Édition AN, KK 1337
Censier de la « Marchandise de l’eau »,
février 1293 (n. st.)
[titre de Le Roux de Lincy : État des rentes et revenus du parloir aux
bourgeois au mois de février 1292]
[note de Lamouroux : Cet état est extrait du Livre des Sentences (Archives
nationales, KK 1337, autrefois K 1158),
d’après Leroux de Lincy, collationné sur l’original
conservé aux Archives]
sous la
direction de Valentine Weiss
Introduction par Valentine
Weiss
Transcription par Valentine
Weiss et Sandrine Bula, 2023
Collation avec les éditions
antérieures par Valentine Weiss et Sandrine Bula
Revue par Sandrine Bula et
Caroline Heid Guillaume
Identification des noms par
Marc Nortier et Valentine Weiss
Base de données par Valentine
Weiss
Cartographie et identification
des lieux par Annick Pegeon et Valentine Weiss
Index par Valentine Weiss
Programmation informatique par
Gustavo Dantas
Avec la collaboration des
chercheurs bénévoles du Centre de topographie parisienne (Christine Daguzan, Renée Davray, Marie
Delannoy, Maryse Goldemberg, Geneviève Madore, Marc Nortier, Christine
Porte, Josette Sans)
et de Rolande Pinot-Lamarca
2023
[N°] |
[Texte] |
[£] |
[s.] |
[d.] |
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/65 r°/
Ce
fu fet l’an de grace mil
deus cenz quatre vinz et douze,
ou mois de fevrier |
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Ce
sunt les rantes de la marchaandise de l’iaue de Paris |
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La rue de Petit Pont juques a Seint Estienne des Grés [Cet intitulé englobe la rue de Petit Pont
et la rue Saint Jacques jusqu’à l’église Saint-Étienne-des-Grés ;
F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne
langue française…,
t. IV, p. 343 (gré, grei, grey : l’église de Saint-Étienne-des-Grés fut nommée ainsi parce qu’elle
était élevée de plusieurs degrés (dans les anciens titres latins, elle est
appelée Sanctus Stephanus a Gressibus] |
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Premierement la meson
Nicolas Choe [Ajout dans
l’interligne du dessus ; peut-être de la même famille que Pierre Choe, boucher ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 156 ; voir aussi art. 90], XXV s. a II termes,
a Noel et a la Saint Jehan |
25 |
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La meson
Bernart Filot [Voir aussi art. 91], qui est empres, VI £
a IIII termes |
6 |
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La meson
Agnes La Ciriere [Voir aussi art. 93], CX s. a IIII termes |
110 |
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La meson
Robert Loneel [Alias Le Neel ; voir aussi art. 89], devant Saint Julian, LX s. [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
LX £] a IIII termes |
60 |
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La meson Hemon des Muriaus, devant Saint Mathelin, qui joint a la meson
de la Mule [Nombreuses mentions de cette maison ; voir BnF, Mss, Fr. 11773,
fol. 2 r°, art. 8 et fol. 12 r°, art. 61 et
62 ; plan de Berty ; A. Vidier,
L. Le Grand et P. Dupieux, Comptes
du domaine de la ville..., col. 29 et J. Monicat, Comptes
du domaine de la ville..., col. 3, note et col. 391 ;
Inventaire sommaire des Archives
hospitalières antérieures à 1790,
t. I, p. 22 ; voir aussi A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 237 : côté oriental de la
rue Saint-Jacques, au sud de la rue des Noyers, « taberne méritoire » fréquentée par la littérature de
ce temps, concurremment avec la Pomme de pin, le Castel ou Chasteau, la Magdalene et
autres cabarets d’étudiants ; nommément désignée et localisée dans Pantagruel (liv. II, p. 117,
éd. Garnier.) et dans l’interrogatoire subi devant l’official de Paris par le
clerc maître Guy, magister Guido clericus, à propos du vol commis au collège de
Navarre par Villon et ses compagnons de débauche : « In taberna ad intersignum Mule, ante Sanctum Mathurinum » (Etude
biographique sur François Villon, par Aug. Longnon,
p. 58, 59) ; voir aussi art. 98], VII £
a IIII termes |
7 |
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La meson
Robert Le Fanier [Il s’agit probablement de Robert L’Englois, fanier, cité dans « le Travaill
jusques a Saint Mathelin », qui désigne la partie inférieure de la rue
Saint-Jacques depuis le coin de la rue des Mathurins jusqu’au carrefour
Saint-Séverin ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 69b, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 156 et note 11, p. 317 ; voir aussi
art. 98], qui fu Chanterel, qui joint a la meson Hemon
des Muriaus, IX £
a IIII termes |
9 |
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La meson
Jaques Le Potier, empres, L s. a II termes, a
Noel et a la Saint Jehan |
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50 |
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La meson
au moines de Fretmont [Froidmont,
abbaye cistercienne, dioc. Beauvais, Oise ;
voir H. Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., t. III, p. 261 (Fremont, « rue St Jaques
devant St Benoist », 1383) ; A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 75 (Frémont) ; voir
aussi AN, S 6213, n° 180, éd. par dom
P. Glorieux. Aux
origines de la Sorbonne, t. II, p. 464 (Fromont, « rue Saint Jacques ») ; Dom L.-H. Cottineau, Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés, t. I, col. 1224 (Froidmont) ;
« Maciot et Perrot, de la meson
de Fremont », sont cités en 1292 « grant
rue Saint Benoict, ou renc
par devers Saint Ylaire » qui désigne la
partie supérieure de la rue Saint-Jacques, voisine de l’église Saint-Benoît,
ainsi dénommée « grant rue Saint Benoît »
jusqu’en 1416 ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 71d, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 162 et note 8, p. 329 ; voir aussi
art. 99] delez le cemetiere
Saint Benoast, VI £
a IIII termes |
6 |
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La meson
empres, XL s.
por ce qui fu amorti au Serbonais [Voir AN,
S 6213, n° 180, éd. par dom P. Glorieux. Aux origines de la
Sorbonne, t. II, p. 464
(« rue Saint Jacques »)] |
40 |
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La meson
qui fu mestre Guerin de Gisiers [« Garinus de Gisiers, archidiaconus Baiocensis, anno Domini Mo CCo XXXVo » ;
voir L. Brièle et E. Coyecque, Archives
de l’Hôtel-Dieu de Paris (1157-1300),
p. 480 ; Garin de Giset, archidiacre de
Bayeux, qui a fait bâtir le manoir, appelé en 1404 de la Longue Allée, le
donne en 1235 aux religieux de l’abbaye de Saint-Père de Chartres ; voir
A. Berty
et H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 75 (Frémont) ; V. Weiss,
notice dans V. Weiss (dir.), La
Demeure médiévale à Paris : répertoire sélectif des principaux hôtels,
p. 142], XVI £ a IIII termes, et nous revendra la meson empres le deces mestre Gefroi [Lamouroux a lu Gefroy] de Salienay |
16 |
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La meson
Marte qui joint empres, qui fu a l’evesque de Senliz, XL s. a
IIII termes |
40 |
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La meson
Courat Le Barbier, XL s. a
IIII termes |
40 |
|
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|
La meson
empres, qui fu mestre Guillaume de Senz, XL s.
a IIII termes |
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40 |
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Item la meson qui fu Guillaume L’Escuelier [Guillaume L’Escuelier
qui paie 58 s. est indiqué en 1292 « sus Petit Pont » ;
voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 66b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 150 ; voir aussi art. 86 et 87 ; dans le même manuscrit, un Godart Lescuelier est cité lors d’une production de témoin du
9 février 1296 ; Jeanne Lescueliere,
veuve de « Guillaume Lescuelier, de Petit
Pont », et « Johanne de Londres et Byatris
sa demoiselle, suers, filles jadis feu
Guillaume » sont citées dans une sentence de succession de 1297 : la
veuve argue « que le fruit de la moitié d’une meson
assise en nostre terre et en nostre
seingnorie, de laquele veue estoit fete,
estoit sien et apartenoit
a icele Johanne Lescueliere,
a tenir de droit tout le cors de sa vie, par reson de don que Godart Lesceulier, Ermenjart sa fame, Johan Lescuelier, Jorrete sa fame et Henriet, fuilz d’icelle Johanne Lescueliere,
de la volenté et de l’actorité
Jehan Quenabre, parcheminnier,
son curateur, qui li diz fruiz
estoit quant li dons fu fes,
et qui fere le pooient,
comme seingnieurs d’usfruit,
avoient fet a la dite Johanne Lescueliere
pour cortoisies et pour les bons services que elle
leur avoit fet »,
que les sœurs possèdent l’autre moitié dont elle a l’usufruit, mais la
sentence tient pour nuls les don et usufruit faits et déboute la veuve ;
un Jehan Lescuelier se voit confisquer sa
marchandise de bûches lors d’une sentence de novembre 1303, est encore cité
pour vente de marchandise le 30 novembre 1304 et se voit de nouveau
confisquer ses bûches le 23 juillet 1305 ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire
de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 135,
158, 163, 168], assise ou carrefour St Sevrin [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], XLVIII s.
qui fu la marcheandise, dont
nous avons leittres du Chastelet [Cet article, intercalé, est d’une écriture postérieure ; de la
première moitié du xive siècle,
cependant] |
48 |
|
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|
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La porte d’Enfer en
descendant au palais de Termes, et du palais tout contreval
juques au bout de la rue de la Serpent |
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|
Les
moines de Bles [Blés, ancien nom de Blois ; intéressante
allusion à l’hôtel de Bourg-Moyen ; A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 180 (hôtel de Bourg-Moyen, rue de la
Harpe), n’ont pas relevé cette mention ; voir dom L.-H. Cottineau,
Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés, t. I, col. 398 : Blois,
« Bourg-moyen », abbaye d’Augustins ; voir aussi V. Weiss, notice dans V. Weiss (dir.), La Demeure médiévale à Paris : répertoire
sélectif des principaux hôtels, p. 37] por leur meson qui joint a
la porte d’Enfer, LX s. a II termes, a Noel et a la Saint Jehan [Lamouroux a lu
Jean], et XII d. de fonz
de terre |
60 |
12 fdt |
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Les Serbonnas
por ce que il tiennent de
nous, IIII £ a IIII termes |
4 |
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Suz la messon
Roul de La Pontiere [Sic pour
« Raoul de La Paneveire » que l’on
retrouve dans cette même rue en 1300 ; voir AN, KK 283 (1300),
fol. 291b], en la rue de la Harpe, devant la messon Hemon Le Pasteer, LXX s., que feu Roul de Pacy, jadiz [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
jadis] clerc du Palouer [A propos de
Raoul de Pacy, voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 30 ;
K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 28 ; AN, KK 283
(1299), fol. 159d et 1300, fol. 238c ; A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris,
2e partie, p. 106 ; B. Bove, Dominer la ville, p. 645], nous lessa [Cet article a été écrit à la marge du bas du feuillet et
postérieurement à 1305, puisque cette année-là Raoul de Pacy
était encore clerc du Parloir] /65 v°/ |
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70 |
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|
Li [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
Le] sire de Herecourt [Lamouroux a lu Herecour ; intéressante
mention de l’hôtel d’Harcourt ; A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 307, n’ont pas relevé cette indication ; dans le même manuscrit, messire Raoul
d’Harcourt obtient le 5 août 1305 l’autorisation
du Parloir de faire venir par eau 12 000 ardoises pour couvrir sa
maison ; voir AN, KK 1337A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 157 ; voir
aussi V. Weiss, notice dans V. Weiss (dir.), La Demeure médiévale à Paris : répertoire
sélectif des principaux hôtels, p. 82-83. — Le collège d’Harcourt, situé rue de la Harpe, a été fondé dès
1280 par Raoul d’Harcourt, chanoine de Paris, et agrandi par son frère Robert
d’Harcourt, évêque de Coutances ; voir A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. V, p. 419], VI d. et ob. a la Seint Remi |
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6 d. ob. |
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Guillaume de Herefort [« Guillaume
Harefort » qui paie 24 s. est cité en
1292 « de la porte Gibert jusques a la Panevere »
qui désigne la rue de la Harpe jusqu’au carrefour formé par la jonction avec
les rues Macon, Saint-Séverin et de la Bouclerie ; voir
BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68d, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 155 et note 9,
p. 316-317 ; tavernier dans cette même rue en 1300 ; voir AN, KK 283
(1300), fol. 291a] por ses [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
les] mesons du palais, XIII £ a IIII termes |
13 |
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|
Mestre Pierre Le Blanc [Dans le
même manuscrit, « mestre Pierre Leblanc, chanoine jadis d’Amiens,
clerc » est cité comme ancien propriétaire lors de l’entrée en
possession d’une maison « assise au Palais de Termes », du
22 mai 1299, en faveur de « mestre Jehan Leblanc, clerc » ;
les mêmes et « Geffroi, vallet
de son mestre Pierre le Blanc » sont cités de nouveau le
18 décembre suivant, et les biens contestés à Jehan Le Blanc sont remis
le 27 janvier 1300 (n. st.) entre les mains du Parloir ; voir
A. Le
Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 145 et 147-148 ; voir aussi art. 134] por
ses mesons, VII £
a IIII termes |
7 |
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La meson
Robert Le Picart, qui fet
le coing de la rue au Fein, XXXVI s. [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
XXXVI £] a IIII termes |
36 |
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La meson
Looys Chançon, XIIII s. a IIII termes |
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14 |
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La meson
Raoul Briesche
[« Raoul Brieche » qui paie 12 s.
est cité en 1292 « de la porte Gibert jusques a la Panevere »
qui désigne la rue de la Harpe jusqu’au carrefour formé par la jonction avec
les rues Macon, Saint-Séverin et de la Bouclerie ; voir
BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68d, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 155 et note 9,
p. 316-317 ; dans le même manuscrit, Raoul Briesche,
décédé, est cité le 19 janvier 1299 comme ancien propriétaire de cette
maison « en la rue de la Harpe » dont Perrenelle,
veuve de « Robert de Seint Denis », se
dessaisit en faveur de « Rogier de Baigneux » ;
voir A. Le
Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 148 ; voir aussi art. 24 et 223], et l’autre aprés qui est appelee la meson du Figuier, L s. a IIII termes |
50 |
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|
La meson
qui tient a la meson qui fu Gefroi de Portemue, au desouz de la meson Raoul Briesche [Voir
art. 23], laquele meson fu
Daniel Le Vinetier, XL s. a IIII termes |
40 |
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La rue au Fein, deles le pales |
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Les freres
de Montrouge [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Mont rouje ;
cette indication donne à croire que les guillemites eurent une première
maison parisienne dans cette rue, avant leur prise de possession des
Blancs-Manteaux en 1297 ; voir aussi art. 151], XXIIII s. a IIII termes |
24 |
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La rue Erembourc [Lamouroux a lu Erembourg] de Brye |
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Phelippe de Vitri [Dans le
même manuscrit, un « Estienne de
Vitri » est cité lors d’une menace de
déshérence, faute d’acquittement de dettes envers lui, du 10 novembre
1298, concernant une maison dans cette même rue, et cité de nouveau le
7 janvier 1301 pour une garantie qu’il donne sur cette maison ;
voir A. Le
Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 141 et 150 ; voir
aussi art. 152] por sa meson qui
fu mestre Lorans de Guesmies, L s. a IIII termes |
50 |
|
||
|
|
La rue Renaut le Herpeur [Voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. V,
p. 269-270 : « dans
un censier de la Ville, daté de l’an 1292 », on trouve, « comme se continuant en ligne directe,
« la rue Regnault le Harpeur, la plastrière du coing de la
Bouclerie et l’abruvoer de Mascon ».
Cette plâtrière était située à l’angle de la Bouclerie orientale et de la
Bouclerie occidentale. Donc cette dernière portait seule alors le nom de
Bouclerie. Quand l’autre le reçut, on y a ajouté l’épithète de petite,
qui impliquait nécessairement une idée d’infériorité et de
postériorité »] |
|
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|
La platriere [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
Platriere ; cette plâtrière n’existait plus
mais n’avait pas disparu des mémoires en 1457 ; J. Monicat,
Comptes du domaine de la ville..., col. 6
et 124] du coing de la Bouclerie [La
Bouclerie a aussi porté les noms de rue Regnault le Herpeur
ou de l’Abreuvoir Mascon ; voir A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 14], XXIIII s. a IIII termes |
24 |
|
||
|
Fillon La Juive
[« Fillon, la fille de Corbueill », qui
paie 70 s., est citée en 1292 parmi les « Juis
de la ville de Paris », sans plus de précision ; voir BnF, Mss,
Fr. 6220, fol. 78b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 178] por
sa meson, XX s.
a IIII termes |
20 |
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|
L’abuvroer
de Macons |
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|
La meson
qui fu Loranz Raguanel,
qui joint a la meson Gautier de Princes [Gautier de
Princes qui paie 18 s. est indiqué en 1292 au « commencement de la
rue de la Serpent » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68b,
éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 154 ; voir aussi art. 62], qui fu Pierre Bigot, CX s. a
IIII termes |
110 |
|
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|
|
La rue
Pierre Sarrazin, vers les Cordeles [Voir BnF, Mss, Fr. 6736,
fol. 43b, éd. par J.-A. Buchon,
Chronique
métrique de Godefroy de Paris, suivie de la taille de Paris, en 1313,
p. 177 (« vers les Cordeles en la rue
Pierre Saradin ») ; A. Le Roux de Lincy
et L.-M. Tisserand, Paris
et ses historiens…, p. 176 (rue des Cordeles ou des
Cordelles) ; A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. V,
p. 315 : la rue des Cordeliers s’est appelée rue des Cordeles (Dit de Guillot de 1300), des
Cordelles (Guillebert de Metz en 1407), vicus Cordigerorum ;
auj. partie occidentale de la rue de l’École-de-Médecine, la partie orientale
portant en 1313 le nom de rue Saint Cosme ; voir aussi F. Godefroy, Dictionnaire
de l’ancienne langue française…, t. VIII, p. 80 (resage : devant les Cordeles)], en descendant au cheves St Andri des Arz [S. peut être transcrit indifféremment
Saint ou Seint] /66 r°/ |
|
|
|
|
Le chancelier de Paris [A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. V, p. 529 : en 1303, maison « qui fut jadis à
Pierre le Mangeur, que l’en dit le cardinal de Rode, tenant d’un costé… et aboutissant au conte de Forez », Pierre Le
Mangeur ayant été au xiie siècle
chancelier de l’Université] por
sa meson qui fu Guillaume Pinart [Il est peu
probable que ce soit le plâtrier de ce nom habitant ce quartier en 1253 ;
voir AN, MM 128, fol. 121 r°], C s. a IIII termes |
100 |
|
||
|
La granche
Jehan Dupuis, XV s. a IIII termes |
|
15 |
|
|
|
La meson
Balle Hart [« Baille Hart, le recouvreeur »,
qui paie 20 s., est cité en 1292 au « commencement de la rue de la
Serpent » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220,
fol. 68a, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 153], XV s. a IIII termes |
|
15 |
|
|
|
La meson
Jehan de Seint Benoast, empres la meson au chancelier, XXX s. a
IIII termes |
30 |
|
||
|
La grant
meson misire Oudart de Chambli [Clerc de
la Chambre aux deniers du roi de 1285 à 1292 ; voir H. Jassemin, La Chambre des comptes de Paris au xve siècle,
p. 333 ; E. Lalou et B. Suc,
Ordonnances de l’hôtel du roi, [En
ligne] http://www.cn-telma.fr/ordonnances/ordonnance2/ ligne 109
et http://www.cn-telma.fr/ordonnances/ordonnance 3/ ligne 4], qui fu Guillaume Le Neir, X s.
a IIII termes |
|
10 |
|
|
|
Les petites mesons dudit misire Oudart, qui sunt empres, qui furent Mile Dumesnil,
X s., a
Nouel et a la Seint Jehan |
|
10 |
|
|
|
La grant
meson de pierre qui fet
le coing de la rue au Poitevins,
qui fu Thibaut Le Breton, XVI s. a Noel et a la Seint
Jehan [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont oublié cette ligne] |
|
16 |
|
|
|
La dame de Maci, VI s.
a IIII termes et II s. de fonz de terre |
|
6 2 fdt |
|
|
|
La meson
Richart [Lamouroux a lu Richard] Macon, qui joint au
petites mesons misire Oudart de Chambli, IIII s. VI d. |
|
4 |
6 |
|
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|
La rue aus
Porees |
|
|
|
|
Mestre Gautier Le Fisician por l’amortissement de
sa meson de la rue au Porees,
LX s. a
IIII termes |
60 |
|
||
|
Mestre Renaut de Sessons, XXIIII s.
a IIII termes |
24 |
|
||
|
|
La rue Sainte Gennevieve ou Mont |
|
|
|
|
Mestre Gautier [Lamouroux a lu Gauthier] Le Fisician
por sa meson de la rue Seinte Gennevieve [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
Sainte], qui jont [Sic pour
joint] au potier, XL s. a IIII termes |
40 |
|
||
|
|
Grant Pont, la rue Seint [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
Sainte] Jaques de la Boucherie |
|
|
|
|
Jehan de La Miniere [Cordonnier
mentionné dans plusieurs rôles de la taille : « Jehan de La Miniere, cordoanier », qui
paie 30 s., est cité en 1292 « en la rue des Arsis » ;
voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 44b, éd. par
H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 99 ; voir aussi K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 147 ; idem
dans K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 134 (sans
métier) ; AN, KK 283 (1299), fol. 195c ; mort avant 1300 ;
voir AN, KK 283 (1300), fol. 271c] por
sa meson ou il demeure, et por
ses mesons de la Boucherie, XIII £ a IIII termes |
13 |
|
|
|
|
Item por
le fonz de terre de sa meson
ou il demeure, et de l’autre empres, XXXVI s. a
Noel et a la Seint Jehan [Cet
article et le précédent sont à longue ligne] /66 v°/ |
|
36 fdt |
|
|
|
La meson
du coing de la Boucherie, XXV s. a Noel et a la Seint Jehan |
25 |
|
||
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Le prestre
de Seint Liefroi por sa meson et les mesons de la Boucherie, LXX s. a IIII termes |
70 |
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L’Avennerie [C’est en
1300 que semble commencer la confusion phonétique entre l’Avennerie
et La Vennerie ; la présence ancienne des
aveniers dans cette rue ne fait aucun doute ; voir les rôles de la
taille] |
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La meson
du coing de l’Avannerie,
qui fu Jehan Boucel [Plusieurs
homonymes que l’on ne peut distinguer ici], XVI s. a Noel et a la Sein [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
Seint] Jehan |
16 |
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La meson
Garnier de Seint Cloot [Un épicier
de ce nom se retrouve de 1296 à 1300 en « la rue des Petits Solers et la
Tabletterie » ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 79 (Garnier l’espicier) ;
K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 69 ; AN, KK 283
(1300), fol. 250d ; dans le même manuscrit, il est cité lors d’une sentence du
4 mai 1296 pour son intervention en faveur d’un jaugeur de vin ;
voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris,
2e partie, p. 131], XLIIII s. [Lamouroux a lu
LXIII s.] a Noel et a la Seint Jehan, c’est a savoir VIII s.
de fonz de terre et XXXVI s. de crois de cens [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu crois, de cens] |
36 8 fdt |
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Greve |
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La place de Greve qui fu
mestre Guillaume de Londres [Place achetée vers 1141-1142 au roi
Louis VII moyennant 70 £ ; voir R. de Lasteyrie, Cartulaire général de Paris,
p. 277-278, n° 289 ; Charpentier juré, connu de 1295 à 1300 ; voir
K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 171 ; AN,
KK 283 (1300), fol. 277c ; J. Jezierski, Une source de la
topographie parisienne du Moyen Âge…, p. 409], VI £ XVIII d. a [Lamouroux a oublié ce mot] IIII termes |
6 |
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18 |
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La Mortelerie |
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La meson
Michel Belone [Dans le
même manuscrit, un « Michiel Beloue » ou Belone est cité lors d’une sentence de succession du
6 juillet 1290, son demi-frère Pierre et lui
réclamant et obtenant la succession de leur mère Marie, remariée à « Robert
Beloue », pour compenser l’absence de
succession de leur père, leur demi-sœur ayant été mariée du vivant de ses
parents (Robert et Marie) ; le 2 juillet 1302, le Parloir
restitue à Jehannot Chartain,
« demeurant en la Mortelerie », un chauderon pris en gage « en sa meson
por la finance de son celier » ;
voir A. Le
Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 106 et 155 ; voir aussi art. 210], L s. a III termes ;
ces L s. eumes nous de Chartreuse por ce que il tienent amorti de
nous |
50 |
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La rue Andri
Malet |
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Mestre Phelippe d’Yssi [Peut-être
est-ce « mestre Phelippe d’Ici, maçon » en 1296, mais il
habite alors dans la paroisse Saint-Laurent ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 87] por sa meson [por sa meson est répété] qui fu mestre Robert de Miauz, VI £ a IIII termes, et prent Seint Merri jacun
an XL s. por l’amortissement
des VI £ |
6 |
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[Somme totale des rantes :] VIIIxx I £ VI s. VI d. [Cette
somme, oubliée par Le Roux de Lincy et Lamouroux, est d’une écriture nettement postérieure,
probablement du xvie siècle.
Sans compter les fonds de terre, nous trouvons 167 £ 6 d. ob. ; si on exclut les articles ajoutés
postérieurement, nous arrivons à 161 £ 2 s. 6 d. ob. ; il n’y a plus que 4 s. d’écart. Le total
des fonds de terre est de 2 £ 7 s. Le total des rentes ajoutés
postérieurement est de 5 £ 18 s.] |
161 |
6 |
6 |
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Ce
sunt les chief cens [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
cenz] et les fonz de
terre de la marchaandise de l’iaue
de Paris |
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L’Avennerie |
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La meson qui fu Phelippe Villain, VI d. a la Seint Remi |
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6 |
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La meson qui fu feu Nicolas Gibouin, qui est Jaques Moriau
[Probablement le Jaques Morel de 1292 ; voir BnF, Mss, Fr. 6220,
fol. 51b, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 115 ; dans le même manuscrit, un Jaques Moriau, bourgeois hansé, est assigné à comparaître
les 14 et 30 août 1297 devant le Parloir aux bourgeois pour une
infraction aux privilèges de la Marchandise de l’eau et, après confiscation
de vins de Bourgogne descendus à Rouen, il est définitivement expulsé de la
hanse le 29 février 1298 (n. st.) ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris,
2e partie, p. 135-136 et 137 ; voir aussi
art. 54], joinant a la meson Gilebert Le Poulalier [Voir
art. 54] et a la meson Climent de Courbeul, III d. ob., et est a
present Jehan de Fontenay [Ces
mots sont d’une écriture plus moderne, du commencement du xive siècle] /67 r°/ |
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3 d.
ob. |
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La meson qui fu Robert Galeran,
qui est Climent de Corbeul, III d., et est a
présent Jehan des Loges, notaire du Chastelet [Ces
mots sont d’une écriture
plus moderne] |
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3 |
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La meson qui fu Guillaume Luilier, qui est Gilebert Le Poulalier [On le
retrouve dans cette même rue de 1292 à 1300 ; voir BnF, Mss,
Fr. 6220, fol. 51b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 115 ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 155 ; AN,
KK 283 (1300), fol. 276d ; dans le même manuscrit, « Gilebert Le Poulalier »
est cité lors d’une sentence du 13 novembre 1299 et doit faire « une chambre aisiees » et « estouper
un huis qui est en ladite meson par derrieres », travaux qu’il a promis à son
locataire Henri Lalemant ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 146-147] voir aussi
art. 52], qui joint a la meson Jaques Moriau [Voir
art. 52] et a la meson
Pierre Brasart [Tierri Brasart, dans cette même rue en 1296 et suiv. ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 156], III d. |
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3 |
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Summa : XV d. ob. [Somme exacte] Et est a savoir que nous avons en ces IIII mesons, et es autres de l’Avennerie,
qui sunt en nostre terre,
la coustume du blé et de l’avene
que l’en [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont lu
l’on ; dans le même manuscrit, la coutume du blé appartenant
à la Marchandise de l’eau est adjugée à « Jehan
Le Cervoisier,
demeurant en la Vannerie » le 10 juillet 1312 ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire
de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 172] i vent par an |
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15 d.
ob. |
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La rue Seint Jaques de la Boucherie |
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La meson qui fu Adan
Le Flamanc, qui joint a la meson Symon Paien [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Payen], sicomme ele se comporte en toutes manieres,
juques a la Boucherie, XVI d. |
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16 |
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|
La meson Symon Paien [Lamouroux
a lu Payen ; un « Simon Paien »
qui paie 48 s. est cité en 1292 « rue des Arsis », dans la 2e quête
de Saint-Jacques-de-la-Boucherie, donc côté ouest ; voir BnF, Mss,
Fr. 6220, fol. 44b, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 100], VI d. |
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6 |
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Summa [Cette somme ne concerne que les deux articles
précédents] : XXII d. |
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22 |
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Li roys por ce qui
il tient de nous du Parlouer, XX s. a
la Chandeleur |
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20 |
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La rue aus
Escrivains, outre Petit Pont |
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Le Temple de Paris por la censive qui fu
Thibaut de Ville Evrat [Citée par
ailleurs dans les archives du Temple], c’est a savoir [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu assavoir] por la meson Guillaume Passer mer [Ajout dans l’interligne du dessus ; « Guillaume
Passemer » qui paie 8 s. est cité en 1292
« rue aus Escrivains » ;
voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 69c, éd. par
H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 157 ; ce parcheminier est connu dans cette rue jusqu’en 1300 ;
voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 229 ; AN,
KK 283 (1300), fol. 291c], et por ce que il
ont en la rue aus Escrivens, VI d. ob. |
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6 d.
ob. |
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La rue Sainte [Lamouroux a lu Seinte] Gennevieve ou Mont |
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Seinte Gennevieve por IIII mesons qui tienent de
nous en la dite rue, II s. IX d. ob. [Dans le même manuscrit, « Marguerite La Parisianne » est citée le 15 novembre 1297 et
doit garnir sous quinzaine, « en la grant rue Seinte Genevieve, en nostre censive, (…) la meson de
la Serpent », afin que Nicolas du Pin, tanneur, puisse percevoir les
sommes qu’elle lui doit ; elle est de nouveau citée pour la saisine de
cette maison le 18 novembre 1299 ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 105 et 147], c’est a savoir por
les dites IIII mesons qui joinent a la
meson Dreue [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Dreve] Le Panetier, II s., et por la vigne de la fosse monseigneur Symon de Seint Denise, IX d. et ob.
Item VI oes toutes blanches le jor
de la feste Nostre Dame
en septembre por le fié de Roeni [Rosny, auj. Rosny-sous-Bois, dép. Seine-Saint-Denis, arr. Le
Raincy ; à propos de Symon de
Saint-Denis et des hommes de Rosny, voir A. Luchaire,
Histoire des institutions monarchiques
de la France sous les premiers Capétiens (987-1180), t. II, 1883,
p. 322-323] |
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2 |
9 d.
ob. |
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La porte Gibart |
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La meson a l’evesque
d’Auceure [L’hôtel des évêques d’Auxerre figure sur le plan de Berty ; après la
mort de Guillaume III de Grez († 29 janvier 1294 n. st.),
l’évêché reste vacant jusqu’à l’élection de Pierre de Mornay ; voir Abbé
J. Lebeuf, Mémoires
concernant l’histoire civile et ecclésiastique d’Auxerre…,
t. II, 1743, p. 415 et. I, 1848, p. 470 ; V. Weiss,
notice dans V. Weiss (dir.), La
Demeure médiévale à Paris : répertoire sélectif des principaux hôtels, p. 25], qui fu Jaques Brichart, IX d. /67 v°/ |
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9 |
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|
[La
rue au Deus Portes] |
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|
Les escoliers de Suesse pour leur meson de la
rue de la Serpent, VI d.,
et pour leur granche, I denier [Le Roux de
Lincy et Lamouroux n’ont
pas transcrit cet article ajouté en haut de la page et assez effacé ;
voir également l’article, ajouté lui aussi, au bas du fol. 69 v°,
art. 138 ; ce collège est situé sur le côté septentrional de la rue
des Deux Portes, vers la rue Serpente] |
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7 |
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La rue Renaut le Herpeur, outre Petit Pont |
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Gautier de Princes [Voir
art. 29] por sa meson ou il demeure, qui fet le
coing de la dite rue et
aboutit en la rue Seint Germain des Prez, XXXII d., et por ses estables,
XII d., et por sa granche qui fu Guiot de
Lay, joinant a la granche
dame Agnes d’Acre [Une dame de
ce nom réside devant le palais de la Cité, « place Saint Michiel », partie méridionale de la rue de la
Barillerie, en la paroisse Saint-Barthélemy, de 1292 à 1300 ; voir
BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 60b, éd. par
H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, 1837,
p. 135 ; AN, KK 283 (1300), fol. 283c ; voir aussi
art. 75 ; dans le même manuscrit, « maistre
Jehan d’Acre » livre du vin à la Ville le 24 décembre 1280 ;
voir A. Le
Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 105], II s. Summa que il doit : V s. VIII d. |
|
5 |
8 |
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La maison Nicolas de Corbeul [Peletier
décédé avant 1298 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 230 ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 212], qui fu Guillaume Nourrice, et qui fu Estrangle
Gatiau, qui joint a la meson qui fu Osanne, qui est estables a present, XII d. |
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12 |
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|
Pierre Marcel por sa meson
qui fu Jehan de Tormi, I d. |
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1 |
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Morise L’Espicier por
sa meson qui fu Paquier Le
Coutelier, II s. |
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2 |
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Gefroi, le taillieur
[Lamouroux a lu Tailleur] de pierre [Gefroi Le Breton, tailleeur de pierre, est indiqué en 1292 au
« commencement de la rue de la Serpent » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220,
fol. 68b, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 154 ; voir aussi art. 81], por sa meson qui
fu Guillaume Le Pataar [Dans le
même manuscrit, un « Henri Le Pataar »
est cité pour une donation entre vifs du 11 janvier 1300 en faveur de
son neveu Colin et de ses héritiers, concernant sa maison « en la rue de
la Viez Plastriere »,
autre nom de la rue Serpente, entre la maison d’Henri Le Charpentier
et celle du « tresorier de Biauvez »,
en la censive du Parloir ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 150], qui fet le coing
de la rue Renaut le Herpeur, IIII s. |
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4 |
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Emenyart La Barbiere [Dame Emengart La Barbiere est
indiquée en 1292 au « commencement de la rue de la Serpent » ;
voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68b, éd. par
H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 154 ; voir aussi art. 80] por sa meson qui
fu Thibaut Morise, IIII s. |
|
4 |
|
|
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Jehan Le Juif por sa meson
qui joint a la meson Fillon La Juive, II s. |
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2 |
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|
Hue L’Estuveur por
sa granche qui joint empres
la meson Jehan Le Juif, II s. |
|
2 |
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|
La rue Renaut le Herpeur |
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Phelippe Le Fanier por sa
meson qui fu Phelippe de Lorrez, et puis Richart L’Enlumineur, IIII s. |
|
4 |
|
|
|
Henri Le Forbeur por
sa meson qui fu Nicolas Huidelon,
qui joint a la meson [Lamouroux
a lu maison] Phelippe Le
Fanier, XXVIII d. |
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28 |
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Phelippe Boucel [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Boncel] por- sa meson
qui joint a la meson Henri Le Forbeur et a la place qui fu Raoul de Paci [Plusieurs
homonymes que l’on ne peut distinguer ici], XXVIII d. |
|
|
28 |
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|
{Les hoirs feu Jehan de Paci} [Mots biffés] Eude Le Barbier [Ajout dans l’interligne du dessus ; probablement
« Heude Le Barbier » qui habite rue Saint-Séverin en
1297 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 205] por {leur} sa [Leur, biffé, est remplacé dans l’interligne du dessus par sa] place [Ces mots sont effacés dans le manuscrit et
remplacés par les suivants : Eudes le barbier por
sa place qui fu Jehan
de Paci le drapier... d’icelui Eudes], qui fu Jehan de Paci, le drapier [Ajout dans l’interligne du dessus], qui joint a la meson
feu Phelippe Boucel et a
la meson qui fu Daniel Le Pescheur,
et puis Richart Gruel,
XX d. |
|
20 |
||
|
Robert Aucigne por
sa meson qui fet le coing de la Bouclerie [Le h de Boucherie a été gratté en l à juste titre], qui fu Daniel Le Pescheur [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont oublié ces cinq mots], et puis Richart
Gruel, XX d. /68 r°/ |
|
|
20 |
|
|
Dame Agnes d’Acre [Voir
art. 62] por-
sa meson qui fu Auberi de
Champigni, ob. a la Seint Remi ; or est meintenant
Nicolas de Miauz, clerc [Ces
mots, ajoutés à la
ligne, sont d’une écriture plus moderne] [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Miaus clerc] |
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|
ob. |
|
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|
La grant
rue Seint Germain des Prez |
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La meson feu Raoul Le Tyais, II d. ob. |
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2 d.
ob. |
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La meson Benoast
Morin, I tournois |
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|
1 t. |
|
|
La meson Crescent [Voir
A. Berty
et H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. V, p. 464 : façade postérieure de
la maison du Crescent (1439), sur le côté méridional de la rue de
l’Hirondelle, englobant au xve siècle la maison de l’Estoille rue Saint André des Ars] empres, I tornois |
|
|
1 t. |
|
|
La meson Esmeraude,
ob. |
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|
ob. |
|
|
La meson Emenyart
La Barbiere [Voir
art. 67], qui fu Gautier Le Mercier, VIII d. |
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8 |
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|
Gefroi, le tailleur de pierre [Voir
art. 66], por sa meson [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont oublié ces trois mots] qui fu Noel Le Regratier, VI d. |
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6 |
|
|
|
Summa : XVIII d. ob. [Pour simplifier ses totaux, le comptable a
converti les 2 deniers tournois en
1 denier et obole parisis. Nous ferons de même dans nos comptes] |
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18 d.
ob. |
|
|
|
La rue Seint
Andriu des Arz |
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|
|
La meson
qui fu Guillaume au Potences, V s. |
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5 |
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La meson
au Chauderons [Nom de l’enseigne très probablement], II s. |
|
2 |
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La meson
mestre Jehan de Montleheri, qui fet
le coing de la rue de la Serpent [La rue Saint André des Ars ne croisait pas
la rue de la Serpent ; le copiste confond probablement avec la
rue Renaut le Harpeur], II s. |
|
2 |
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Summa : IX s. [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu XX s.] |
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9 |
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La rue de Petit Pont |
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La Sauçoie [Il s’agit ici de la léproserie pour femmes de La
Saussaye (Val-de-Marne), fondée par Louis VII en 1161, établie sur la
paroisse et commune de Chevilly, près de Villejuif ; le revenu assigné à
cette maison par les rois comprend notamment, à Paris, une rente de 3 £
18 s. en 1163 sur le péage du Petit-Pont ; voir Dom J. Du Breul, Le Théâtre
des antiquitez de Paris, 1612, p. 1214 et suiv .,
Dom M. Félibien,
Histoire de la Ville de Paris...,
t. II, p. 916-917 ; Gallia christiana...,
t. VII, 1744, col. 635-640 ; Abbé J. Lebeuf, Histoire de
la ville et de tout le diocèse de Paris, t. X, 1757, p. 55-59 (notamment
p. 58) et t. IV, 1883, p. 39 ; L. Le Grand, Les Maisons-Dieu et
léproseries..., dans
Mémoires de la Société de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, 25, 1898, p. 95-98, notamment 96 ;
sur ses propriétés parisiennes, voir BSG, ms. 356, p. 204-205,
« De domo que fuit Godefridi Boucel in vico de Sabulo », septembre 1223, concédant la moitié de
deux maisons rue du Sablon aux sœurs de La Saussaye (sorores de Salceia)
par l’abbaye de Sainte-Geneviève ; voir aussi, entre autres, AN,
S 4876, d. 7 (ordre de Saint-Lazare, diocèse de Paris, maladrerie
et hôpital Notre-Dame de la Saussaye, [1316-1674]-1676) ; BnF, Mss,
Fr. 15765, fol. 263, papiers du président de Harlay
relatifs au prieuré de La Saussaye ; BSG, ms. 376, fol. 66 et suiv., pièces touchant le couvent et la léproserie de
Notre-Dame de La Saulsaye, au diocèse de
Paris ; et
ms. 701, fol. 13, note historique sur le monastère de La Saussaye,
1161-1581. — Il ne s’agit donc pas ici de la sauçoie
« ou Bievre chiet en Seine » ou d’un quelconque patronyme; voir à ce propos Dom
M. Félibien, Histoire
de la Ville de Paris...,
t. IV, 1725, p. 516 : fiefs de Sainte-Geneviève, 1296, « usque ad molendinum de Coupeel, in illa via et post
retro usque ad saliciam
et usque ad poncellum
quem burgenses Parisiense
fecerunt fieri ad manum sinistram usque ad Sequanam » ;
L. Tanon, Histoire
des justices des anciennes églises et communautés
monastiques de Paris…,
p. 236 et 353 : « de l’arrivage du port de Petit Pont, sicomme il se comporte jusques au poncel
des Bourjois, vers la sauçoie ou Bievre chiet en
Saine » ; on trouve Jehan de La Sauçoie, tailleur, en
1296, mais il est rue de la Harpe ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 222] por [Le Roux de Lincy
et Lamouroux ont lu pour] leur meson qui fu Eude de St Merri [S. peut être
transcrit indifféremment Saint ou Seint], pres de la boucherie de Petit Pont, XII d. |
|
12 |
||
|
Guillaume L’Escuelier [Voir
art. 14] por sa meson qui fet le coing de St Sevrin [S. peut être transcrit indifféremment Saint
ou Seint ; au xve siècle,
c’est la maison de l’Image Saint-Jean, contiguë à la maison des Maillets], I d. |
|
|
1 |
|
|
Jordain Le Chandelier por sa meson des Malles [Aucune enseigne des Malles n’étant connue, ce
doit être des Maillets, il en existe au moins deux dans cette rue ; voir
H. Sauval, Histoire et recherches des antiquités...,
t. III, p. 283 et 293, cité par A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 164 : maison ou « hostel
des Maillets, au carrefour de Sainct Severin,
faisant le coin de la rue Sainct Julien »
(1427-1434) ; il s’agit bien de cette enseigne, contiguë à
l’art. 86], qui fu Jehan des Chanz, joinant a la meson Guillaume L’Escuelier et
a la meson feu Henri Le Flamanc,
IIII d. |
|
|
4 |
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|
Saint [Lamouroux a lu Seint] Julian por les chambres qui sunt [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu sont] delés St Blave [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint ; sic pour St Blaise, petite chapelle située rue
Galande, au sud de Saint-Julien-le-Pauvre ; voir A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 164-165], XIII d. |
|
13 |
||
|
La meson
qui fu Richart Le Fevre,
qui joint a la meson qui fu Robert Le Neel [Alias Loneel ; voir
art. 4 ; Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Lonee], III d. |
|
|
3 |
|
|
La meson
qui fu Nicolas Choe [Voir art. 1], V poitevines |
|
|
5 poit. |
|
|
La meson
Bernart Filot [Voir art. 2] empres,
V poitevines |
|
|
5 poit. |
|
|
|
Summa de Petit Pont :
XXXV d. ob. [Somme exacte (la poitevine fait ¼ de
denier)] /68 v°/ |
|
35 d.
ob. |
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[VI mesons] |
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|
La meson
Ysambart Le Queu, qui fu
Guillaume de St Benoast [S. peut être transcrit indifféremment Saint
ou Seint], V poitevines |
|
|
5 poit. |
|
|
La meson
Agnes La Ciriere [Voir art. 3], qui fu Pierre Jencian [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Jentian ; Sic pour Gencien (plusieurs homonymes)], V poitevines |
|
|
5 poit. |
|
|
La-meson qui fu Colin d’Issy,
devant St Sevrin [S. peut être transcrit indifféremment Saint
ou Seint], IIII d. |
|
|
4 |
|
|
Guillaume Le Breton por la meson Henri de St Denis [S. peut être transcrit indifféremment Saint
ou Seint], qui joint a icele, IIII d. |
|
|
4 |
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|
La Frisonne por la meson qui fu au Frison [Probablement en face de l’extrémité orientale du
côté septentrional de la rue Galande pour la partie de cette rue comprise
dans la 1e quête de la paroisse Saint-Séverin :
« l’autre renc de la rue de Garlande, a coumencier encontre
la meson au Frison, en venant jusques au coing de la rue Saint Julien » en 1296, « rue
de Guerlande, le renc au Frison » en
1297 ; Raoul Le Frison y est tavernier en 1292, gendre de Jehan du Bois
en 1296 et cité dans les morts du quartier Saint-Séverin en 1297 ; voir
BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 66d, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 151 ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 218, note 3 et K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 201, 396,
note 1 et 447 ; la « meson qui fu au
Frison correspondrait, sur le plan de Berty, à la
maison de la Bannière de France (1254) qui appartient à la Nation d’Allemagne
et aurait « servi à abriter, en tout ou en partie, le collège de Dampnemarche, alias de Suesse
ou de Dace » ; un peu à l’est, les « escholes
a la Nation de Picardie » ou « Petites Escholes »
appartiennent en 1343 à Guillaume Le Frison ; voir A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 151 et 161-162], II d. ob. |
|
|
2 d.
ob. |
|
|
L’arceprestre
de Seint Sevrin [Le presbytère de Saint-Séverin est situé rue des Prêtres
Saint-Séverin en face de l’entrée de l’église] por
xii s. de cens que il a, atenant a la meson a la mirgesse [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu margesse ; voir J.-B. de La Curne de
Sainte-Palaye, ), Dictionnaire historique de l’ancien langage françois…, t. VII, p. 389 : femme exerçant la médecine], II d. ob. |
|
|
2 d.
ob. |
|
|
|
Summa de ces VI mesons :
XV d. ob. [Somme exacte] |
|
15 d. ob. |
|
|
|
La grant
rue Saint Mathelin [Nom de la
rue Saint-Jacques dans le Dit de Guillot de 1300 ; voir A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 208] juques
a la porte de Nostre Dame des Chanz [D’après Dulaure, la porte Saint-Jacques, achevée vers 1212, se
nomme à l’origine « porte Notre Dame des Champs » ;
voir A. Bonnardot,
Dissertations archéologiques sur les
anciennes enceintes de Paris…, p. 268] |
|
|
|
|
Seint Germain des Prez por la meson
a la Mule [Voir
art. 5], et por
la meson au talemelier
qui est empes [Sic pour empres], ou il ont XVI s.
de crois de cens [Ces
16 s. n’étant pas pour la Marchandise de l’eau, ils ne sont pas à additionner], XIII d. et ob. |
|
13 d. ob. |
||
|
Les moinnes de Fretmont [Voir art. 8] por leur meson delez le cemetiere St Benoast [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], I d. |
|
|
1 |
|
|
La meson empres, III d. |
|
|
3 |
|
|
La meson Henri Platraz,
III d. |
|
|
3 |
|
|
Mestre Looys, chanoinne [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu
chanoine] de St Benoast [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], por sa meson qui
fet le coing, de la rue au Porees [Rue disparue sous la Sorbonne au XIXe
siècle], XII d., et por I cartier de vigne por sa provende, II d. ob. |
|
14 d. ob. |
||
|
L’evesque de Langres por
sa meson [Il ne peut pas s’agir ici de l’hôtel des évêques
de Langres connu au xve siècle
car il n’est pas dans la même censive ; sur cet hôtel, voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 272-274 ; V. Weiss, Cens et rentes...,
p. 174, 646], IIII s. |
|
4 |
|
|
|
Les Serbonnais por
leur meson qui fu a l’Ospital,
II s. VI d. |
|
2 |
6 |
|
|
Le dean de Herefort [Doyen de Hereford, en
Angleterre] por
sa meson, VII s.
VI d. |
|
7 |
6 |
|
|
Maheut La Regratiere por
sa meson qui fu Phelippe
de Riz, qui joint a la meson l’evesque de Langres [Voir art. 103], XVIII d. |
|
18 |
||
|
L’autre meson empres,
qui fu Phelippe de Riz, XVIII d. |
|
|
18 |
|
|
Jehanne La Limozine [Lamouroux
a lu Limosine] por
sa meson qui fet le coing de rue Neuve au Jacobins [Voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 204 : le passage des Jacobins est anciennement
qualifié de rue : « rue si comme l’en vait
de Sainct Estienne des Grez à la porte
Gibart »
en 1281, auj. partie de la rue Cujas ; ce pourrait être aussi la « rue qui est entre lui [moines de Seint Denis] et le refretouer
as freres Prescheurs » ou la « rue Neuve au
Jacobins » ; Berty et Tisserand ne parlent pas de cette rue ; voir aussi art. 256], II s. VI d. |
|
2 |
6 |
|
|
La meson mestre Michiel,
chanoinne de Seint Estiene, qui fu [Lamouroux
a lu fut] mestre Remon, chanoinne /69 r°/ de St Estiene [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], II s. VI d. de fonz
de terre et VII s. VI d. de mainmorte |
|
2 et 7 |
6 6 mainmorte |
|
|
La meson qui fu Noel [Lamouroux
a oublié ce mot], chanoinne
de St Estiene [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint], qui est empres, II s. |
|
2 |
|
|
|
Le chevecier de Saint Estiene des Grés [Lamouroux
a lu Seint ; « Le chevecier de Sainct
Etienne des Grez » perçoit en 1421 cens et rente sur la maison du Paon
et de l’Escu de France, « pres
la porte Sainct Jaques » ; voir H. Sauval, Histoire et
recherches des antiquités..., t. III, p. 294,
cité par A. Berty
et H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 248] por sa meson qui
joint a la meson feu Phelippe de Riz, III s. VI d. |
|
3 |
6 |
|
|
|
Summa : XXXVII s. XI d. [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu XXXVII s. II d. ; somme exacte incluant les VII s.
VI d. de mainmorte ; voir note à l’art. 98] |
37 |
11 |
|
|
|
La rue Seint
Estiene des Grés |
|
|
|
|
Le prestre
de Seint Benoast por sa partie de III quartiers
de vigne qui sont en vigneron [Sic pour vigneronnage], qui servent a la lampe [Le revenu de cette vigne sert au luminaire], IIII d. ob. |
|
|
4 d.
ob. |
|
|
Mestre Girart
por sa partie d’icele
vigne, IIII d. ob. |
|
|
4 d.
ob. |
|
|
La communeté
de Seint Benoast por la censive de Termes, et por
la meson qui fu Anelot de
Villejuive, asise au
palais, II d. ob. |
|
|
2 d.
ob. |
|
|
|
Summa : XI d. ob. |
|
|
11 d.
ob. |
|
|
Charrori en la Cité |
|
|
|
|
Estiene Nevelon [Très probablement l’orfèvre connu depuis
1291 ; il travaille sur le Grant Pont de 1292 à 1296, puis sur la rive
droite de 1297 à 1300 ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 14b, éd.
par H. Géraud,
Paris sous Philippe le Bel, 1837,
p. 33 ; K. Michaëlsson,
Le Livre de la taille de Paris,
l’an 1296, p. 41 ; K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 29 ; AN,
KK 283 (1300), fol. 236d ; dans le même manuscrit, il est cité lors d’une sentence de succession du 22 août 1291 et
sa femme Alès est veuve de l’orfèvre Andri de Douay ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris,
2e partie, p. 107] por
sa meson de Chairrauri [Lamouroux a lu Chairaurri], qui fu Pierre L’Apostoile [ dans le
même manuscrit, un « Simon L’Apostoille » est cité lors de la même
sentence ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris,
2e partie, p. 107], XI d. |
|
|
11 |
|
|
Mestre Robert Foison [Conseiller au Parlement en 1296 ; voir M. Popoff, Prosopographie des gens du Parlement…, 1996,
p. 563] por sa meson qui
fu Jaquete, II d. |
|
|
2 |
|
|
La meson
de Marché Palu, qui fet le coing
de la rue aus Oublaiers [Pourcelet noir sur le plan de Berty], VI d. |
|
|
6 |
|
|
L’Ostel Dieu de Paris por leur granche de Termes [Selon la Déclaration du temporel de
l’abbaye des Vaux de Cernay de 1511, « Les religieux, abbé et convent de l’abbaye de
Nostre Dame des Vaulx de Cernay possédaient
plusieurs maisons, caves, cours et jardins, assis à Paris, ès rues du Foin et
de la Harpe, d’ancienneté nommés la granche du
palais des Thermes » ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 137-138 ; voir aussi art. 140], X d. Item por
les hostises [F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française…, t. IV, p. 505 (hostise : demeure d’un hoste)] deles
Seint Benoast, IX d. Item por
la meson Robert des Estables, IIII s. Item por
la meson mestre Jaques Le Breton, III s. VI d. ; et por la vigne
qui fu Durant des Chanz de Crochart [Nom d’une vigne que l’on retrouve à
l’art. 170], III d., et por le cens Constance de Braye [Voir aussi
art. 232], II d. Item por la vigne qui fu a la commune [Sic pour communauté], XVIII d., et III s.
VI d. por
la mainmorte et tout ce qui est deu a la Seint Remi. Summe [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Summa] : XIIII s. VI d. |
|
14 |
6 |
|
|
Li Hospitaus
por leur vignes de Lorcienes, IIII d.
et ob. |
|
|
4 d.
ob. |
|
|
Nostre Dame de Paris por la terre Hue de Gant [Il s’agit là de la plus ancienne mention connue
de cette terre], III s., et por la terre de Garlende, IX d.
Le chapistre [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu chapitre] dist [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu dit] que il
n’en set rien /69 v°/ |
|
3 |
9 |
|
|
|
C’est le cens
d’Ivri |
|
|
|
|
Thomas Langlois por arpent et demi de vigne, XVIII d. |
|
|
18 |
|
|
Le prestre
d’Yvri por I cartier de vigne, III d. |
|
|
3 |
|
|
Ysabiau de Compigne,
por ce que eile tient de
nous, IIII d. |
|
|
4 |
|
|
Jehan Le Bouchier por ce que il tient de nous, II d. |
|
|
2 |
|
|
Robert de Braye por I cartier
de vigne, III d. |
|
|
3 |
|
|
La fillie
feu Hebert Leroy por I cartier de vigne, III d. |
|
|
3 |
|
|
Huchon L’Orbateur [Un Parisien de ce nom (prénommé Hue plus tard)
habite rue Jehan Le Conte en 1297 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 128] por
I cartier de vigne [Le Roux de Lincy a lu cartiers ; Lamouroux a lu III cartiers], III d. |
|
|
3 |
|
|
|
Summe [Lamouroux a lu Summa] : III s., et le frecent por nous Jehan Luseite, de Ivri [Ces deux lignes sont écrites postérieurement, dans la première
moitié du xive siècle] |
|
3 |
|
|
|
La rue du Palais |
|
|
|
|
La meson
misire Robert de Cortenay [Robert de
Courtenay, archevêque de Reims de 1299 à 1324 ; à sa mort en 1324, le
palais des Termes passe à son fils Jean et à son neveu Pierre ; voir A. Du Sommerard,
Les Arts au Moyen Age…, t. I, 1838, p. 147 ;
voir aussi A. Berty
et H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 324 ; Robert de
Courtenay est également cité dans cette rue en 1457-1458 : « grant maison ou est en painture
la Teste noire (…), qui fut Robert de Courtenay » ; voir J. Monicat,
Comptes du domaine de la ville..., col. 25
(et note 8) ; voir aussi A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 319], du palais de Termes,
X d. ob. [Ces deux lignes sont écrites postérieurement, dans la première
moitié du xive siècle (il faut lire note 1 et non note 2)] [L’écriture est nécessairement antérieure à
1324 ; cet article ajouté à
droite de l’intitulé de rue et au-dessus du premier article de cette rue
n’est pas compté dans la somme] |
|
|
10 d.
ob. |
|
|
Guillaume Le Picart
[« Guillaume Le Picart » qui paie
10 s. est cité en 1292 « de la porte Gibert jusques a la Panevere » qui désigne la rue de la Harpe jusqu’au
carrefour formé par la jonction avec les rues Macon, Saint-Séverin et de
la Bouclerie ; voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68d, éd. par H. Géraud,
Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 155 et note 9, p. 316-317] por
ses II mesons,
desqueles l’une fu Adan
Le Barbier, et l’autre Henri de Saint [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Seint] Cosme, III d. |
|
|
3 |
|
|
Jehan Le Chandelier
[« Jehan le Chandelier » qui paie 6 s. est cité en 1292
« de la porte Gibert jusques a la Panevere »
qui désigne la rue de la Harpe jusqu’au carrefour formé par la jonction avec
les rues Macon, Saint-Séverin et de la Bouclerie ; voir
BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 68d, éd. par
H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 155 et note 9, p. 316-317] por
sa meson qui fu Adan Le
Barbier, III ob. |
|
|
3 ob. |
|
|
La meson
Gilebert de Seint Cosme, empres, III ob. |
|
|
3 ob. |
|
|
Hue du Palais por la meson monseigneur Robert de Cortenai [Voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 334, à propos de l’église des
Mathurins : « l’église primitive occupait
l’emplacement d’une maison appartenant au chapitre de Notre-Dame et donné par
lui à Robert Le Comte, son « homme de corps ». De son côté,
l’abbaye de Sainte-Geneviève avait, à la prière du Roi, permis aux
Trinitaires de posséder plusieurs maisons dans sa censive, « tam in vico sine capite – la ruelle Coterel
– quam in vico quem itur ad Palatium Termorum ». Ces maisons étaient situées, dit le
titre, entre le couvent et la grande maison de Robert de Courtenay, « inter monasterium
Sancti Maturini et magnam
domum domini Roberti de Curtiniaco ». L’emplacement de cette grande
maison fut utilisé pour la reconstruction de l’église » ; voir aussi
art. 128], X d. ob. |
|
|
10 d.
ob. |
|
|
Mestre Mahi d’Ynfer por sa grant meson ou il demeure, et por la grant meson du coing, ou le barbier
demeure, XX d. ob. |
|
20 d.
ob. |
||
|
La meson
qui fu Henri, le concierge [En mars 1219, Philippe Auguste donne à Henri,
concierge de Paris, son chambellan, le palais des Thermes, qui a appartenu à
Simon de Poissy ; voir L. Delisle,
Catalogue des actes de Philippe Auguste…,
p. 416, n° 1888 ; A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 324], qui joint a la meson
mestre Pierre Le Blanc [Voir art. 20], XII d. |
|
12 |
||
|
La meson
Tue chien, delez le cemetiere [Lamouroux a lu cimetiere] au Juis [Le cimetière des Juifs de Paris était situé entre
la rue de la Harpe et la rue Hautefeuille, avec son entrée face à la rue du Foin], II d. |
|
|
2 |
|
|
La meson
Guillaume Le Poitevin, qui fet le coing de la rue au Fein, XVI d. |
|
|
16 |
|
|
Les fillies
feu Nicolas Arrode [Voir art. 236] por
ce que eiles tienent de
nous, que nous eumes de Seint
Victor, XIIII s. a la Seint Remi, et por leur granche de Termes, qui fu monseigneur Phelippe
de Montleheri, VII s.
II d. |
|
21 |
2 |
|
|
|
Summa
du Palais : XXVI s. IX d. [Somme
exacte, sans l’addition] |
26 |
9 |
|
|
|
[La rue au Deus Portes] |
|
|
|
|
Les escoliers de Suesse por leur granche que il tienent de nous, assise en la rue au Deus Portes, deles la rue de la Serpent, I denier, et por leur meson de la rue de la Serpent, VI d. [Cet article est écrit en marge, au bas de la page ; et d’une écriture plus moderne que le xiiie siècle ;
ces derniers mots intercalés sont d’une écriture du xive siècle (il faut rattacher notes 2 et 4)] [Voir également l’art. 61, ajouté lui
aussi, en haut du fol. 67 v°] /70 r°/ |
|
|
7 |
|
|
|
La rue au Fein qui ot non Servaude [Servaude, et mieux Servode.
Cette rue est indiquée dans des actes latins sous le nom de Vicus Servi Dei (il faut lire note 3 et non
note 4)] [Sur
l’origine du nom Servaude, voir A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 133], devant le palais de Termes |
|
|
|
|
La meson
feu Rogier [Lamouroux
a lu Roger] Le Plastrier, qui fu mestre Robert Gancel, XVI d. |
|
|
16 |
|
|
Les moines [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu moinnes] de Sernay [Berty n’a pas eu
connaissance de cette mention de 1293 ; selon la Déclaration du temporel de
l’abbaye des Vaux de Cernay de 1511, « Les religieux, abbé et convent de l’abbaye de
Nostre Dame des Vaulx de Cernay possédaient
plusieurs maisons, caves, cours et jardins, assis à Paris, ès rues du Foin et
de la Harpe, d’ancienneté nommés la granche du
palais des Thermes. La première, où souloit prendre
pour enseigne la Croix d’or, qui comprend plusieurs chambres, grenier, court
devant et jardin au costé, est à présent au domaine
d’icelle abbaye des Vaulx ; et tout le demourant,
c’est à sçavoir le Gril, les Singes et le Mouton
rouge, ont esté baillés à titre de ferme et loyer
d’argent, jusques à certain tems » ; voir A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 137-138 ; voir
aussi art. 118], XX s. por leur meson ou il demeurent |
|
20 |
|
|
|
La meson
feu Estiene Briesche, qui
fu mestre Robart [Sic pour Robert ; Le Roux de Lincy
et Lamouroux ont lu Robert] Gancel,
XXII d. |
|
22 |
||
|
La meson
qui fu Marie de Cunies, XII d. |
|
12 |
||
|
La meson
qui fu Ogier Le Prestre, XII d. |
|
12 |
||
|
La meson
qui fu Pierre de Lorcines, et fu Richart L’Enlumineur, XII d. |
|
12 |
||
|
La granche
qui fu Thibaut Le Flamanc, qui est empres, XXXII d. |
|
|
32 |
|
|
Nicolas Le Fanier [Il habite toujours cette même rue en 1296 et
1297 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 228 ;
K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 210] por
sa meson qui fu Gautier Rouelle et mestre Pierre de
Mellan, XVI d. |
|
16 |
||
|
Rogier Le Seelleur por sa meson qui fu Ysabiau Morise, qui fet le coing de la rue Erembouc de Brye, XXXII d. |
|
|
32 |
|
|
La fame
feu Thibaut Morise por sa
granche empres, XVI d. |
|
|
16 |
|
|
Hue Le Convart,
fuilz feu Baudoin Le Convart,
por sa granche empres, XXVIII d. |
|
|
28 |
|
|
Pierre Ragis
por la meson Baudouyn des Chanz, XII d. |
|
|
12 |
|
|
Les moinnes
de Montrouge [Voir
art. 25] por leur meson, XII d. |
|
12 |
||
|
|
Summa du cens de la rue au Fein : XXXVIII s. VI d. |
38 |
6 |
|
|
|
La rue Erembourc de Braye |
|
|
|
|
Raoul Le Cordouanier por sa meson qui fu Jehan Le Convart, qui joint a
la meson Phelippe de Vitri [Voir art. 26], X d. ob. |
|
|
10 d.
ob. |
|
|
Mestre Jehan Le Mareschal, du [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont oublié du] carrefour Seint Sevrin [Cet atelier de maréchal-ferrant, souvent
mentionné, se trouvait au coin nord-est du chevet de Saint-Séverin ;
voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 69a, éd. par
H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 156 ; K. Michaëlsson, Le
livre de la taille de Paris l’an 1296, 1958, p. 226, etc. ; on
trouve toutefois Marguerite La Mareschale, taverniere, rue
Erembourg de Brie en 1297 : ils avaient donc
bien deux maisons ; voir K. Michaëlsson, Le livre de la taille de Paris l’an 1297, p. 210], por
ses II mesons [Lamouroux a lu maisons] qui furent feu Guillaume
de Nicole, I d. |
|
|
1 |
|
|
La Rollande
por sa meson, I d.
/70 v°/ |
|
|
1 |
|
|
Honoré L’Enlumineur
[« Honoré L’Enlumineur » qui paie 10 s. est cité en 1292 en la
« rue Erembourg de Brie » ; voir
BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 69c, éd. par
H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 156] por sa meson,
I d. |
|
|
1 |
|
|
Baudouyn Le Picart
por sa meson, I d. |
|
|
1 |
|
|
La meson
qui fu mestre Guillaume de La Roche [Un personnage de ce nom est mentionné en
1271 ; voir Abbé J. Lebeuf,
Histoire de la ville et de tout le
diocèse de Paris, t. VI, 1755, p. 304], I d. |
|
|
1 |
|
|
La meson
qui fu dame Marguerite des Cordelles, I d. |
|
|
1 |
|
|
|
Summa du cens
chief de
la rue Erembouc de Brye : XVI d. ob. [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont oublié obole] |
|
16 d.
ob. |
|
|
|
La rue au Poitevins, outre Petit Pont |
|
|
|
|
Mestre Svmon
Morel por sa place qui joint a la meson feu Thibaut Le
Breton et a la meson Hue de Trois Pors, talemelier [Ce talemelier est connu
de 1296 à 1300 mais sa maison était proche de la porte Baudoyer ;
voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 163,
note 4], III d. |
|
|
3 |
|
|
Guillaume Le Frison por sa meson qui joint a la meson
feu Thibaut Le Breton, II s. |
|
2 |
|
|
|
|
Summa
du chief cens de la rue au
Poitevins : XXVII d. |
|
27 |
|
|
|
Le cens de Nostre Dame des Chanz |
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|
|
|
Denise de Corcelles por les vignes des Sablons [Vigne mentionnée dès 1265 : sita in Sabulis prope ecclesiam Beate Marie de Campis Parisiensis ;
voir B. Guérard,
Cartulaire de l’église Notre-Dame de
Paris, t. II, p. 436, n° XLIV] qui furent aus enfanz Girart [Lamouroux a lu Girard] Point l’Asne, XXI d. |
|
21 |
||
|
Guillaume Challes por II arpens de vigne qui sunt ou
clos devant le puis, XXXIII d. |
|
|
33 |
|
|
Herbert, son gendre, por demi arpent de terre atenant,
VI d. |
|
|
6 |
|
|
La fillie
Raoul Vitout por III cartiers de vigne [Lamouroux a lu des vignes] des fosés,
qui furent Thibaut de Jafes, VI d. |
|
|
6 |
|
|
Guillaume, le portier l’evesque, por I arpent de
vigne qui fu Jehan Math, VI d. |
|
|
6 |
|
|
Richart, le [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont oublié le] frere Guillaume, le portier, por demi arpent de vigne, III d. |
|
|
3 |
|
|
La fame
Phelippe Coumin por III arpens es fossés, qui furent Unfroi
L’Avenier, XVIII d. |
|
|
18 |
|
|
Richart Le Bedel
por arpent et demi de vigne devant la porte aus moines des Chanz [Il s’agit de Notre-Dame-des-Champs], VIII d., et por II arpens et I cartier qui sient [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu tient] devant le puis, qui furent Guillaume Erveys,
XX d. |
|
28 |
||
|
Li roys
por V cartiers
de vigne des Muriaus [Vigne mentionnée dès 1256 : quarterium vineae situm ad Murellos ;
voir B. Guérard,
Cartulaire de l’église Notre-Dame de
Paris, t. II, p. 451, n° LXVI] qui sunt
herbergié en hotises,
XV d. perduz |
|
|
15 |
|
|
Nostre Dame des Chanz por sa terre, II s.,
et por I arpent de vigne de Crochart, III d. /71 r°/ |
|
2 |
3 |
|
|
Les freres
de Chartreuse por III arpenz et demi de terre de couture Gautier, que il orent des moinnes [Lamouroux a lu moisnnes] de Nostre
Dame des Chanz, XXI d. |
|
|
21 |
|
|
|
Summa de ce chief cens : XIIII s. VI d. [Somme
erronée, aurait dû être XV s. IIII d. ou bien XIIII s.
I d. en ne comptant pas les 15 deniers perdus] |
|
14 |
6 |
|
|
C’est le chief cens des terres et des vignes de St Germain
des Prez [S. peut être transcrit indifféremment Saint ou Seint] |
|
|
|
|
Adan Gambe Liege
por I cartier de vigne qui fu Odierne Peliçon, III oboles, et por demi cartier, I tornois
que les enfans Jehan Le Brun tienent [Ces mots
sont d’une autre écriture, mais
à peu près contemporaine] [Ajout dans l’interligne du dessus] |
|
|
3 ob. et 1 t. |
|
|
Guillaume Lore por I cartier de vigne qui fu Landri de St Souplice [S. peut être transcrit indifféremment Saint
ou Seint], qui est em Poligni [Voir A. Berty
et H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. IV, p. 59 : le chemin Herbu est nommé en
1547 « le chemin creux tirant vers les Polignis » ;
F. Lehoux, Le Bourg de
Saint-Germain-des-Prés..., p. 143 : dans les environs du chemin
Herbu (auj. rue du Regard et Notre-Dame-des-Champs) se trouve le lieu dit les Poulignis ; lieu-dit
situé près du chemin de Vaugirard ; on retrouve Les Pouligners en 1489 et Les Poulignis
en 1490 ; voir Inventaire
sommaire des Archives hospitalières antérieures à 1790, t. I, p. 145 ; M. Bimbenet-Privat, Écrous de la justice de Saint-Germain-des-Prés au xvie siècle…,
p. 104 ; voir aussi A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de
Paris, 2e partie, p. 173], III oboles |
|
|
3 ob. |
|
|
Gautier Landri por III cartiers
ilec, IIII d. ob. |
|
|
4 d.
ob. |
|
|
Thomas Raoul por I cartier de vigne ilec, III oboles |
|
|
3 ob. |
|
|
Climent Roullart
por III cartiers
de terre en Poligni, qui furent Symon,
le fuilz Estiene [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Estienne] Morel, de Seint Germain, IIII d. ob. |
|
|
4 d.
ob. |
|
|
Pierre Auberi,
de Seint Germain, por
demi arpent de vigne em Poligni,
III d. |
|
|
3 |
|
|
Mestre Pierre de Moustereil [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Monstereil] por
IIII arpens de terre, et III cartiers et I tercel [F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française…,
t. II, p. 710 (t(i)ercel, t(i)erceau : mesure de vin et droit seigneurial sur les
vins et les vignes)] en Poligni, XXX d. ob. |
|
30 d.
ob. |
||
|
Jehan, le fuilz au mere de St Germain [S. peut être transcrit indifféremment Saint
ou Seint], por
demi cartier de vigne en Poligni, I tournois,
et por [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu pour] demi arpent de terre atenant Robert
Cincenelle, III d. |
|
|
3 et
1 t. |
|
|
Eudeline Lacaille
por demi cartier de terre em [Le Roux de Lincy a lu en] Poligni,
I tornois |
|
|
1 t. |
|
|
Robert Cincenelle por I cartier de vigne qui fu Landri de St Souplice [S. peut être transcrit indifféremment Saint
ou Seint], et demi arpent de terre,
III d. ob. |
|
|
3 d.
ob. |
|
|
Daniel Le Breton [Dans le
même manuscrit, un « Daniel le
Breton » est cité lors d’une assignation du 28 mars 1299
(n. st.), concernant une succession, et de nouveau le 27 février
1300 (n. st.) ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris…, 2e partie, p. 143 et 148-149] por
III cartiers de vigne qui
furent Alips La Reine, em
Poligni, IIII d. ob.,
et por I cartier [Lamouroux a lu quartier] de vigne ileques meesme, I tornois |
|
|
4 d.
ob. et 1 t. |
|
|
Le prestre
de St Germain des Prez [S. peut être transcrit indifféremment Saint
ou Seint] por
demi arpent de vigne em Poligni,
III d. |
|
|
3 |
|
|
Perrenelle La Renarde por III cartiers
de terre em Poligni, qui
furent Evrart de Chatellon,
IIII d. ob. |
|
|
4 d.
ob. |
|
|
|
Summa de Poligni : V s.
VIII d. [Corr.
de IX d.] ob. [L’obole
n’est pas franchement biffée et elle est justifiée par les comptes] |
|
5 |
8 d.
ob. |
|
|
Vauvart /71 v°/ |
|
|
|
|
Adan, le portier le roy [Très
probablement Adenet ou Adenot, second portier du Louvre de 1297 à 1300 ;
voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 69 ; AN,
KK 283 (1300), fol. 232a], por
la terre du for de Vanves, qui fu Eude Daumay,
X d. ob. |
|
|
10 d.
ob. |
|
|
Bertaut Hescelin [Clerc du Parloir aux Bourgeois de 1290 à 1292,
futur prévôt de la Grande Confrérie de Notre-Dame en 1301-1302 ; voir
AN, S * 8821, fol. 22 r° ; A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris,
2e partie, p. 106-107 ; H. Fremaux, La Famille d’Etienne Marcel, p. 43] por
III arpens
de vigne qui sunt en Augeron, qui furent au conte
de Biaumont, et puis a la fame
feu Nicolas Arrode le jeune, XVI d. |
|
|
16 |
|
|
|
Summa : II s.
II d. ob |
|
2 |
2 d.
ob. |
|
|
Somme : environ
XI £ VIII s. [D’une
écriture postérieure] [Le total
aurait dû être 11 £ 8 s. 2 d. sans les deniers perdus,
11 £ 9 s. 5 d. en comptant les 15 d. perdus, 11 £
9 s. 7 d. ob. en
comptant seulement les 17 d. ob d’additions,
ou 11 £ 10 s. 10 d. ob. en comptant les 15 d. perdus et les 17 d. ob d’additions] |
11 |
8 |
|
|
|
C’est le blé que l’en [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu l’on] doit |
|
|
|
|
Raoul de Paci, peletier [Connu de 1292 à 1300 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 152,
note 2 et p. 153], et Jaques [Lamouroux a lu Jacques] Le Bouchier por leur moulin qui est en Sene,
desouz la Peleterie [Situé dans la seigneurie de Saint-Magloire, ce moulin à eau,
moulin-pendant comme les autres au xiiie siècle, est par ailleurs cité
vers 1274 dans un censier contenu dans le cartulaire de Saint-Magloire de
1124-1374, pour 7 setiers de blé (valant 45 s.) dûs
à l’abbaye, et appartient alors à Raoul de Pacy et
Nicolas Le Boucher ; il est en 1314 situé
« en amont du vielz pont », en Mibray, et voisin du moulin de Nicolas Le Gallois ; voir AN, LL 39, fol. 23 v°, A. Terroine et L. Fossier, Chartes et documents de
l’abbaye de Saint-Magloire, t. II, p. 266-267, n° 191 (et p. 432-433,
n° 300) ; K. Berthier,
Meuniers et moulins, p. 74 et Les Moulins à eau dans le Paris médiéval, dans Histoire
et images médiévales, 9, 2007, p. 55 ; P. Marchandin, Moulins et énergie à Paris du xiiie au xvie siècle, p. 81-82 et 645 ; voir aussi art. 229], VI setiere de blé, landemain de
Noel |
|
|
|
|
|
|
Charronne [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Charonne] |
|
|
|
|
Jehan de Baubigni [Lamouroux a lu Baubigny] et Jehan de Challon, texerrant [Peut-être « Jehan de Chalon, tesserant » rue des Rosiers en 1299 ; voir AN,
KK 283 (1299), fol. 199c] Yves de Crecy [Ajout
dans l’interligne du dessus, remplace probablement Jehan de Challon, texerrant], por
demi arpent de vigne qui fu Pierre Copeligne, asise en l’antree de Charronne,
par devers Paris, demie droiture [c exponctué devant ce mot ; voir F. Godefroy,
Dictionnaire de l’ancienne langue française..., t. II,
p. 773-774 (droiture : terme général désignant les droits
seigneuriaux)] |
|
|
|
|
|
Robert, le bourrelier des
Hales [Il habite au
nord des Halles, au coing des piliers, de 1296 à
1300 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 59 ; AN,
(1300), fol. 245b], por I cartier de vigne a Charronne [Lamouroux a oublié a
Charronne], le quart d’une droiture [Voir note à l’art. 188], et la tient Erembourc Deschamps [Ces mots
sont d’une autre écriture, mais
à peu près contemporaine] |
|
|
|
|
|
Ales de Moustereul por demi arpent de
vigne, demie droiture [Voir note à l’art. 188], et le tient Pierre Le
Bourrellier [Ces mots
sont d’une autre écriture, mais
à peu près contemporaine] [Lamouroux a lu Le Bourellier] |
|
|
|
|
|
Climent Lysiart [Un tavernier et un avocat portaient ce même nom à
la fin du XIIIe siècle, sans qu’on puisse ici les départager], demie droiture [Voir note à l’art. 188] por
demi arpent de vigne, et le tient Symon de
Bruyeres et la fame feu Renaut Pizdoe [Ces mots
sont d’une autre écriture, mais
à peu près contemporaine] |
|
|
|
|
|
Maci Pizdoe [Conseiller de la ville de 1294 à 1305 ; voir
B. Bove,
Dominer la ville, p. 645] por
I quartier [Lamouroux a lu cartier] de vigne, le cart d’une droiture [Voir note à l’art. 188], et tout ce est deu landemain
de Noel |
|
|
|
|
|
La droiture [Voir note à l’art. 188] est tele :
I setier d’avene, demi mine [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu muie] de formant et
II chapons |
|
|
|
|
|
|
(…) |
|
|
|
|
|
/74 r°/ Hee sunt
consuetudines seu chantelagium [Droit spécifiquement
parisien qui est perçu sur les transactions de tonneaux de vin, le mot
« chantel » désignant la bonde du
tonneau ; voir F. Godefroy,
Dictionnaire de l’ancienne langue française..., t. II,
p. 56-57 ; dans le même
manuscrit, le chantelage de la terre des bourgeois hansés
est adjugé à Henri Le Marcheant le 21 juin
1312 ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire
de l’Hôtel de Ville de Paris, 2e partie, p. 172] civium
Parisiensium, que sunt de
tempore Symonis de Pissiaco [Simon de
Poissy tenait à ferme les crieries de Paris avant que Philippe Auguste les
donne aux Marchands de l’eau en 1220-1221 ; voir Ordonnances des rois de France
de la troisième race,
t. XI, p. 309] et debentur istis terminis, scilicet in octabis Natalis Domini et in octabis Sancti Johannis |
|
|
|
|
Quilibet
mesgeceriorum qui faciunt
bursas, VI d. in anno,
eisdem terminis |
|
|
6 |
|
|
Quilibet
illorum qui faciunt sotulares de vacca, VI d. eisdem terminis |
|
|
6 |
|
|
Quilibet
illorum qui reparant de corio novo, VI d. eisdem terminis |
|
|
6 |
|
|
Quilibet
tannatorum, XII d. eisdem
terminis |
|
|
12 |
|
|
Quilibet illorum qui asportant corium novum ad forum, XII d. |
|
|
12 |
|
|
Nos
habemus toloneum et foragium [Voir
F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française…, t. VI, p. 61 (forage : droit
payé au seigneur par les taverniers et débitants de vin au détail)]
in terra dicti Symonis et
quicquid aliquis domus debet habere
et habet in terra sua propria |
|
|
|
|
|
|
Hic est census quem habet
et tenet communitas Beati Benedicti super terram burgensium Parisiensium [Il s’agit ici de cens dus par la communauté de
Saint-Benoît, comme l’indique la somme totale ci-dessous] |
|
|
|
|
Super domum magistri Roberti Carpentarii, sitam ante domum comitis de Macons
[Sa maison
était située au nord de la rue de la Harpe ; voir plan de Berty ; en 1233, Jean, comte de Mâcon, et Alix, sa
femme, cèdent à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés leurs droits seigneuriaux
à Paray et 44 d. p. sur une maison près Saint-André, probablement à
l’origine du nom de la rue Macon ou Vieille Bouclerie ;
voir Dom J. Bouillart, Histoire de
l’abbaye royale de Saint-Germain-des-Prés, p. 122, cité par Abbé J. Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris t. X,
1757, p. 87 et t. IV, 1883, p. 57 ; d’après le compte de
Saint-Germain-des-Prés de 1523 cité par Hurtaut,
l’hôtel des comtes de Mâcon est entre deux portes, « maison aboutissant
par derriere a celle de
la rue de la Harpe » ; voir P. Hurtaut
et T.-N. Magny, Dictionnaire historique de la ville de Paris
et de ses environs, 1779, P-Z, p. 391-392 ; on lit de fait dans
AN, LL 1119, fol. 143 r° : « maison, estables, court, puys et appartenances, assis rue de
Vielle Bouclerie, dicte Mascon entre deux portes,
et faisant le derriere de la maison et hostellerie
du Beuf couronné estant
sur la rue de la Herpe » ; A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. V, p. 270-271, 273 et 280 ; G. Jeanton,
La Bourgogne à Paris au Moyen Âge, p. 391 et 406-413], sex solidos |
|
6 |
|
|
|
Super
granchiam Symonis dicti Mautalent, sitam juxta domum predictam, quatuor solidos |
|
4 |
|
|
|
Super
domum Aveline de Villa Judea,
que sita est in magno vico, tres solidos |
|
3 |
|
|
|
Super
domum Alani Barbitonsoris [Très
probablement Alain Le Barbier, connu dans le quartier Saint-Séverin de 1296 à
1300 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 222 ; AN,
KK 283 (1300), fol. 290a],
sitam in eodem vico, quinque solidos |
|
5 |
|
|
|
Super
granchiam Margarete de Celario, sitam in vico Terminorum, duos solidos et tres denarios |
|
2 |
3 |
|
|
Super domum Petri Conversi, sitam in eodam [Sic pour eodem] vico, novem denarios |
|
|
9 |
|
|
Super
domum Petri Lombardi, sitam
in eodem vico, novem denarios |
|
|
9 |
|
|
Super granchiam Philippi
Normani, sitam in eodem vico, novem denarios |
|
|
9 |
|
|
|
Summa totalis : XXII s. et
VI d., pro quibus predicta
communitas tenetur reddere singulis annis predictis burgensibus duos denarios et obolum in festo Sancti Remigii |
|
22 |
6 |
|
|
(…) |
|
|
|
|
|
/74 v°/ C’est ce que
Chartreuse tient de nous, c’est a
savoir |
|
|
|
|
Octo arpenta terre que emerunt a magistro Petro de Mousterolio [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Monsterolio] [Voir
art. 178] |
|
|
|
|
|
Item circa quinque arpenta
et dimidium que sunt Hugonis [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Hugoni] Conversi |
|
|
|
|
|
Item tria arpenta et dimidium vinee, juxta ecclesiam Beate Marie de Campis, videlicet duo arpenta que fuerunt
defuncte [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu femina] Aveline dicte [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu ditte] La Papelarde, et tercium arpentum quod est Johannis de Corcellis ; et
pro istis tenendis, nobis dederunt quinquaginta solidos parisiensium [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Parisienses] annui
census, super domum
Michaelis Belone [Voir art. 49], sitam in Mortelaria, Parisius |
|
50 |
|
|
|
|
C’est le cens de la Pennevere [Du nom de la maison située à l’emplacement du
n° 9 de la rue Saint-Séverin ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. VI, p. 408 : Pennevoire (1432), « assise
devant le bout de Sacalia » ou rue Sacalie,
auj. Zacharie ; voir aussi J. Monicat, Comptes du domaine
de la ville..., col. 20
(et note 18) et 67 (et note 4). — Il ne s’agit pas ici de
la maison de la Pennevayre mentionnée en 1292 sur
le côté occidental de la rue de la Harpe, à l’angle de la rue Percee ou des Deux Portes ; voir A. Berty et H. Legrand, Topographie historique du
Vieux Paris, t. V, p. 400] qui est au fillies Nicolas Arrode, que il prennent en la terre au Bourjois [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Borjois], c’est a savoir |
|
|
|
|
Monseigneur Guillaume [de
Montmorency], sous chantre de Nostre Dame [Guillaume de Montmorency, archiprêtre-curé de
Saint-Séverin en 1275, sous-chantre de Notre-Dame en 1284 ; voir
A. Berty
et H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 407 : maison dans la
censive de Saint-Germain-des-Prés, « donnée au chapitre de Notre-Dame
par Guillaume de Montmorenci » ; elle est
amortie en 1270 ; voir AN, S *2979,
fol. 34 v°], III s. por la meson qui joint a l’arceprestre de Seint Sevrin |
|
3 |
|
|
|
Raoul Le Fanier, III s. por
sa meson ou il demeure |
|
3 |
|
|
|
Guillaume Bidaut [Guillaume Bidaut qui
paie 3 s. est indiqué en 1292 « de la porte Gibert jusques a la Panevere » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220,
fol. 69a, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 155] por
la meson a La Costarde, III s. |
|
3 |
|
|
|
Nicolas Chartein, le pastaair [Nicolas Chartain qui
paie 18 s. est indiqué en 1292 « de la porte Gibert jusques a la Panevere » ; voir BnF, Mss, Fr. 6220,
fol. 69a, éd. par H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837, p. 155 ; Nicolas Chartain,
pataier, est au carrefour de la Pannevere en 1296 ; voir K. Michaëlsson, Le
Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 226 ; voir aussi
F. Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française…, t. VI, p. 35 (pastoier, pasteier, pasteer, pa(s)taier : pâtissier)], et ses compagnons por les mesons du coing qui
furent monseigneur Pierre de Seint Cloot, III s. |
|
3 |
|
|
|
Renaut de Seint Cloot, III s. por
la meson joingnant |
|
3 |
|
|
|
Estiene de La Hemete,
III s. por
la meson qui fu Nicolas Chesnel |
|
3 |
|
|
|
Landriu de La Hanse, III s. |
|
3 |
|
|
|
Jehan Arrode,
III s. |
|
3 |
|
|
|
Et de ce doit l’an au bourjois XIIII s.
de fonz de terre por la reson d’un eschange qu’i firent
a Seint Victor /75 r°/ |
|
14 |
|
|
|
Item Jehan de Donaie por la meson Guerin de Nelle, III s. |
|
3 |
|
|
|
Item mestre Jaques de
Langres, III s. por sa meson |
|
3 |
|
|
|
Guillaume Chavel, III s.
por la meson qui fu
Herbert Le Flamanc [Peut-être est-ce le tisserand connu de 1296 à
1300 ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1296, p. 167 ; A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris,
2e partie, p. 151] |
|
3 |
|
|
|
Raoul Briesche [Voir art. 23], III s. por sa meson |
|
3 |
|
|
|
Ansiau d’Argenteil [Ansiau d’Argenteul est signalé
en 1292 rue de la Viez Monnoie ;
voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 41b, éd. par
H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 92 ; dans le même
manuscrit, il est cité comme
bourgeois de Paris lors d’une sentence du 16 avril 1296 pour du vin
acheté en sa compagnie ; voir A. Le Roux de Lincy, Histoire de l’Hôtel de Ville de Paris,
2e partie, p. 131], XII d. [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu II d.] por la granche aus chanoinnes |
|
12 |
||
|
Raoul Le Fanier [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Favier], III s. por la meson au berbier |
|
3 |
|
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Guillaume de Mareil, III s. por
sa meson |
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3 |
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Item la meson Loys Chauçon [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Chaucon], III s. |
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3 |
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Et de ce doit l’en aus bourjois [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu borjois] VII s. II d. [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu XII s. II d.] de fonz
de terre |
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7 |
2 |
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(…) |
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/75 v°/ Hos denarios
censuales debet
Mercatoria singulis annis |
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Sancto
Maglorio pro molendino frato [Sic pour fracto (brisé) ?; voir
art. 187], X solidos |
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10 |
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Ecclesie
Beate Marie pro arcu vacuo, ad festum Sancti
Germani in mayo, V solidos |
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5 |
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Domui
Dei Parisiensis pro ipsius
domus clamatoria [G. B. Depping, Dissertation sur l’état de l’industrie et du commerce de
Paris au xiiie siècle…, p. 37 (maison des criages) ; don de
Maheut, femme de Simon de Poissy, en 1189 ;
voir L. Brièle et E. Coyecque, Archives
de l’Hôtel-Dieu de Paris (1157-1300), p. 14-15, n° 33], XX solidos
ad festum Nativitatis Sancti Johannis |
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20 |
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Item eidem
Domui pro Custancia de
Braya [Constance de
Braye ; voir art. 118], XX solidos quos recipiebat in vico Reginaldi Citariste [Rue Renaut le Harpeur,
au nord de la rue de la Harpe], cujus vici fondus noster est |
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20 |
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Domino Galtero
de Clignencourt, ad octabas
Sancti Dyonisii, pro locutorio
nostro et censu presbiteri
de Sancto Leufredo, os carnificium [Voir
introduction, sur le Parloir aux bourgeois, Gauthier de Clignancourt et la
chapelle Saint-Leuffroy], III solidos |
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3 |
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Ecclesie Sancti Germani de Pratis pro domo que
fuit Emeline Hobe, ante
Sanctum Maturinum, VI solidos
VIII denarios,
videlicet ad Pascha XL denarios, et ad festum Sancti Remigii, XL denarios ; fondus terre
noster est |
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6 |
8 |
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Hospitali pro quadam
particula ejusdem domus
de retro ejusdem domus sita,
II solidos |
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2 |
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Filiabus Nicolai
Arrodis [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Arrodi ; « Alison
Arrode et sa suer », qui paient 7 £
15 s., sont citées en 1292 « en la rue des Arsis ; voir BnF,
Mss, Fr. 6220, fol. 44a, éd. par H. Géraud, Paris sous
Philippe-le-Bel, 1837, p. 99 ;
Gilette et Alix, filles de Nicolas Arrode
(† avant 1293), bourgeois de Paris, qui habite au chevet de
Saint-Jacques de la Boucherie ; voir J. Meurgey, Histoire de
la paroisse de Saint-Jacques-de-la-Boucherie, p. 141, 171 et 305] pro clamatoria
quam habemus in terra sua [Le terme
de « terra » ne désigne pas ici une censive, puisque ce terrain des
deux sœurs est en fait sur la censive de Gaultier de Broiselles,
« panetier le roy »], que terra sita est Parisius, inter domum presbiteri Sancti Jacobi,
in Carnificeria Parisiense [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Parisiensi], et quamdam
parvam ruellam, que
ruella vocatur ruella Nicolai Arrodis [Selon Ménorval, la maison de Simon de Poissy, fermier des cris
de Paris, dite clamatorium, est située près
du presbytère de Saint-Jacques-de-la-Boucherie et devient propriété de la
Ville après 1220 ; voir Ménorval, Paris depuis ses origines,
t. II, p. 142 ; cette maison des criages (clamatoria),
entre le presbytère de Saint-Jacques-de-la-Boucherie et cette ruelle, est
bien décrite et représentée (avec la ruelle y menant) dans l’inventaire des titres de Saint-Jacques-de-la-Boucherie
de 1766, sur le premier plan de l’église Saint-Jacques-de-la-Boucherie (mi xiiie s.
et xive s.) :
« maisons, jardin, étable contre le mur de l’eglise
et place, avec une table de pierre, le tout donné par Gilette et Alix, filles
de Nicolas Arode, suivant la 2e pièce
de la 1e liasse du 1er chapitre » (AN, LL 792, p. 52 et 53, plan,
légende FG) ; sur le second plan (vers 1480), ce ne sont plus que
des « restes de la ruelle » (AN, LL 792, p. 57, plan,
légende 8) ; plans restitués par J. Meurgey, Histoire de
la paroisse de Saint-Jacques-de-la-Boucherie, pl. LXII et LXIII,
avec légende et commentaires de l’abbé Villain,
Essai d’une histoire de la paroisse
Saint-Jacques-de-la-Boucherie,
p. 244-256 ; en 1297 et 1304, elle est nommée ruelle Richard Arrode, car elle dessert les propriétés des Arrode et l’hôtel des Trois Pucelles, et acquise à cette
dernière date par la fabrique pour accroître l’église
Saint-Jacques-de-la-Boucherie ; voir K. Michaëlsson, Le Livre de la taille de Paris, l’an 1297, p. 344 et abbé Villain, Essai…,
p. 22-23], XXXV solidos
in anno, videlicet in festo Beati Remigii |
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35 |
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Ecclesie Sancti Mederici Parisiensis pro admortizacione domus que fuit magistri Roberti de Meldis,
site in vico Andree dicti
Malet, XL solidos census, quatuor terminis Parisius consuetis. Item
unus turonensis pro fundo terre debito in festo Beati Remigii |
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40 |
et 1 t. fdt |
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{Item
cuidam moniali Trecensi, ad vitam suam tantum modo, pro Roberto de Meldis,
XV solidos} |
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{15} |
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Item por
la meson Denise Le Vinetier, en la rue de la Herpe, III s.
a la St Remi [S. peut être transcrit indifféremment Saint
ou Seint] |
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3 |
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/76 r°/ C’est ce que li
roys acheta en la terre au Bourjois [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu Borjois], au palais de [Lamouroux a lu des
Termes] Termes, que les Serbonnais tiennent en
mainmorte [Le Roux de
Lincy et Lamouroux ont séparé
ces deux mots] |
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Sur la meson
Gautier Le Prestre, XXXVI s. |
36 |
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Sur la meson
qui fu mestre Jehan Sigyer, V s. |
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5 |
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Jehan de Sezans, en la meson que le prestre de St Benoast [S. peut être transcrit indifféremment Saint
ou Seint] tient, X s. |
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10 |
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La meson
Jehan de Chastellon [Un Jehan
de Chasteillon est cité en 1292 « grant rue Saint Benoict, ou renc par devers Saint Ylaire » ;
voir BnF, Mss, Fr. 6220, fol. 71c, éd. par
H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, 1837,
p. 162], XXXIIII s. |
34 |
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||
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La meson
Maynfroi, que mestre Guillaume de Sanz tient, VIII s. |
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8 |
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La granche
Morise Le Charpentier, XXXIIII s. |
34 |
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La meson
mestre Aufour, XIX s.
VI d. |
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19 |
6 |
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La place Jaques de Bouloigne, X s. |
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10 |
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Mestre Robert de Douay, XI s.
VI d. |
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11 |
6 |
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La granche
Guillaume Le Picart, V s. |
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5 |
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Sus les mesons que mestre Guillaume de Chartres tient, LXXVI s. VI d. |
76 |
6 |
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Ce que mestre Robert de Serbonne [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Sorbonne ; Robert de Sorbonne est mort en 1274 ; il
s’agit de son collège] tient, devant le palais, que mestre Jehan de Saint Martin tient [Lamouroux a lu Seint], XVI s. VI d. |
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16 |
6 |
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Sus la meson
au prestre de Louvenz [sic
pour Saint-Louvent, auj.
Châtelraould-Saint-Louvent ? (Marne)], XX s. |
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20 |
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Sus les II ovroiers
de la meson devant, XLVI s. |
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46 |
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Et debent
nobis, pro hiis, IIII libras
II solidos VI denarios [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont oublié II solidos] a IIII termes, c’est a savoir por chascun terme XX s. et VII d. ob. |
4 |
2 |
6 |
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Item il
nous doivent II d. ob. por
la meson Guillaume de Lungnes [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Lungues], asise [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu assise] au palais |
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2 d.
ob. |
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/76 v°/
Ce sunt les choses que les freres Prescheurs de Paris tienent de nous, a la requeste
et priere de nostre sire
le roy de France, en tel maniere
que il veult [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu veut] et nous otroie que nous, en sa terre,
puissions aquerre et acheter autant de cens et de fonz de terre et de crois de cens, comme il est contenu
ci desouz [Le Roux de Lincy et Lamouroux n’ont pas séparé ces deux mots], sanz
paier a li ou a ses
successeurs, ou tens a
venir ; et que nous les puissions tenir et porsuivre
en la maniere que nous tenions les choses ci desouz [Le Roux de
Lincy et Lamouroux n’ont
pas séparé ces deux mots] escriptes. Et de ce et sur ce avons nous lettres seellees du seel nostre sires le roy de France devant dit, les choses sunt
teles [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu telles], esqueles [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont séparé ces deux mots] choses nous avions autant
de justice, de seigneurie, de ventes, de sesines et
de coustumes, comme [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu com] nous avons en nostre autre terre a Paris [Les cinq
articles qui suivent reprennent, parfois au mot près, les termes de l’acte de
1281 de Philippe le Hardi confirmant l’amortissement des droits seigneuriaux
de la Marchandise sur les biens vendus pour l’agrandissement du couvent des
Jacobins ; voir Cartulaire ou Livre rouge de l’Hôtel de Ville, fol. 112 v°, éd. par Dom M. Félibien,
Histoire de la Ville de Paris..., t. I, p. CIII-CIIII ;
voir aussi A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 251-252] |
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Les mesons
qui furent as moines de St Denis [S. peut être transcrit indifféremment Saint
ou Seint ; voir A. Berty
et H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 377-379 (collège de Rethel, dont les
maîtres et écoliers sont ordonnés par l’abbé de Saint-Denis de Reims)], qui font le coing de la rue qui est entre lui et les moines de Cligni [Voir A. Berty
et H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 113 et 380-385 (collège de
Cluny) : ce pourrait être la rue de Cluny, dite « rue a l’abbé de Cligny » dans le Dit de Guillot de 1300], d’une [Lamouroux a lu d’un] part, et d’autre part eles font le coing de la rue
qui est entre lui et le refretouer as freres Prescheurs [Voir A. Berty
et H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 205 : le passage des Jacobins est
anciennement qualifié de rue, « rue si comme l’en vait de Sainct Estienne des
Grez à la porte Gibart » en 1281, auj. partie de la rue Cujas ; ce pourrait être aussi la
« rue qui est entre lui [moines de Seint Denis] et le refretouer
as freres Prescheurs » ou la
« rue Neuve au Jacobins » ; voir aussi art. 108 ; ces maisons
des moines de Saint-Denis se situaient donc face à l’extrémité sud de la rue
de Cluny], et d’autre part eiles joignent a la volte Seint Quentin [Voyez, au sujet de la voûte Saint-Quentin et du
couvent des Jacobins établi sur la terre des bourgeois de Paris, les
Recherches de Piganiol, t. IV, q.
Saint-Benoît, p. 122], et le jardin de ces mesons mouvant [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu mouvans] de nous |
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Le secont
leu si est la volte Seint Quentin,
o toutes ses apartenances [La Voûte Saint-Quentin, du nom du médecin de
Philippe Auguste, était une construction, probablement en bois, établie
contre la muraille de la ville, derrière le réfectoire des Jacobins ;
voir J. Quicherat, Mélanges d’archéologie et d’histoire,
t. I, 1885, p. 455] |
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Le tiers leu et le quart sunt les IIII mesons qui furent jadis dame Aveline de Biauvez, et enneurent [Sic pour « euvrent », tel que Berty et Tisserand l’ont lu dans le
ms. de 1281] en la rue sicomme l’en vait
de St Estiene [S. peut être transcrit indifféremment Saint
ou Seint ; Lamouroux
a lu Estienne] des Grais a la porte Gibart ; et d’une
part joingnent [Le Roux de Lincy a lu joignent] a la volte St Quentin [S. peut être transcrit indifféremment Saint
ou Seint], et d’autre part [Lamouroux a oublié joingnent a la volte St Quentin, et
d’autre part] joingnent
a une place vuide, qui fu jadis a la contesse de
Saint Gile [Lamouroux a lu Giles] |
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Le quint leu est la dite place vuide [Le Roux de Lincy a lu wide] qui d’une part joint as
devant dites mesons, et d’autre part dure juques a la grant rue qui va de
la porte Seint Jaque [Lamouroux a lu Jaques] a Petit Pont ; et cele [Le Roux de Lincy et Lamouroux ont lu cete] place fait le coing de l’autre part de la porte as freres Prescheurs |
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Le sisiesme
leu est la place feu Ernoul Le Maçon, qui est sus
la grant rue de la porte Saint Jaques [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Seint] a Petit Pont, et par desus joint a la meson mestre Jehan /77 r°/ Poncin, et par au desouz
joint a la meson feu
Pierre d’Espoigni [Voir Dom M. Félibien,
Histoire de la Ville de Paris...,
t. IV, p. 455 : Despoigny ; A. Berty et
H. Legrand, Topographie
historique du Vieux Paris, t. VI, p. 252 : Despoigny], et ses apartenances par darrieres joingnent a la voste Seint Quantin [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu Quentin], lesqueles [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont séparé ces deux mots] mesons et places mouvant de nostre censive et de nostre seingnorie, et i prenons et avons touz
les anz [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu ans], c’est a savoir sur les mesons
qui furent aus moines de Seint
Denis, douze solz et VI d. [Le Roux de Lincy et Lamouroux
ont lu V d.] de fonz de terre, et sur la volte Seint Quentin [Le Roux de Lincy a lu Saint] et sur ses apartenances, VII s.
et VI d. de fonz de terre, et sur les IIII mesons qui furent dame
Aveline de Biauvez, LX s. IIII d.
de fonz de terre, et sur les II places vuides [Le Roux de Lincy a lu wides], VII s. et II d.
de fonz de terre, aveques
LXXII s. et dis d. de
crois de cens |
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72 et 87 |
10 6 fdt |