Moëz Hannachi
Doctorant

moez.hannachi@
gmail.com
Après une licence et un master à l’université Paris-Sorbonne (Paris-IV) sur des thématiques de recherches en Islam médiéval, je me suis engagé pleinement dans l’enseignement de l’histoire-géographie au collège puis aujourd’hui au lycée. J’ai pris le temps d’approfondir mes réflexions sur les méthodes d’enseignements dans le cadre d’un master de didactique obtenu à l’université Paris-Diderot (Paris VII) en 2019. Une fois l’agrégation interne obtenue, je me suis engagé dans un travail de recherche sur la modernité politique et sa perception à travers l’étude de récits de voyageurs européens dans l’Empire ottoman. Je suis en parallèle chargé de cours à l’Université Paris 8 (« Histoire politique et sociale de la France contemporaine » au sein du département de Science politique).
Thèse
Du bon usage de l'autre. France-Empire ottoman aux XVIe-XVIIIe siècles.
La pensée analogique, un procédé pour réfléchir à la question de la coexistence religieuse en mobilisant d'autres expériences.
Sous la direction de
Le sujet s’inscrit dans l’actualité de la recherche en proposant de relire les relations franco-ottomanes du XVIe au XVIIIe siècle. En faisant un pas de côté par rapport à la question de l’orientalisme, l’étude se concentre sur les discours portés par les voyageurs français de l’époque sur les minorités musulmanes de l’Empire ottoman et sur la façon dont ils mobilisent les expériences ottomanes pour penser leur propre société. Au Levant et surtout en Irak conquis sur la Perse au début du XVIe siècle, le contrôle des minorités chiites proches des Savafavides de Perse est un enjeu majeur pour les Ottomans. En s’appuyant aussi sur des sources diplomatiques et législatives, l’objectif est de mettre en évidence les conditions matérielles de voyage des auteurs français dans ces régions disputées ainsi que leur degré de connaissance de ces enjeux afin de voir sous un jour nouveau la question des relations internationales franco-ottomanes. Les analogies entre les différentes sociétés chez ces auteurs est au cœur de l’étude.
Statut : Doctorant
Année du début de la thèse : 2024
Composante : École doctorale 2 (ED 188) : « Histoire moderne et contemporaine »
Rattachement : Sorbonne Université
E-mail : moez.hannachi@gmail.com
Adresse institutionnelle : CRM (UMR 8596), 1, rue Victor Cousin, 75005 Paris
Discipline : Histoire moderne
Thématiques de recherche :
- Histoire de la modernité politique et de sa perception (du XVIe au XXIe siècle).
- Récits de voyageurs européens dans l’Empire ottoman (XVIe-XVIIIe siècles).
- Les langages de l’universel (XVIe-XVIIIe siècles).
- Les « minorités » en Europe, au Levant (XVIe-XVIIIe siècles).
- La coexistence religieuse (XVIe-XVIIIe siècles).
Axe(s) du laboratoire :
- Axe 4 : Systèmes politiques de l’Ancien Régime à l’époque contemporaine ;
- Axe 5 : Cultures du politique et du religieux de la Renaissance au XIXème siècle ;
- Axe 6 : Histoire du monde
- Depuis 2013 : enseignant d’histoire-géographie dans le secondaire.
En poste au lycée Albert Schweitzer du Raincy depuis 2023. En charge, entre autres, de l’enseignement de spécialité Histoire, Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques (HGGSP) au niveau première. - 2024-2025 : chargé de cours à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis.
Douze séances de CM et TD mêlés (trois heures par semaine) qui correspondent à l’ensemble de l’enseignement intitulé « Histoire politique et sociale de la France contemporaine » (niveau licence 1) au département de Science politique.
Depuis 2022 : khôlleur en classe préparatoire au lycée Molière de Paris.
Environ une vingtaine de khôlles par trimestre pour des étudiants de khâgne et d’hypokhâgne du professeur en classe préparatoire Mathieu Lemoine.
Communications :
- Participation à la journée d’étude de l’ED 188 “Faire parler les silences. Pratiques sociales, usages politique et interprétations des non-dits” prévue le 3 mai 2025.
Intitulé de ma communication retenue : “Les écarts de non-dits chez les voyageurs Français au Levant du XVIe au XVIIIe siècles, des révélateurs des transformations des sociétés modernes.”