L’Italie du long Quattrocento :
Influences, interactions, transformations


Laurent VISSIÈRE


Résumé

L’Italie du Quattrocento est souvent présentée comme un espace clos où mûrit la Renaissance, mais c’est au contraire un espace extrêmement perméable aux influences étrangères. Avec Élisabeth Crouzet-Pavan (Centre Roland Mousnier), Pierre Savy (EFR), Alain Marchandisse (Université de Liège) et Francesco Senatore (Université de Naples), on propose une autre approche de la période par un cycle de colloques. Le premier devrait se tenir à Rome en novembre 2020 (primitivement en juin 2020) et le second à Naples en juin 2021.

Extrait carte postale d'Alger

Présentation du projet

L’Italie du long Quattrocento (de 1400 environ au sac de Rome de 1527) est un monde en plein renouvellement, mais aussi pleinement ouvert sur le monde extérieur. Il ne s’agit évidemment pas de nier ni de relativiser la vigueur de l’humanisme et l’originalité de la production artistique en Italie, mais de s’interroger sur le jeu complexe d’influences et d’interactions à l’œuvre dans la Péninsule et de comprendre comme les Italiens interprétèrent et transformèrent des idées qui leur étaient à l’origine étrangères. En raison de la richesse et de la complexité du sujet abordé, ce colloque se déclinera en deux temps.

À Rome (novembre 2020), la première rencontre envisagera le volet politique de la réflexion : la pensée politique, bien sûr, mais aussi les pratiques du pouvoir, de la communication à la guerre en passant par la diplomatie.

À Naples (juin 2021), une deuxième rencontre se concentrera sur les cultures artistiques, littéraires et matérielles.

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