carrefour Seint Sevrin [Cet atelier de maréchal-ferrant, souvent mentionné, se trouvait au coin nord-est du chevet de Saint-Séverin ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 69a, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 156 ; K. Michaëlsson, Le livre de la taille de Paris l’an 1296, 1958, p. 226, etc. ; on trouve toutefois Marguerite La Mareschale, taverniere, rue Erembourg de Brie en 1297 : ils avaient donc bien deux maisons ; voir K. Michaëlsson, Le livre de la taille de Paris l’an 1297, p. 210], por ses II mesons [Lamouroux a lu maisons] qui furent feu Guillaume de Nicole, d.

 

 

1

 

154

La Rollande por sa meson, I d. /70 v°/

 

 

1

 

155

Honoré L’Enlumineur [« Honoré L’Enlumineur » qui paie 10 s. est cité en 1292 en la « rue Erembourg de Brie » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 69c, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 156] por sa meson, I d.

 

 

1

 

156

Baudouyn Le Picart por sa meson, I d.

 

 

1

 

157

La meson qui fu mestre Guillaume de La Roche [Un personnage de ce nom est mentionné en 1271 ; voir Abbé J. Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, t. VI, 1755, p. 304], I d.

 

 

1

 

158

La meson qui fu dame Marguerite des Cordelles, I d.

 

 

1

 

 

Summa du cens chief de la rue Erembouc de Brye : XVI d. ob. [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont oublié obole]

 

16 d. ob.

 

 

La rue au Poitevins, outre Petit Pont

 

 

 

 

159

Mestre Svmon Morel por sa place qui joint a la meson feu Thibaut Le Breton et a la meson Hue de Trois Pors, talemelier [Ce talemelier est connu de 1296 à 1300 mais sa maison était proche de la porte Baudoyer ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 163, note 4], III d.

 

 

3

 

160

Guillaume Le Frison por sa meson qui joint a la meson feu Thibaut Le Breton, II s.

 

2

 

 

 

Summa du chief cens de la rue au Poitevins : XXVII d.

 

27

 

 

Le cens de Nostre Dame des Chanz

 

 

 

 

161

Denise de Corcelles por les vignes des Sablons [Vigne mentionnée dès 1265 : sita in Sabulis prope ecclesiam Beate Marie de Campis Parisiensis ; voir B. Guérard, Cartulaire de l’église Notre-Dame de Paris, t. II, p. 436, n° XLIV] qui furent aus enfanz Girart [Lamouroux a lu Girard] Point l’Asne, XXI d.

 

21

 

162

Guillaume Challes por II arpens de vigne qui sunt ou clos devant le puis, XXXIII d.

 

 

33

 

163

Herbert, son gendre, por demi arpent de terre atenant, VI d.

 

 

6

 

164

La fillie Raoul Vitout por III cartiers de vigne [Lamouroux a lu des vignes] des fosés, qui furent Thibaut de Jafes, VI d.

 

 

6

 

165

Guillaume, le portier l’evesque, por I arpent de vigne qui fu Jehan Math, VI d.

 

 

6

 

166

Richart, le [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont oublié le] frere Guillaume, le portier, por demi arpent de vigne, III d.

 

 

3

 

167

La fame Phelippe Coumin por III arpens es fossés, qui furent Unfroi L’Avenier, XVIII d.

 

 

18

 

168

Richart Le Bedel por arpent et demi de vigne devant la porte aus moines des Chanz [Il s’agit de Notre-Dame-des-Champs], VIII d., et por II arpens et I cartier qui sient [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu tient] devant le puis, qui furent Guillaume Erveys, XX d.

 

28

 

169

Li roys por V cartiers de vigne des Muriaus [Vigne mentionnée dès 1256 : quarterium vineae situm ad Murellos ; voir B. Guérard, Cartulaire de l’église Notre-Dame de Paris, t. II, p. 451, n° LXVI] qui sunt herbergié en hotises, XV d. perduz

 

 

15

 

170

Nostre Dame des Chanz por sa terre, II s., et por I arpent de vigne de Crochart, III d. /71 r°/

 

2

3

 

171

Les freres de Chartreuse por III arpenz et demi de terre de couture Gautier, que il orent des moinnes [Lamouroux a lu moisnnes] de Nostre Dame des Chanz, XXI d.

 

 

21

 

 

Summa de ce chief cens : XIIII s. VI d. [Somme erronée, aurait dû être XV s. IIII d. ou bien XIIII s. I d. en ne comptant pas les 15 deniers perdus]

 

14

6

 

 

Cest le chief cens des terres et des vignes de St Germain des Prez [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint]

 

 

 

 

172

Adan Gambe Liege por I cartier de vigne qui fu Odierne Peliçon, III oboles, et por demi cartier, I tornois que les enfans Jehan Le Brun tienent [Ces mots sont d’une autre écriture, mais à peu près contemporaine] [Ajout dans l’interligne du dessus]

 

 

ob. et 1 t.

 

173

Guillaume Lore por I cartier de vigne qui fu Landri de St Souplice [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], qui est em Poligni [Voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. IV, p. 59 : le chemin Herbu est nommé en 1547 « le chemin creux tirant vers les Polignis » ; F. Lehoux, Le Bourg de Saint-Germain-des-Prés..., p. 143 : dans les environs du chemin Herbu (auj. rue du Regard et Notre-Dame-des-Champs) se trouve le lieu dit les Poulignis ; lieu-dit situé près du chemin de Vaugirard ; on retrouve Les Pouligners en 1489 et Les Poulignis en 1490 ; voir Inventaire sommaire des Archives hospitalières antérieures à 1790, t. I, p. 145 ; M. Bimbenet-Privat, Écrous de la justice de Saint-Germain-des-Prés au xvie siècle…, p. 104 ; voir aussi A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 173], III oboles

 

 

ob.

 

174

Gautier Landri por III cartiers ilec, IIII d. ob.

 

 

4 d. ob.

 

175

Thomas Raoul por cartier de vigne ilec, III oboles

 

 

ob.

 

176

Climent Roullart por III cartiers de terre en Poligni, qui furent Symon, le fuilz Estiene [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Estienne] Morel, de Seint Germain, IIII d. ob.

 

 

4 d. ob.

 

177

Pierre Auberi, de Seint Germain, por demi arpent de vigne em Poligni, III d.

 

 

3

 

178

Mestre Pierre de Moustereil [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Monstereil] por IIII arpens de terre, et III cartiers et I tercel [F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française…, t. II, p. 710 (t(i)ercel, t(i)erceau : mesure de vin et droit seigneurial sur les vins et les vignes)] en Poligni, XXX d. ob.

 

30 d. ob.

 

179

Jehan, le fuilz au mere de St Germain [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], por demi cartier de vigne en Poligni, I tournois, et por [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu pour] demi arpent de terre atenant Robert Cincenelle, III d.

 

 

3

et 1 t.

 

180

Eudeline Lacaille por demi cartier de terre em [Le Roux de Lincy a lu en] Poligni, I tornois

 

 

1 t.

 

181

Robert Cincenelle por I cartier de vigne qui fu Landri de St Souplice [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], et demi arpent de terre, III d. ob.

 

 

3 d. ob.

 

182

Daniel Le Breton [Dans le même manuscrit, un « Daniel le Breton » est cité lors d’une assignation du 28 mars 1299 (n. st.), concernant une succession, et de nouveau le 27 février 1300 (n. st.) ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 143 et 148-149] por III cartiers de vigne qui furent Alips La Reine, em Poligni, IIII d. ob., et por I cartier [Lamouroux a lu quartier] de vigne ileques meesme, I tornois

 

 

4 d. ob. et 1 t.

 

183

Le prestre de St Germain des Prez [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint] por demi arpent de vigne em Poligni, III d.

 

 

3

 

184

Perrenelle La Renarde por III cartiers de terre em Poligni, qui furent Evrart de Chatellon, IIII d. ob.

 

 

4 d. ob.

 

 

Summa de Poligni : V s. VIII d. [Corr. de IX d.] ob. [L’obole n’est pas franchement biffée et elle est justifiée par les comptes]

 

5

8 d. ob.

 

 

Vauvart /71 v°/

 

 

 

 

185

Adan, le portier le roy [Très probablement Adenet ou Adenot, second portier du Louvre de 1297 à 1300 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 69 ; AN, KK 283 (1300), fol. 232a], por la terre du for de Vanves, qui fu Eude Daumay, X d. ob.

 

 

10 d. ob.

 

186

Bertaut Hescelin [Clerc du Parloir aux Bourgeois de 1290 à 1292, futur prévôt de la Grande Confrérie de Notre-Dame en 1301-1302 ; voir AN, S * 8821, fol. 22 r° ; A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 106-107 ; H. Fremaux, La Famille d’Etienne Marcel, p. 43] por III arpens de vigne qui sunt en Augeron, qui furent au conte de Biaumont, et puis a la fame feu Nicolas Arrode le jeune, XVI d.

 

 

16

 

 

Summa : II s. II d. ob

 

2

2 d. ob.

 

 

Somme : environ XI £ VIII s. [D’une écriture postérieure] [Le total aurait dû être 11 £ 8 s. 2 d. sans les deniers perdus, 11 £ 9 s. 5 d. en comptant les 15 d. perdus, 11 £ 9 s. 7 d. ob. en comptant seulement les 17 d. ob d’additions, ou 11 £ 10 s. 10 d. ob. en comptant les 15 d. perdus et les 17 d. ob d’additions]

11

8

 

 

 

C’est le blé que l’en [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu l’on] doit

 

 

 

 

187

Raoul de Paci, peletier [Connu de 1292 à 1300 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 152, note 2 et p. 153], et Jaques [Lamouroux a lu Jacques] Le Bouchier por leur moulin qui est en Sene, desouz la Peleterie [Situé dans la seigneurie de Saint-Magloire, ce moulin à eau, moulin-pendant comme les autres au xiiie siècle, est par ailleurs cité vers 1274 dans un censier contenu dans le cartulaire de Saint-Magloire de 1124-1374, pour 7 setiers de blé (valant 45 s.) dûs à l’abbaye, et appartient alors à Raoul de Pacy et Nicolas Le Boucher ; il est en 1314 situé « en amont du vielz pont », en Mibray, et voisin du moulin de Nicolas Le Gallois ; voir AN, LL 39, fol. 23 v°, A. Terroine et L. Fossier, Chartes et documents de l’abbaye de Saint-Magloire, t. II, p. 266-267, n° 191 (et p. 432-433, n° 300) ; K. Berthier, Meuniers et moulins, p. 74 et Les Moulins à eau dans le Paris médiéval, dans Histoire et images médiévales, 9, 2007, p. 55 ; P. Marchandin, Moulins et énergie à Paris du xiiie au xvie siècle, p. 81-82 et 645 ; voir aussi art. 229], VI setiere de blé, landemain de Noel

 

 

 

 

 

Charronne [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Charonne]

 

 

 

 

188

Jehan de Baubigni [Lamouroux a lu Baubigny] et Jehan de Challon, texerrant [Peut-être « Jehan de Chalon, tesserant » rue des Rosiers en 1299 ; voir AN, KK 283 (1299), fol. 199c] Yves de Crecy [Ajout dans l’interligne du dessus, remplace probablement Jehan de Challon, texerrant], por demi arpent de vigne qui fu Pierre Copeligne, asise en l’antree de Charronne, par devers Paris, demie droiture [c exponctué devant ce mot ; voir F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française..., t. II, p. 773-774 (droiture : terme général désignant les droits seigneuriaux)]

 

 

 

 

189

Robert, le bourrelier des Hales [Il habite au nord des Halles, au coing des piliers, de 1296 à 1300 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 59 ; AN, (1300), fol. 245b], por I cartier de vigne a Charronne [Lamouroux a oublié a Charronne], le quart d’une droiture [Voir note à l’art. 188], et la tient Erembourc Deschamps [Ces mots sont d’une autre écriture, mais à peu près contemporaine]

 

 

 

 

190

Ales de Moustereul por demi arpent de vigne, demie droiture [Voir note à l’art. 188], et le tient Pierre Le Bourrellier [Ces mots sont d’une autre écriture, mais à peu près contemporaine] [Lamouroux a lu Le Bourellier]

 

 

 

 

191

Climent Lysiart [Un tavernier et un avocat portaient ce même nom à la fin du XIIIe siècle, sans qu’on puisse ici les départager], demie droiture [Voir note à l’art. 188] por demi arpent de vigne, et le tient Symon de Bruyeres et la fame feu Renaut Pizdoe [Ces mots sont d’une autre écriture, mais à peu près contemporaine]

 

 

 

 

192

Maci Pizdoe [Conseiller de la ville de 1294 à 1305 ; voir B. Bove, Dominer la ville, p. 645] por I quartier [Lamouroux a lu cartier] de vigne, le cart d’une droiture [Voir note à l’art. 188], et tout ce est deu landemain de Noel

 

 

 

 

193

La droiture [Voir note à l’art. 188] est tele : I setier d’avene, demi mine [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu muie] de formant et II chapons

 

 

 

 

 

(…)

 

 

 

 

 

/74 r°/ Hee sunt consuetudines seu chantelagium [Droit spécifiquement parisien qui est perçu sur les transactions de tonneaux de vin, le mot « chantel » désignant la bonde du tonneau ; voir F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française..., t. II, p. 56-57 ; dans le même manuscrit, le chantelage de la terre des bourgeois hansés est adjugé à Henri Le Marcheant le 21 juin 1312 ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 172] civium Parisiensium, que sunt de tempore Symonis de Pissiaco [Simon de Poissy tenait à ferme les crieries de Paris avant que Philippe Auguste les donne aux Marchands de l’eau en 1220-1221 ; voir Ordonnances des rois de France de la troisième race, t. XI, p. 309] et debentur istis terminis, scilicet in octabis Natalis Domini et in octabis Sancti Johannis

 

 

 

 

194

Quilibet mesgeceriorum qui faciunt bursas, VI d. in anno, eisdem terminis

 

 

6

 

195

Quilibet illorum qui faciunt sotulares de vacca, VI d. eisdem terminis

 

 

6

 

196

Quilibet illorum qui reparant de corio novo, VI d. eisdem terminis

 

 

6

 

197

Quilibet tannatorum, XII d. eisdem terminis

 

 

12

 

198

Quilibet illorum qui asportant corium novum ad forum, XII d.

 

 

12

 

199

Nos habemus toloneum et foragium [Voir F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française…, t. VI, p. 61 (forage : droit payé au seigneur par les taverniers et débitants de vin au détail)] in terra dicti Symonis et quicquid aliquis domus debet habere et habet in terra sua propria

 

 

 

 

 

Hic est census quem habet et tenet communitas Beati Benedicti super terram burgensium Parisiensium [Il s’agit ici de cens dus par la communauté de Saint-Benoît, comme l’indique la somme totale ci-dessous]

 

 

 

 

200

Super domum magistri Roberti Carpentarii, sitam ante domum comitis de Macons [Sa maison était située au nord de la rue de la Harpe ; voir plan de Berty ; en 1233, Jean, comte de Mâcon, et Alix, sa femme, cèdent à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés leurs droits seigneuriaux à Paray et 44 d. p. sur une maison près Saint-André, probablement à l’origine du nom de la rue Macon ou Vieille Bouclerie ; voir Dom J. Bouillart, Histoire de l’abbaye royale de Saint-Germain-des-Prés, p. 122, cité par Abbé J. Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris t. X, 1757, p. 87 et t. IV, 1883, p. 57 ; d’après le compte de Saint-Germain-des-Prés de 1523 cité par Hurtaut, l’hôtel des comtes de Mâcon est entre deux portes, « maison aboutissant par derriere a celle de la rue de la Harpe » ; voir P. Hurtaut et T.-N. Magny, Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs, 1779, P-Z, p. 391-392 ; on lit de fait dans AN, LL 1119, fol. 143 r° : « maison, estables, court, puys et appartenances, assis rue de Vielle Bouclerie, dicte Mascon entre deux portes, et faisant le derriere de la maison et hostellerie du Beuf couronné estant sur la rue de la Herpe » ; A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. V, p. 270-271, 273 et 280 ; G. Jeanton, La Bourgogne à Paris au Moyen Âge, p. 391 et 406-413], sex solidos

 

6

 

 

201

Super granchiam Symonis dicti Mautalent, sitam juxta domum predictam, quatuor solidos

 

4

 

 

202

Super domum Aveline de Villa Judea, que sita est in magno vico, tres solidos

 

3

 

 

203

Super domum Alani Barbitonsoris [Très probablement Alain Le Barbier, connu dans le quartier Saint-Séverin de 1296 à 1300 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 222 ; AN, KK 283 (1300), fol. 290a], sitam in eodem vico, quinque solidos

 

5

 

 

204

Super granchiam Margarete de Celario, sitam in vico Terminorum, duos solidos et tres denarios

 

2

3

 

205

Super domum Petri Conversi, sitam in eodam [Sic pour eodem] vico, novem denarios

 

 

9

 

206

Super domum Petri Lombardi, sitam in eodem vico, novem denarios

 

 

9

 

207

Super granchiam Philippi Normani, sitam in eodem vico, novem denarios

 

 

9

 

 

Summa totalis : XXII s. et VI d., pro quibus predicta communitas tenetur reddere singulis annis predictis burgensibus duos denarios et obolum in festo Sancti Remigii

 

22

6

 

 

(…)

 

 

 

 

 

/74 v°/ Cest ce que Chartreuse tient de nous, c’est a savoir

 

 

 

 

208

Octo arpenta terre que emerunt a magistro Petro de Mousterolio [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Monsterolio] [Voir art. 178]

 

 

 

 

209

Item circa quinque arpenta et dimidium que sunt Hugonis [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Hugoni] Conversi

 

 

 

 

210

Item tria arpenta et dimidium vinee, juxta ecclesiam Beate Marie de Campis, videlicet duo arpenta que fuerunt defuncte [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu femina] Aveline dicte [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu ditte] La Papelarde, et tercium arpentum quod est Johannis de Corcellis ; et pro istis tenendis, nobis dederunt quinquaginta solidos parisiensium [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Parisienses] annui census, super domum Michaelis Belone [Voir art. 49], sitam in Mortelaria, Parisius

 

50

 

 

 

C’est le cens de la Pennevere [Du nom de la maison située à l’emplacement du n° 9 de la rue Saint-Séverin ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 408 : Pennevoire (1432), « assise devant le bout de Sacalia » ou rue Sacalie, auj. Zacharie ; voir aussi J. Monicat, Comptes du domaine de la ville..., col. 20 (et note 18) et 67 (et note 4). — Il ne s’agit pas ici de la maison de la Pennevayre mentionnée en 1292 sur le côté occidental de la rue de la Harpe, à l’angle de la rue Percee ou des Deux Portes ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. V, p. 400] qui est au fillies Nicolas Arrode, que il prennent en la terre au Bourjois [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Borjois], c’est a savoir

 

 

 

 

211

Monseigneur Guillaume [de Montmorency], sous chantre de Nostre Dame [Guillaume de Montmorency, archiprêtre-curé de Saint-Séverin en 1275, sous-chantre de Notre-Dame en 1284 ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 407 : maison dans la censive de Saint-Germain-des-Prés, « donnée au chapitre de Notre-Dame par Guillaume de Montmorenci » ; elle est amortie en 1270 ; voir AN, S *2979, fol. 34 v°], III s. por la meson qui joint a l’arceprestre de Seint Sevrin

 

3

 

 

212

Raoul Le Fanier, III s. por sa meson ou il demeure

 

3

 

 

213

Guillaume Bidaut [Guillaume Bidaut qui paie 3 s. est indiqué en 1292 « de la porte Gibert jusques a la Panevere » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 69a, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 155] por la meson a La Costarde, III s.

 

3

 

 

214

Nicolas Chartein, le pastaair [Nicolas Chartain qui paie 18 s. est indiqué en 1292 « de la porte Gibert jusques a la Panevere » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 69a, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 155 ; Nicolas Chartain, pataier, est au carrefour de la Pannevere en 1296 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 226 ; voir aussi F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française…, t. VI, p. 35 (pastoier, pasteier, pasteer, pa(s)taier : pâtissier)], et ses compagnons por les mesons du coing qui furent monseigneur Pierre de Seint Cloot, III s.

 

3

 

 

215

Renaut de Seint Cloot, III s. por la meson joingnant

 

3

 

 

216

Estiene de La Hemete, III s. por la meson qui fu Nicolas Chesnel

 

3

 

 

217

Landriu de La Hanse, III s.

 

3

 

 

218

Jehan Arrode, III s.

 

3

 

 

219

Et de ce doit l’an au bourjois XIIII s. de fonz de terre por la reson d’un eschange qu’i firent a Seint Victor /75 r°/

 

14

 

 

220

Item Jehan de Donaie por la meson Guerin de Nelle, III s.

 

3

 

 

221

Item mestre Jaques de Langres, III s. por sa meson

 

3

 

 

222

Guillaume Chavel, III s. por la meson qui fu Herbert Le Flamanc [Peut-être est-ce le tisserand connu de 1296 à 1300 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 167 ; A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 151]

 

3

 

 

223

Raoul Briesche [Voir art. 23], III s. por sa meson

 

3

 

 

224

Ansiau d’Argenteil [Ansiau d’Argenteul est signalé en 1292 rue de la Viez Monnoie ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 41b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 92 ;  dans le même manuscrit, il est cité comme bourgeois de Paris lors d’une sentence du 16 avril 1296 pour du vin acheté en sa compagnie ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 131], XII d. [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu II d.] por la granche aus chanoinnes

 

12

 

225

Raoul Le Fanier [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Favier], III s. por la meson au berbier

 

3

 

 

226

Guillaume de Mareil, III s. por sa meson

 

3

 

 

227

Item la meson Loys Chauçon [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Chaucon], III s.

 

3

 

 

228

Et de ce doit l’en aus bourjois [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu borjois] VII s. II d. [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu XII s. II d.] de fonz de terre

 

7

2

 

 

(…)

 

 

 

 

 

/75 v°/ Hos denarios censuales debet Mercatoria singulis annis

 

 

 

 

229

Sancto Maglorio pro molendino frato [Sic pour fracto (brisé) ?; voir art. 187], X solidos

 

10

 

 

230

Ecclesie Beate Marie pro arcu vacuo, ad festum Sancti Germani in mayo, V solidos

 

5

 

 

231

Domui Dei Parisiensis pro ipsius domus clamatoria [G. B. Depping, Dissertation sur l’état de l’industrie et du commerce de Paris au xiiie siècle…, p. 37 (maison des criages) ; don de Maheut, femme de Simon de Poissy, en 1189 ; voir L. Brièle et E. Coyecque, Archives de l’Hôtel-Dieu de Paris (1157-1300), p. 14-15, n° 33], XX solidos ad festum Nativitatis Sancti Johannis

 

20

 

 

232

Item eidem Domui pro Custancia de Braya [Constance de Braye ; voir art. 118], XX solidos quos recipiebat in vico Reginaldi Citariste [Rue Renaut le Harpeur, au nord de la rue de la Harpe], cujus vici fondus noster est

 

20

 

 

233

Domino Galtero de Clignencourt, ad octabas Sancti Dyonisii, pro locutorio nostro et censu presbiteri de Sancto Leufredo, os carnificium [Voir introduction, sur le Parloir aux bourgeois, Gauthier de Clignancourt et la chapelle Saint-Leuffroy], III solidos

 

3

 

 

234

Ecclesie Sancti Germani de Pratis pro domo que fuit Emeline Hobe, ante Sanctum Maturinum, VI solidos VIII denarios, videlicet ad Pascha XL denarios, et ad festum Sancti Remigii, XL denarios ; fondus terre noster est

 

6

8

 

235

Hospitali pro quadam particula ejusdem domus de retro ejusdem domus sita, II solidos

 

2

 

 

236

Filiabus Nicolai Arrodis [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Arrodi ; « Alison Arrode et sa suer », qui paient 7 £ 15 s., sont citées en 1292 « en la rue des Arsis ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 44a, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 99 ; Gilette et Alix, filles de Nicolas Arrode († avant 1293), bourgeois de Paris, qui habite au chevet de Saint-Jacques de la Boucherie ; voir J. Meurgey, Histoire de la paroisse de Saint-Jacques-de-la-Boucherie, p. 141, 171 et 305] pro clamatoria quam habemus in terra sua [Le terme de « terra » ne désigne pas ici une censive, puisque ce terrain des deux sœurs est en fait sur la censive de Gaultier de Broiselles, « panetier le roy »], que terra sita est Parisius, inter domum presbiteri Sancti Jacobi, in Carnificeria Parisiense [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Parisiensi], et quamdam parvam ruellam, que ruella vocatur ruella Nicolai Arrodis [Selon Ménorval, la maison de Simon de Poissy, fermier des cris de Paris, dite clamatorium, est située près du presbytère de Saint-Jacques-de-la-Boucherie et devient propriété de la Ville après 1220 ; voir Ménorval, Paris depuis ses origines, t. II, p. 142 ; cette maison des criages (clamatoria), entre le presbytère de Saint-Jacques-de-la-Boucherie et cette ruelle, est bien décrite et représentée (avec la ruelle y menant) dans l’inventaire des titres de Saint-Jacques-de-la-Boucherie de 1766, sur le premier plan de l’église Saint-Jacques-de-la-Boucherie (mi xiiie s. et xive s.) : « maisons, jardin, étable contre le mur de l’eglise et place, avec une table de pierre, le tout donné par Gilette et Alix, filles de Nicolas Arode, suivant la 2e pièce de la 1e liasse du 1er chapitre » (AN, LL 792, p. 52 et 53, plan, légende FG) ; sur le second plan (vers 1480), ce ne sont plus que des « restes de la ruelle » (AN, LL 792, p. 57, plan, légende 8) ; plans restitués par J. Meurgey, Histoire de la paroisse de Saint-Jacques-de-la-Boucherie, pl. LXII et LXIII, avec légende et commentaires de l’abbé Villain, Essai d’une histoire de la paroisse Saint-Jacques-de-la-Boucherie, p. 244-256 ; en 1297 et 1304, elle est nommée ruelle Richard Arrode, car elle dessert les propriétés des Arrode et l’hôtel des Trois Pucelles, et acquise à cette dernière date par la fabrique pour accroître l’église Saint-Jacques-de-la-Boucherie ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 344 et abbé Villain, Essai…, p. 22-23], XXXV solidos in anno, videlicet in festo Beati Remigii

 

35

 

 

237

Ecclesie Sancti Mederici Parisiensis pro admortizacione domus que fuit magistri Roberti de Meldis, site in vico Andree dicti Malet, XL solidos census, quatuor terminis Parisius consuetis. Item unus turonensis pro fundo terre debito in festo Beati Remigii

 

40

et 1 t. fdt

 

238

{Item cuidam moniali Trecensi, ad vitam suam tantum modo, pro Roberto de Meldis, XV solidos}

 

{15}

 

 

239

Item por la meson Denise Le Vinetier, en la rue de la Herpe, III s. a la St Remi [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint]

 

3

 

 

 

/76 r°/ Cest ce que li roys acheta en la terre au Bourjois [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Borjois], au palais de [Lamouroux a lu des Termes] Termes, que les Serbonnais tiennent en mainmorte [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont séparé ces deux mots]

 

 

 

 

240

Sur la meson Gautier Le Prestre, XXXVI s.

36

 

 

241

Sur la meson qui fu mestre Jehan Sigyer, V s.

 

5

 

 

242

Jehan de Sezans, en la meson que le prestre de St Benoast [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint] tient, X s.

 

10

 

 

243

La meson Jehan de Chastellon [Un Jehan de Chasteillon est cité en 1292 « grant rue Saint Benoict, ou renc par devers Saint Ylaire » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 71c, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 162], XXXIIII s.

34

 

 

244

La meson Maynfroi, que mestre Guillaume de Sanz tient, VIII s.

 

8

 

 

245

La granche Morise Le Charpentier, XXXIIII s.

34

 

 

246

La meson mestre Aufour, XIX s. VI d.

 

19

6

 

247

La place Jaques de Bouloigne, X s.

 

10

 

 

248

Mestre Robert de Douay, XI s. VI d.

 

11

6

 

249

La granche Guillaume Le Picart, V s.

 

5

 

 

250

Sus les mesons que mestre Guillaume de Chartres tient, LXXVI s. VI d.

76

6

 

251

Ce que mestre Robert de Serbonne [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Sorbonne ; Robert de Sorbonne est mort en 1274 ; il s’agit de son collège] tient, devant le palais, que mestre Jehan de Saint Martin tient [Lamouroux a lu Seint], XVI s. VI d.

 

16

6

 

252

Sus la meson au prestre de Louvenz [sic pour Saint-Louvent, auj. Châtelraould-Saint-Louvent ? (Marne)], XX s.

 

20

 

 

253

Sus les II ovroiers de la meson devant, XLVI s.

 

46

 

 

254

Et debent nobis, pro hiis, IIII libras II solidos VI denarios [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont oublié II solidos] a IIII termes, c’est a savoir por chascun terme XX s. et VII d. ob.

4

2

6

 

255

Item il nous doivent II d. ob. por la meson Guillaume de Lungnes [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Lungues], asise [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu assise] au palais

 

 

2 d. ob.

 

 

/76 v°/ Ce sunt les choses que les freres Prescheurs de Paris tienent de nous, a la requeste et priere de nostre sire le roy de France, en tel maniere que il veult [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu veut] et nous otroie que nous, en sa terre, puissions aquerre et acheter autant de cens et de fonz de terre et de crois de cens, comme il est contenu ci desouz [Le Roux de Lincy et Lamouroux n’ont pas séparé ces deux mots], sanz paier a li ou a ses successeurs, ou tens a venir ; et que nous les puissions tenir et porsuivre en la maniere que nous tenions les choses ci desouz [Le Roux de Lincy et Lamouroux n’ont pas séparé ces deux mots] escriptes. Et de ce et sur ce avons nous lettres seellees du seel nostre sires le roy de France devant dit, les choses sunt teles [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu telles], esqueles [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont séparé ces deux mots] choses nous avions autant de justice, de seigneurie, de ventes, de sesines et de coustumes, comme [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu com] nous avons en nostre autre terre a Paris [Les cinq articles qui suivent reprennent, parfois au mot près, les termes de l’acte de 1281 de Philippe le Hardi confirmant l’amortissement des droits seigneuriaux de la Marchandise sur les biens vendus pour l’agrandissement du couvent des Jacobins ; voir Cartulaire ou Livre rouge de l’Hôtel de Ville, fol. 112 v°, éd. par Dom M. Félibien, Histoire de la Ville de Paris..., t. I, p. CIII-CIIII ; voir aussi A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 251-252]

 

 

 

 

256

Les mesons qui furent as moines de St Denis [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 377-379 (collège de Rethel, dont les maîtres et écoliers sont ordonnés par l’abbé de Saint-Denis de Reims)], qui font le coing de la rue qui est entre lui et les moines de Cligni [Voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 113 et 380-385 (collège de Cluny) : ce pourrait être la rue de Cluny, dite « rue a l’abbé de Cligny » dans le Dit de Guillot de 1300], d’une [Lamouroux a lu d’un] part, et d’autre part eles font le coing de la rue qui est entre lui et le refretouer as freres Prescheurs [Voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 205 : le passage des Jacobins est anciennement qualifié de rue, « rue si comme l’en vait de Sainct Estienne des Grez à la porte Gibart » en 1281, auj. partie de la rue Cujas ; ce pourrait être aussi la « rue qui est entre lui [moines de Seint Denis] et le refretouer as freres Prescheurs » ou la « rue Neuve au Jacobins » ; voir aussi art. 108 ; ces maisons des moines de Saint-Denis se situaient donc face à l’extrémité sud de la rue de Cluny], et d’autre part eiles joignent a la volte Seint Quentin [Voyez, au sujet de la voûte Saint-Quentin et du couvent des Jacobins établi sur la terre des bourgeois de Paris, les Recherches de Piganiol, t. IV, q. Saint-Benoît, p. 122], et le jardin de ces mesons mouvant [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu mouvans] de nous

 

 

 

 

257

Le secont leu si est la volte Seint Quentin, o toutes ses apartenances [La Voûte Saint-Quentin, du nom du médecin de Philippe Auguste, était une construction, probablement en bois, établie contre la muraille de la ville, derrière le réfectoire des Jacobins ; voir J. Quicherat, Mélanges d’archéologie et d’histoire, t. I, 1885, p. 455]

 

 

 

 

258

Le tiers leu et le quart sunt les IIII mesons qui furent jadis dame Aveline de Biauvez, et enneurent [Sic pour « euvrent », tel que Berty et Tisserand l’ont lu dans le ms. de 1281] en la rue sicomme l’en vait de St Estiene [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint ; Lamouroux a lu Estienne] des Grais a la porte Gibart ; et d’une part joingnent [Le Roux de Lincy a lu joignent] a la volte St Quentin [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], et d’autre part [Lamouroux a oublié joingnent a la volte St Quentin, et d’autre part] joingnent a une place vuide, qui fu jadis a la contesse de Saint Gile [Lamouroux a lu Giles]

 

 

 

 

259

Le quint leu est la dite place vuide [Le Roux de Lincy a lu wide] qui d’une part joint as devant dites mesons, et d’autre part dure juques a la grant rue qui va de la porte Seint Jaque [Lamouroux a lu Jaques] a Petit Pont ; et cele [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu cete] place fait le coing de l’autre part de la porte as freres Prescheurs

 

 

 

 

260

Le sisiesme leu est la place feu Ernoul Le Maçon, qui est sus la grant rue de la porte Saint Jaques [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Seint] a Petit Pont, et par desus joint a la meson mestre Jehan /77 r°/ Poncin, et par au desouz joint a la meson feu Pierre d’Espoigni [Voir Dom M. Félibien, Histoire de la Ville de Paris..., t. IV, p. 455 : Despoigny ; A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du Vieux Paris, t. VI, p. 252 : Despoigny], et ses apartenances par darrieres joingnent a la voste Seint Quantin [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Quentin], lesqueles [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont séparé ces deux mots] mesons et places mouvant de nostre censive et de nostre seingnorie, et i prenons et avons touz les anz [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu ans], c’est a savoir sur les mesons qui furent aus moines de Seint Denis, douze solz et VI d. [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu V d.] de fonz de terre, et sur la volte Seint Quentin [Le Roux de Lincy a lu Saint] et sur ses apartenances, VII s. et VI d. de fonz de terre, et sur les IIII mesons qui furent dame Aveline de Biauvez, LX s. IIII d. de fonz de terre, et sur les II places vuides [Le Roux de Lincy a lu wides], VII s. et II d. de fonz de terre, aveques LXXII s. et dis d. de crois de cens

 

72

et 87

10

fdt

 

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